Tahiti, le 3 septembre 2025 - Le Hilton accueille la 4e édition du salon des créateurs depuis ce mercredi jusqu'à samedi placé cette année sous le thème du “voyage dans la tradition, l'artisanat à travers le temps et l'espace”. L'occasion de mettre en avant de nouveaux talents dans différentes disciplines. Ils sont 28 exposants, dont 21 participent à un concours avec, à la clé, un chèque de 100 000 francs pour le 1er prix. Des ateliers créatifs sont aussi proposés au public qui veulent s'essayer à ces savoirs traditionnels.
Les visiteurs affluaient déjà en nombre, ce mercredi matin, dans la salle de réception du Hilton Faa'a pour venir découvrir les artisans qui exposent leurs créations jusqu'à samedi. Pour cette 4e édition du salon des créateurs, 21 artisans traditionnels ont été retenus pour participer à un concours et sont répartis en quatre catégories : huit artisans pour la “sculpture-gravure”, six en “bijouterie traditionnelle”, cinq en “étoffe” et deux en “vannerie”. Cinq d'entre eux viennent des Marquises, Raiatea, Rimatara et Rurutu.
Un jury majoritairement composé d'artisans a déjà noté les œuvres pour les quatre premiers prix de chaque catégorie. Mais le public aussi a son mot à dire. Les visiteurs peuvent voter pour leur œuvre préférée sur place ou en se rendant sur www.artisanat.pf. “Les notes du jury comptent pour 80 % et celles du public pour 20 %. Le premier prix de chaque catégorie, c'est un trophée bien sûr, mais aussi un chèque de 100 000 francs. Il y a aussi un prix Jeune espoir de l'artisanat traditionnel qui représente 60 000 francs avec un billet d'avion pour aller dans les îles”, explique Vanessa Cuneo, responsable développement et communication du service de l'artisanat traditionnel.
Le salon des créateurs, c'est jusqu'à samedi au Hilton. Tifaifai, vêtements, objets décoratifs en bois, nacre, sculptés ou pas, bijoux originaux, paniers tressés... il y en a pour tous les goûts et tous les portefeuilles.
Les visiteurs affluaient déjà en nombre, ce mercredi matin, dans la salle de réception du Hilton Faa'a pour venir découvrir les artisans qui exposent leurs créations jusqu'à samedi. Pour cette 4e édition du salon des créateurs, 21 artisans traditionnels ont été retenus pour participer à un concours et sont répartis en quatre catégories : huit artisans pour la “sculpture-gravure”, six en “bijouterie traditionnelle”, cinq en “étoffe” et deux en “vannerie”. Cinq d'entre eux viennent des Marquises, Raiatea, Rimatara et Rurutu.
Un jury majoritairement composé d'artisans a déjà noté les œuvres pour les quatre premiers prix de chaque catégorie. Mais le public aussi a son mot à dire. Les visiteurs peuvent voter pour leur œuvre préférée sur place ou en se rendant sur www.artisanat.pf. “Les notes du jury comptent pour 80 % et celles du public pour 20 %. Le premier prix de chaque catégorie, c'est un trophée bien sûr, mais aussi un chèque de 100 000 francs. Il y a aussi un prix Jeune espoir de l'artisanat traditionnel qui représente 60 000 francs avec un billet d'avion pour aller dans les îles”, explique Vanessa Cuneo, responsable développement et communication du service de l'artisanat traditionnel.
Le salon des créateurs, c'est jusqu'à samedi au Hilton. Tifaifai, vêtements, objets décoratifs en bois, nacre, sculptés ou pas, bijoux originaux, paniers tressés... il y en a pour tous les goûts et tous les portefeuilles.
Marie Teriirere : “Je veux inspirer les jeunes à se lancer”
“Je viens de l'île de Fatu Hiva aux Marquises et c'est la première fois que je participe à ce salon. J'anime aussi un atelier créatif où j'apprends à dessiner et à peindre sur du tapa avec des pinceaux faits maison à base de pics à brochette avec, au bout, un bout de mèche de cheveux que j'ai attaché à du fil à coudre. Il faut savoir que ce sont en grande majorité les femmes qui travaillent le tapa. C'est aussi la première fois que je participe à un concours avec un thème imposé et quand je l'ai entendu – ‘réinventer la tradition en voyageant dans le temps et l'espace’ – j'ai tout de suite vu une robe en tapa. Ça m'a pris un mois pour la confectionner, j'ai tout fait toute seule. Je n'ai pas réussi à trouver de jeunes qui veulent m'aider. Aux Marquises, ils ne savent même pas que je suis là (rires). Pour moi, ce salon, c'est vraiment pour faire connaître mon activité et inspirer les jeunes à se lancer.”
Moerava Champsavoir et ses “pics à cheveux Heiva”
“Je présente des pics à cheveux inspirés sur le thème du Heiva. Je fais aussi des bracelets en bois, de différentes essences que je grave à la main, avec des mini-gouges. Et puis je propose aussi des appliques murales ou des boîtes que j'ai fabriquées moi-même, de la plaque de bois jusqu'à la gravure à la main. De A à Z. C'est la deuxième fois que je participe à ce salon. Ça me permet de rencontrer d'autres artisans, de partager avec eux, d'avoir les retours aussi des visiteurs, et ça c'est très important. Pour l'instant, je montre mes créations et je vends sur Facebook, mais aussi à la galerie Anuanua à Raiatea.”
Poerani Hoiore, une jeune diplômée qui en veut
“J'ai 23 ans et j'ai eu mon diplôme cette année. Je suivais une formation depuis 2023 au centre des métiers d'art et j'ai donc décidé de me lancer dans l'artisanat. Pour l'instant, c'est un peu compliqué, je n'ai pas encore de boutique physique mais j'ai un petit stockage à l'atelier Prokop et j'essaie de vendre sur Facebook. Je fais de la gravure sur bois et sur nacre sur des objets ou des bijoux, et aussi des hauts reliefs en bois. Ce salon va me servir de tremplin j'espère.”