NOUMEA (NCL), 18 déc 2012 (AFP) - Le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, se rendra mercredi et jeudi à Wallis, dans l'archipel de Wallis et Futuna, pour "témoigner de la solidarité nationale" aux habitants, durement frappés par le cyclone Evan, a indiqué mardi le haut-commissariat en Nouvelle-Calédonie.
Le ministre est attendu mardi soir à Nouméa, distant de 2.000 km de Wallis et Futuna, et embarquera sur le champ à destination du minuscule archipel polynésien de 13.500 habitants.
Dans la nuit du 15 décembre, Wallis a été balayé par le cyclone Evan, qui a engendré des vents à 160 km/h et laissé derrière lui un spectacle de désolation. Seuls deux blessés légers ont été recensés, tandis que Futuna a été épargnée.
Près de 300 bâtiments ont été endommagés, les lignes électriques et téléphoniques ont été arrachées ainsi que de très nombreux arbres.
"La totalité des cultures vivrières est détruite, 134 personnes se sont retrouvées sans toit et ont été relogées et l'électricité n'est rétablie qu'à 20%", a déclaré Albert Dupuy, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie.
De nombreux habitants ont raconté aux médias locaux avoir "eu très peur" et avoir été surpris par la violence du phénomène. A Samoa, Evan a fait cinq morts et dix disparus selon un dernier bilan des autorités et lundi, il a causé d'importants dégâts à Fidji.
Une mission d'évaluation de neuf personnes ainsi qu'1,5 tonne de matériels a été acheminée lundi à Wallis depuis la Nouvelle-Calédonie.
Jeudi, une seconde mission avec trente-trois militaires, trois techniciens en électricité, quatre sapeurs-pompiers et cinq tonnes de frêt s'envolera à son tour.
Composé de trois îles principales, Wallis, Futuna et Alofi, l'archipel de Wallis-et-Futuna est le territoire français le plus éloigné de la métropole.
Le ministre est attendu mardi soir à Nouméa, distant de 2.000 km de Wallis et Futuna, et embarquera sur le champ à destination du minuscule archipel polynésien de 13.500 habitants.
Dans la nuit du 15 décembre, Wallis a été balayé par le cyclone Evan, qui a engendré des vents à 160 km/h et laissé derrière lui un spectacle de désolation. Seuls deux blessés légers ont été recensés, tandis que Futuna a été épargnée.
Près de 300 bâtiments ont été endommagés, les lignes électriques et téléphoniques ont été arrachées ainsi que de très nombreux arbres.
"La totalité des cultures vivrières est détruite, 134 personnes se sont retrouvées sans toit et ont été relogées et l'électricité n'est rétablie qu'à 20%", a déclaré Albert Dupuy, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie.
De nombreux habitants ont raconté aux médias locaux avoir "eu très peur" et avoir été surpris par la violence du phénomène. A Samoa, Evan a fait cinq morts et dix disparus selon un dernier bilan des autorités et lundi, il a causé d'importants dégâts à Fidji.
Une mission d'évaluation de neuf personnes ainsi qu'1,5 tonne de matériels a été acheminée lundi à Wallis depuis la Nouvelle-Calédonie.
Jeudi, une seconde mission avec trente-trois militaires, trois techniciens en électricité, quatre sapeurs-pompiers et cinq tonnes de frêt s'envolera à son tour.
Composé de trois îles principales, Wallis, Futuna et Alofi, l'archipel de Wallis-et-Futuna est le territoire français le plus éloigné de la métropole.