Une toxi-infection alimentaire collective (TIAC) affecte actuellement plusieurs habitants de Rangiroa. ©Commune de Rangiroa
Tahiti, le 27 octobre 2025 - Une trentaine d’habitants de Rangiroa présentent des symptômes de toxi-infection alimentaire depuis le week-end. L’origine de la contamination pourrait être liée à une vente de plats organisée samedi par une Église pour soutenir une collecte de fonds. Une jeune femme de 17 ans, évacuée sanitaire vers Tahiti, est décédée d’un arrêt cardiaque, mais aucun lien n’a pour l’heure été établi avec cette intoxication présumée.
Les personnes touchées par une possible toxi-infection alimentaire à Rangiroa présentent des symptômes gastro-intestinaux classiques : nausées, vomissements, douleurs abdominales et diarrhées. Dans la majorité des cas, ces manifestations restent bénignes et disparaissent spontanément en 24 à 48 heures.
Contacté par Tahiti Infos, le tāvana de Rangiroa, Tahuhu Maraeura, indique qu’une trentaine de cas ont été recensés depuis le week-end. “Nous suivons la situation de près, et d’autres cas pourraient encore se déclarer dans la journée”, précise-t-il. Une jeune femme de 17 ans, évacuée sanitaire vers Tahiti dimanche, est décédée ce lundi d’un arrêt cardiaque. Le maire souligne toutefois qu’il est impossible, à ce stade, d’affirmer un lien entre ce décès et la toxi-infection présumée, ajoutant que la jeune fille présentait des antécédents médicaux.
Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, les personnes malades auraient consommé des plats vendus samedi 25 octobre dans le cadre d’une vente de soutien organisée par une église d’Avatoru. L’événement visait à récolter des fonds pour aider un proche de l’Église à financer son évacuation sanitaire prochaine en France. L’annonce de la vente mentionnait des plats de poulet salade russe préparés dans la cuisine de l’église et proposés à emporter.
Le tāvana confirme que cette piste est actuellement examinée par les autorités sanitaires : “C’est une hypothèse mais rien n'est confirmé à ce stade. Une centaine de plats auraient été vendus et environ une trentaine de personnes ont présenté des symptômes similaires pour le moment.” Contactée, une membre de l’Église préférait ne pas commenter la situation, l’enquête étant toujours en cours pour déterminer l’origine exacte de la contamination.
En attendant, la commune appelle à la vigilance et recommande de contacter rapidement le centre médical en cas de vomissements ou diarrhées persistants, de signes de déshydratation, de fièvre élevée ou de présence de sang dans les selles ou vomissements. Une attention particulière est demandée pour les jeunes enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées. Rangiroa ne dispose que de quatre infirmiers et deux médecins généralistes pour assurer la prise en charge sur place.
Les personnes touchées par une possible toxi-infection alimentaire à Rangiroa présentent des symptômes gastro-intestinaux classiques : nausées, vomissements, douleurs abdominales et diarrhées. Dans la majorité des cas, ces manifestations restent bénignes et disparaissent spontanément en 24 à 48 heures.
Contacté par Tahiti Infos, le tāvana de Rangiroa, Tahuhu Maraeura, indique qu’une trentaine de cas ont été recensés depuis le week-end. “Nous suivons la situation de près, et d’autres cas pourraient encore se déclarer dans la journée”, précise-t-il. Une jeune femme de 17 ans, évacuée sanitaire vers Tahiti dimanche, est décédée ce lundi d’un arrêt cardiaque. Le maire souligne toutefois qu’il est impossible, à ce stade, d’affirmer un lien entre ce décès et la toxi-infection présumée, ajoutant que la jeune fille présentait des antécédents médicaux.
Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, les personnes malades auraient consommé des plats vendus samedi 25 octobre dans le cadre d’une vente de soutien organisée par une église d’Avatoru. L’événement visait à récolter des fonds pour aider un proche de l’Église à financer son évacuation sanitaire prochaine en France. L’annonce de la vente mentionnait des plats de poulet salade russe préparés dans la cuisine de l’église et proposés à emporter.
Le tāvana confirme que cette piste est actuellement examinée par les autorités sanitaires : “C’est une hypothèse mais rien n'est confirmé à ce stade. Une centaine de plats auraient été vendus et environ une trentaine de personnes ont présenté des symptômes similaires pour le moment.” Contactée, une membre de l’Église préférait ne pas commenter la situation, l’enquête étant toujours en cours pour déterminer l’origine exacte de la contamination.
En attendant, la commune appelle à la vigilance et recommande de contacter rapidement le centre médical en cas de vomissements ou diarrhées persistants, de signes de déshydratation, de fièvre élevée ou de présence de sang dans les selles ou vomissements. Une attention particulière est demandée pour les jeunes enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées. Rangiroa ne dispose que de quatre infirmiers et deux médecins généralistes pour assurer la prise en charge sur place.