Paris, France | AFP | mardi 01/10/2024 - Le Premier ministre Michel Barnier a énoncé mardi des pistes pour aider le secteur du logement en grave crise, dont le retour du prêt à taux zéro (PTZ) "sur tout le territoire" et la "simplification" du diagnostic de performance énergétique (DPE).
Dans sa déclaration de politique générale, le chef du gouvernement a plaidé en faveur de "mesures rapides pour relancer l'investissement locatif et l'accession à la propriété, notamment pour les primo-accédants, pour lesquels" il s'est dit "favorable à l'extension du prêt à taux zéro sur tout le territoire".
Cette mesure, qui permet un accès plus facile au crédit, est demandée par les professionnels de l'immobilier depuis des mois et pourrait permettre de relancer la construction de logement neufs, et notamment de maisons individuelles dont le niveau est au plus bas depuis 2000.
Pour la construction de logements neufs, le PTZ est actuellement réservé aux zones dite "tendues", qui concernent plus de 1.800 communes.
"D'autre part, nous devons simplifier au maximum les normes qui pèsent sur la construction des logements neufs ou la réhabilitation des anciens", a ajouté Michel Barnier sans plus de précisions.
Le Premier ministre a aussi indiqué que le diagnostic de performance énergétique (DPE) serait "simplifié" et son calendrier "adapté".
Le DPE classe les logements de A à G en fonction de leur consommation d'énergie et de leur impact sur le climat et c'est sur cette base que la loi "Climat et Résilience"de 2021 va interdire progressivement la locations des logements énergivores.
Selon le calendrier actuel, les logements classés G ne pourront plus être loués à partir du 1er janvier 2025, puis les logements F à partir de 2028 et enfin les logements E à partir de 2034.
Un ajustement pourrait donc signifier un report de la date d'interdiction des passoires énergétiques.
Un premier ajustement du mode calcul du DPE est entré en vigueur le 1er juillet dernier concernant les logements de moins de 40 mètres carrés, afin de corriger un "biais" qui désavantageait les petites surfaces.
Sur le volet du logement social, Michel Barnier estime que "les bailleurs doivent pouvoir réexaminer régulièrement la situation de leurs locataires" et veut "donner plus de pouvoir aux maires dans l’attribution" de logements sociaux.
Pour Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé-Pierre, il n'y a "rien de positif pour les mal-logés à retenir du discours".
Le responsable associatif déplore notamment le "report des obligations de rénover les passoires", les "attributions HLM aux mains des maires" et des bailleurs sociaux "abandonnés sans coup de pouce financier".
Dans sa déclaration de politique générale, le chef du gouvernement a plaidé en faveur de "mesures rapides pour relancer l'investissement locatif et l'accession à la propriété, notamment pour les primo-accédants, pour lesquels" il s'est dit "favorable à l'extension du prêt à taux zéro sur tout le territoire".
Cette mesure, qui permet un accès plus facile au crédit, est demandée par les professionnels de l'immobilier depuis des mois et pourrait permettre de relancer la construction de logement neufs, et notamment de maisons individuelles dont le niveau est au plus bas depuis 2000.
Pour la construction de logements neufs, le PTZ est actuellement réservé aux zones dite "tendues", qui concernent plus de 1.800 communes.
"D'autre part, nous devons simplifier au maximum les normes qui pèsent sur la construction des logements neufs ou la réhabilitation des anciens", a ajouté Michel Barnier sans plus de précisions.
Le Premier ministre a aussi indiqué que le diagnostic de performance énergétique (DPE) serait "simplifié" et son calendrier "adapté".
Le DPE classe les logements de A à G en fonction de leur consommation d'énergie et de leur impact sur le climat et c'est sur cette base que la loi "Climat et Résilience"de 2021 va interdire progressivement la locations des logements énergivores.
Selon le calendrier actuel, les logements classés G ne pourront plus être loués à partir du 1er janvier 2025, puis les logements F à partir de 2028 et enfin les logements E à partir de 2034.
Un ajustement pourrait donc signifier un report de la date d'interdiction des passoires énergétiques.
Un premier ajustement du mode calcul du DPE est entré en vigueur le 1er juillet dernier concernant les logements de moins de 40 mètres carrés, afin de corriger un "biais" qui désavantageait les petites surfaces.
Sur le volet du logement social, Michel Barnier estime que "les bailleurs doivent pouvoir réexaminer régulièrement la situation de leurs locataires" et veut "donner plus de pouvoir aux maires dans l’attribution" de logements sociaux.
Pour Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé-Pierre, il n'y a "rien de positif pour les mal-logés à retenir du discours".
Le responsable associatif déplore notamment le "report des obligations de rénover les passoires", les "attributions HLM aux mains des maires" et des bailleurs sociaux "abandonnés sans coup de pouce financier".