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Les gaffes du dirigeant conservateur en Australie: "sex-appel" et "suppositoire"


Les gaffes du dirigeant conservateur en Australie: "sex-appel" et "suppositoire"
SYDNEY, 13 août 2013 (AFP) - Le dirigeant de l'opposition australienne, en campagne pour les élections de septembre, s'est attiré mardi les foudres d'internautes en louant "le sex-appel" d'une candidate parlementaire, et les rires de la presse en se méprenant sur le sens du mot "suppositoire".

Interrogé sur les similarités entre une candidate de son parti à la députation et la parlementaire titulaire de ce siège pendant onze ans, elle aussi de son parti, Tony Abbott a déclaré: "elles sont jeunes, dynamiques, je crois qu'on peut dire qu'elles ont toutes deux du sex-appel, et qu'elles sont très liées à leur région".

Les médias sociaux se sont aussitôt emparés du terme "sex-appel", précédé du mot-dièse (hashtag ou #), pour moquer le candidat de la formation conservatrice, accusé régulièrement de sexisme par son ancienne opposante, Julia Gillard. L'ex-Premier ministre lui avait notamment assuré que s'il voulait voir à quoi ressemblait la misogynie dans l'Australie d'aujourd'hui, il n'avait qu'à se regarder dans un miroir.

La veille, le candidat, réputé pour ses gaffes, s'était emmêlé les pinceaux avec le mot "suppositoire". "Personne, quelle que soit son intelligence, son éducation et son expérience, est le +suppositoire+ de toute la sagesse", avait-il déclaré à propos de son opposant pour les élections, le Premier ministre travailliste actuel, Kevin Rudd.

Rédigé par () le Mercredi 14 Août 2013 à 06:59 | Lu 658 fois
           



Commentaires

1.Posté par tupai le 14/08/2013 12:43 | Alerter
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OZ ils sont graves et incultes !

2.Posté par Henri THEUREAU le 14/08/2013 23:02 | Alerter
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Il a dû dire "suppository" (suppositoire) au lieu de "depository" (dépôt, dépositaire [de toute la sagesse]). C'est vrai qu'au delà de trois syllabes, les mots anglo-saxons ont tendance à être difficile à prononcer, en particulier en Australie, quand on n'a pas fait de longues études. Mais le suppositoire ne fait pas partie de la culture anglo-saxone : ils ne l'utilisent quasi jamais, et quand ils en parlent, c'est généralement pour se moquer de nous, qui ferions une fixation aussi anale qu'infantile... Se mettre des trucs dans le trou-de-balle, et sous prétexte de se soigner en plus, n'y a que les Froggies pour inventer des trucs pareils!