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Makatea : l'exploitation du phosphate pourrait durer 16 ans


L'île de Makatea est un atoll surélevé dont la partie terrestre est composée d'un ancien récif corallien qui s'est retrouvé émergé. Makatea est entourée de falaises de 50 à 80 m de hauteur.
L'île de Makatea est un atoll surélevé dont la partie terrestre est composée d'un ancien récif corallien qui s'est retrouvé émergé. Makatea est entourée de falaises de 50 à 80 m de hauteur.
PAPEETE, le 12 mai 2016. Teva Rohfritsch, dont le ministère a en charge les ressources minières, a fait un point ce jeudi après-midi devant les élus de l'assemblée polynésienne sur le projet -en cours depuis plusieurs années- d'une nouvelle exploitation du phosphate à Makatea. Le potentiel a été démontré.

Depuis juillet 2014, le projet d'une possible reprise de l'exploitation minière du phosphate de Makatea n'avait plus fait parler de lui. Pourtant, la société SAS Avenir Makatea, qui a obtenu un permis exclusif de recherche en janvier 2014, n'a pas baissé les bras. Au contraire. Des campagnes de prélèvements sur divers points de l'ancien site de la mine de phosphate ont eu lieu en août 2014, puis en avril/mai 2015 sur une partie de l'ancienne exploitation. Au total, a précisé Teva Rohfritsch depuis la tribune gouvernementale de l'assemblée, 161 échantillons ont été prélevés. "L'analyse de ces échantillons a permis de révéler que du phosphate résiduel sous forme de sable et gravier, mais surtout sous forme solide reste en grande quantité sur l'île" a indiqué le ministre. Ces prospections effectuées, la société Avenir Makatea a estimé le gisement de phosphate à plus de 3 millions de tonnes ce qui pourrait "alimenter une exploitation sur une durée de 16 ans".

Mais bien entendu, cet échantillonnage et la richesse des prélèvements n'engagent pas encore une exploitation de cette ressource à Makatea et la demande de concession au Pays n'a pas encore été déposée. "Sur la base de ces résultats, la société Avenir Makatea mène une étude faisabilité économique de l'exploitation de ce phosphate secondaire avec comme objectif de déposer une demande de concession minière si les résultats confirment la faisabilité" indique Teva Rohfritsch.

Le ministre sait bien que ce projet d'exploitation du phosphate résiduel de Makatea divise sur l'île et parmi les propriétaires terriens du site. Aussi, le gouvernement avance avec prudence. "Considérant l'ampleur du projet ainsi que les conséquences qu'il génèrerait sur l'île, dans la commune de Rangiroa et même à l'échelle de la Polynésie française, le gouvernement souhaite que du projet soit mené en deux étapes". Il faudra d'abord "s'assurer que toutes les conditions favorables à l'exploitation sont remplies" : démonstration de la viabilité économique du projet non seulement pour la société mais aussi pour la Polynésie française et sa population, particulièrement celle de Makatea et de ses propriétaires terriens ; l'acceptation large du projet par la population de Makatea, de la commune de Rangiroa et les propriétaires terriens de Makatea.

MESURER LE DEGRÉ D'ACCEPTATION DU PROJET

Dans le même temps, le gouvernement indique vouloir prendre "en compte tous les problèmes environnementaux résultant d'une telle exploitation et les solutions à mettre en œuvre pour respecter l'environnement et les espèces végétales et animales présentes sur l'île". Pour éviter les erreurs du passé et laisser l'île de Makatea parsemée de trous béants et de cheminées dangereusement profondes, "le point particulier sur la réhabilitation des terres après l'exploitation fera l'objet d'une attention spécifique afin de réparer les dégâts causés par l'ancienne exploitation". Dans le même temps, si ce projet d'exploitation minière se révélait viable, il faudrait également prévoir "la mise en place d'une réglementation minière rénovée et modernisée".

Pour l'heure l'ensemble de ces conditions n'est pas encore réuni, loin s'en faut. "Les études de faisabilité économique et d'impact environnemental sont en cours de réalisation par la société SAS Avenir Makatea" et des rencontres avec la population seront organisées pour l'informer du projet et "évaluer le degré d'acceptation dans les semaines et les mois à venir. Ces rencontres se feront avec le concours de la commune de Rangiroa et la société elle-même".

Dans le même temps, Teva Rohfritsch annonce que les travaux pour la rénovation du code minier vont démarrer dans les semaines qui viennent sous la tutelle de son ministère. Et il ajoute pour conclure : "ce n'est que lorsque toutes ces conditions auront été réunies que le projet passera dans sa 2e phase c'est-à-dire l'instruction de la demande de concession –mais nous n'en sommes pas encore là- à l'issue de laquelle toutes les recommandations et réserves majeures exprimées au cours de la première phase seront intégrées au cahier des charges qui accompagnera la délivrance de la concession, si telle est la décision du conseil des ministres".

Selon nos informations, l'exploitation de ce phosphate résiduel tel qu'envisagé par la SAS Makatea serait cependant moins impactant qu'il ne le fut au temps de la Compagnie française des phosphates de l’Océanie (CFPO). En effet, ce phosphate résiduel serait piégé dans des veines sur le haut des parois des anciens forages : il ne serait donc pas nécessaire de creuser en profondeur pour l'extraire, la société exploiterait également les résidus de concassage. Pas sûr que cela suffise à calmer les oppositions de certains habitants de Makatea qui pensaient que le passé industriel et minier de leur atoll soulevé n'était plus qu'un mauvais souvenir.



Des vestiges du passé industriel et minier de Makatea on en trouve un peu partout sur l'île. Bâtiments, anciennes maisons des dirigeants de la CFPO, restes de locomotive ou de rails.
Des vestiges du passé industriel et minier de Makatea on en trouve un peu partout sur l'île. Bâtiments, anciennes maisons des dirigeants de la CFPO, restes de locomotive ou de rails.

Là où le phosphate a été retiré par l'exploitation minière précédente, il reste de multiples trous, parfois très profonds.
Là où le phosphate a été retiré par l'exploitation minière précédente, il reste de multiples trous, parfois très profonds.
Makatea : une histoire minière qui a laissé des traces

Entre 1885 et 1966, la Compagnie française des phosphates de l’Océanie (CFPO) a exploité une mine à ciel ouvert sur un site d'environ 850 hectares, soit le tiers de la superficie de l'île de Makatea. Cette mine a été durant plus de 80 ans le seul véritable site industriel de la Polynésie française avec même l'installation d'une ligne de chemin de fer sur l'île pour relier la mine au port. Pour les besoins de l'exploitation, d'importantes infrastructures industrielles y ont été construites dont les vestiges sont encore bien présents sur l'île. Enfin, l'extraction du minerai a modifié profondément les paysages de cet atoll soulevé, parsemant l'île de nombreux trous profonds rendant toute cette partie de l'île inutilisable et même extrêmement dangereuse à parcourir.

L'idée de ce nouveau projet minier, porté par un investisseur australien Colin Randall, est une exploitation minière secondaire du phosphate résiduel. Depuis 2013, la société australienne Avenir Makatea Pty Limited a créé une filiale à 100% polynésienne et de droit français, la SAS Avenir Makatea. Dans le projet, la réhabilitation des sites miniers est largement mise en avant pour rendre les parcelles du site minier "utilisable aux propriétaires locaux de l’île". Sur le site internet dédié à ce projet (http://www.avenirmakatea.com/), la SAS Makatea avenir indique que "la société s'engage à mettre en œuvre des techniques exploratoires et minières de classe et de qualité internationales – et de les employer de manière à protéger l'environnement, à l'entière satisfaction des propriétaires de Makatea et pour le bien des habitants de la Polynésie Française".


Rédigé par Mireille Loubet le Jeudi 12 Mai 2016 à 19:00 | Lu 7990 fois
           



Commentaires

1.Posté par Pito le 12/05/2016 23:51 | Alerter
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Autant dire que Ce projet n'aboutira pas, quand on commence à demander l'avis des propriétaire ce n'est pas la peine d'aller plus loin.......notre Fenua ne sortira jamais de sa somnolence et ne créera jamais de travail pour ses habitants tant les propriétaires fonciers feront barrage pour stopper toutes utilisations de leurs terres.
Il faudrait que dans l'intérêt général le pays puisse promulgué une loi qui lui permette de preampter le rachat de terre.

2.Posté par TETUANUI Monil le 13/05/2016 01:16 | Alerter
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Les propriétaires fonciers de Makatea ne vivent pas qu'à Makatea ou à Rangiroa . Y en a partout.Nous demandons à FRITCH d'engager des recherches généalogiques et foncières pour les identifier . J'avais interpellé les sénateurs, le Ministre Teari ALPHA et le Haut Commissaire ainsi que le Président du SPC qui doivent rendre leur rapport en juin prochain de mouiller à fonds tous les maires et les maires délégués qui doivent devenir, non seulement pour le foncier, le trait d'union incontournable dans chacune des 108 mairies et mairies annexes. Ca va justifier la mise en place du GIRTEC chez nous pour financer ces recherches. C'est là que devra être à jour et performant notre système numérique avec HONOTUA dans chacun des 108 points . La communication devra être performante.Ca donnera du boulot à nos nombreux diplômés en généalogie et en médiation foncière . Les problèmes fonciers actuels de MB que la TNAD connaît bien risque de se répéter., cela va certainement retardé beaucoup les chantiers.... respecter mea ma... pas de forfaiture...

3.Posté par Honugiirl le 13/05/2016 01:26 | Alerter
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En dehors des problèmes d'environnement, est-ce que l'exploitation du phosphate de Makatea sera rentable?
Aujourd'hui le cours du phosphate, se situe à 180 $ la tonne. Il est prévu une baisse et un prix de 70 $ la tonne en 2025.
Des dizaines de pays exploitent le phosphate, avec les meilleures conditions de rentablilité possible.
L'exploitation de Makatea ne semble pas présenter les conditions idéales!!
Le phosphate est loin d'être une matière précieuse et les gisements ne manquent pas. Il est de moins en moins utilisé dans les lessives et les engrais (pollution des eaux, algues vertes...).
On peut même imaginer le pire: le pays obligé de subventionner l'exploitation qui ne serait plus rentable!

4.Posté par teiva le 13/05/2016 06:54 | Alerter
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on veut vraiment tout flinguer en polynesie pour gagner 3 francs 6 sous une honte à nos politiques qui soutiennent tout ces projets minable

5.Posté par paku le 13/05/2016 09:54 | Alerter
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comme ayant droits intérresant de voir le projet

6.Posté par TuladiBouffi le 13/05/2016 10:14 | Alerter
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On apprend que " la société Avenir Makatea a estimé le gisement de phosphate "résiduel" à plus de 3 millions de tonnes ce qui pourrait "alimenter une exploitation sur une durée de 16 ans". Mais c'est quoi ce "gag" ? Alors même que 4660 kilos de phosphates sont produits dans le monde chaque seconde, soit 147 millions de tonnes par an. A titre d'exemple, la production annuelle de phosphate du Maroc, 3° producteur mondial derrière les USA et la Chine, passera de son niveau actuel de 30 millions de tonnes/an pour s’établir à 50 millions de tonnes/an en 2017.

7.Posté par TuladiBouffi le 13/05/2016 12:05 | Alerter
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(suite) Il faut également savoir aussi que l'Algérie dispose d'une réserve de phosphate estimée à plus de 2 milliards de tonnes et qu'elle n'en produit actuellement qu'environ 2 millions de tonnes par an. Au delà des rêves dont la French Polynésia est friande, il reste à "Avenir Makatea" à mesurer l'intérêt économique de l'investissement auquel s'ajoutera le coût des obligations environnementales. On ajoutera qu'en mars 2016, la Banque mondiale a prévu dans une étude prospective que le cours mondial du phosphate se situerait à environ 70 US dollars la tonne d’ici 2025 en raison de la forte augmentation de la production mondiale, notamment du Maroc et de la Chine.

8.Posté par TuladiBouffi le 13/05/2016 12:07 | Alerter
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(suite) Les cours du phosphate brut oscillaient en 2013, autour de 180 US dollars la tonne, cela indique que la chute des prix, telle que prévue par la Banque mondiale, serait une fulgurante décroissance de 61% en 10 ans. En mars 2016 le cours du phosphate était déjà descendu à 115 US dollars la tonne soit une chute de - 36%. Pendant 35 ans le pays a eu sous la main une mine d'or, le CEP, et il n'a même pas été foutu de l'exploiter intelligemment dans l'intérêt général, alors une mine de phosphate "résiduel", M. Rohfritsch soyez sérieux !!! Au fait depuis votre nomination les chomeurs attendent toujours la relance économique promise. C'est quoi exactement votre job au gouvernement à part balancer des projets farfelus ?

9.Posté par Le Vieux le 13/05/2016 19:16 | Alerter
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Voila, TuladiBouffi décrit très bien la situation Le phosphate n'est qu'un rêve. J’explique en clair ce que veut dire TuladiBouffi. L'extraction et l'acheminement des phosphates de Makatea reviendrait beaucoup trop cher. Il faudrait subventionner l'extraction et l'acheminement. pour pouvoir le vendre au prix du marché. A moins, a moins que l'on emploi des esclaves. C'est la seule solution. Reste a savoir ou on peut acheter des esclaves bons-marchés sur les places mondiales. Et expliquer le coup et convaincre Taubira du bien fondé de l’affaire !!! C'est pas gagner. Autrement, on peut baisser les prix des transports aériens, aux prix réels, pas a perte, et relancer le tourisme. Sourires.

10.Posté par fiututafae le 14/05/2016 03:41 | Alerter
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EXACT TulladiBouffi, le cours du phosphate est en décroissance, et le pays compte s'enrichir de quelle manière? Avec son potentiel de + de 3 millions de tonnes, et 16 ans d'exploitation, c'est de la gnognotte comparée à la grande réserve du Maroc, qui compte à lui seul 57 milliard de tonne..soit 700 ans d'exploitation.et pour ne pas dire....CONNERIE DE PROJET...Alors pour une fois, soyons sérieux dans nos décisions..Orientons nos projets vers un développement économique où tout le monde trouvera son compte..J'invite Mr.Rohfritsch et JC Buissou, à visiter cette île magnifique, un trésor naturel de biodiversité..Le Maire délégué, à part d'être très fort dans la tchatche, ne sait rien faire d'autre que de rêver à une conclusion DEVASTATRICE pour sa terre nourricière...A maire farfelu, projet farfelu...Ouais!!!

11.Posté par fiututafae le 14/05/2016 04:03 | Alerter
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@ paku, mon pauvre faut peut être pas te faire d'illusion...a ara atu..

12.Posté par paku le 14/05/2016 09:56 | Alerter
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11 intérréssé de voir le projet ne veut pas dire accepter le projet pauvre fiututaefe on c'est fait plumer la premiere fois par la France je te dis te ara ra

13.Posté par Tematangi le 14/05/2016 09:59 | Alerter
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On aime bien rêver en Faranésie....depuis les Occidentaux ont inventée cette idée du paradis et au même moment détruisant la société indigène...en la remplacent avec des rêves illusionnistes, structurés comme les rêves, c’est à dire sans structure. Et aujourd’hui les rêves sont en train de se briser, sans le l'aide du pouvoir colonialiste la Faranésie se retrouverait le même état que Nauru. Rêver et baratiner c'est facile, faire face à la réalité, entreprendre, créer et travailler dure c'est une autre façon de vivre.

14.Posté par emere cunning le 14/05/2016 16:00 | Alerter
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@ TuladiBouffi,
Entièrement d'accord pour nos cacahuètes à Makatea. Quant à dire que nous avions en main une mine d'or avec le CEP, tu exagères, et j'aurais aimé t'y voir. D'ailleurs, la France se serait gardée son or si ça avait été le cas.

15.Posté par Rick le 15/05/2016 06:24 | Alerter
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Au lieu de nous entortiller avec des projets irréalisables ou pas rentables tels que Makatea ou les terres rares, pourquoi ne pas plus simplement relancer le tourisme ? ...Au faites, ça en est où du Mahana Beach ?

16.Posté par GRAMONT Georges le 16/05/2016 11:25 | Alerter
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Simplement une affaire d'argent .
L'après Makatea .
Se trouver au bord de la route j'y étais en 1966 a la fin des travaux et sans assistance.
Je ne souhaite pas, celà pour nos enfants.
il y a mieux a faire sur Makatea.
Arrêter le massacre

17.Posté par fiututafé le 16/05/2016 20:45 | Alerter
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Je termine mon commentaire poste 10 : A Maire farfelu, projet....farfelu...Soyons sérieux...le porteur du projet d'extraction c'est à dire l'australien que je nommerai pas..à de gros soucis en Australie...Le territoire devrait enquêter sur ces personnes avant de cautionner le projet...et il n'est pas le seul à être sur la sellette, parait que le M...e lui même a des antécédents qui risquent de ressurgir...alors alors....franchement ...tous ceux qui sont derrière ce projet d'extraction à Makatea...ne sont pas des références en soi..avant que le territoire ne laisse encore des plumes...faut enquêter sur les coqs en question...y assez de faire encaisser les pôts cassés par les administrés..

18.Posté par fiututafé le 17/05/2016 05:02 | Alerter
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@ Pito, très cher Pito, tu as un commentaire d'un pitoïsme exemplaire...les propriétaires d'avant ont été muselés et expulsés de MAKATEA, de la même manière que Pouvana'a a Oopa, s'ils n'étaient pas en accord avec la CFPO.. Et les propriétaires d'aujourd'hui sont moins naifs, et ne sont pas réfractaire au projet de développement, mais réfractaire à CE PROJET...car non seulement ils perdront leurs droits, mais ils perdront leur terre parce qu'à l'issue donc dans 16 ans...plus de terre fertile..mais un gros rocher stérile, sans plus rien dessus...un désert blanc...Le choix est fait, et je mets en garde les propriétaires..car le projet est un gros ICE BERG.

19.Posté par fiututafé le 17/05/2016 05:06 | Alerter
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Le ministre Teva Rohfritsh devrait bien analyser la faisabilité du projet, et s'intéresser au marché extérieur..A l'heure actuel,le Maroc détient 74 % du marché mondial, et a une réserve de 50 milliards de tonnes de phosphate, et une production étalée sur 700 ans..alors question compétitivité, nous sommes déjà hors course, sans compter la M.O.Local qui est parmi la plus chère, et le transport maritime inter insulaire, et international..

20.Posté par fiututafé le 17/05/2016 05:18 | Alerter
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@ paku, post.12, ma définition du mot intéressé est : qui agit en vue d'un intérêt..dakodak intéressé ne veut pas dire accepter..mais dans ton esprit tu es à 99,9999% autant dire peu, d'accepter la proposition si cela correspond à tes attentes...et là franchement tu assumes tes choix et commentaires sans mettre en cause la France...LOL!!

21.Posté par paku le 18/05/2016 07:24 | Alerter
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la France a arreté MAKATEA pour MOURUROA

22.Posté par fiututafé le 19/05/2016 07:39 | Alerter
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@Paku, dakodak, je te comprends un peu mieux là..c'est bien çà..je commence à kiffer..mais juste pour te dire...LA REPRISE DU PHOSPHATE A MAKATEA C'EST ET SERA NIET...IL VA Y AVOIR DU GRABUGE...ON NE LIT QUE DES SORNETTES MEME DE JC BUISSOU...FAUT JUSTE VOIR SUR LE SITE : NAURU....... MAKATEA SUBIRA LA MEME CHOSE...Y A PAS PHOTO..LES AUSTRALIENS AURONT L'AUTORISATION...ON NE POURRA JAMAIS PLUS LES ARRETER..LES TEXTES SONT LA POUR LES PROTEGER..NOUS PERDRONS TOUS NOS DROITS....POUR TOUJOURS...LES TEXTES SONT LA POUR PROTEGER CES VAUTOURS.....