Tahiti, le 11 décembre 2025 - Plus de 20 jours après le début de la grève des contrôleurs aériens au centre de contrôle de l’aéroport de Tahiti-Faa’a, ces derniers viennent de stopper leur mouvement, pour le reprendre dans quelques jours.
Depuis le 19 novembre dernier, les agents du contrôle aérien de l’aéroport de Tahiti-Faa’a mènent une grève à l’initiative de l’USAC-CGT pour demander une amélioration de leurs conditions de travail, des recrutements, et un classement en liste 5 du centre de contrôle. Plusieurs points bloquent depuis trois semaines et les dernières négociations, le 5 novembre dernier, n’ont pas permis aux différentes parties de se mettre d’accord.
L’État de son côté a proposé l’organisation d’une mission de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD) ainsi que la possibilité de reprendre la formation des stagiaires contrôleurs pour répondre à la problématique de sous-effectif pointée dans les revendications. Des propositions toutes deux refusées par la CGT.
Jeudi, sur son site internet, la CGT faisait part de son inquiétude quant à la “non-validation” des demandes de congés pour le mois de janvier, “pourtant déposés antérieurement” au préavis de grève, ce que le syndicat dénonce comme “un moyen de pression”.
Aussi, “pour mettre fin à ce chantage”, explique l’USAC-CGT, “et dans une volonté d’apaisement, la section locale a levé son préavis illimité”. Une fin de grève qui n’est pas une conclusion en soit puisque “un nouveau préavis de grève couvrant la période du 16 au 31 décembre a été déposé” ce jeudi. Le syndicat précise même que les agents qui se sont déclarés grévistes pour la période du 10 au 15 décembre sont couverts par le préavis de grève.
Finalement, rien ne change sur le front social à la tour de contrôle de Tahiti-Faa’a, dont le fonctionnement est toujours assuré par les non-grévistes et les réquisitions mises en place par l’État.
Les grévistes demandent toujours le strict respect des règles du dialogue social au sein de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), le strict respect du droit à la déconnexion des agents, la création de trois postes supplémentaires, le classement du centre de contrôle de Tahiti en liste 5, le respect strict du cadre réglementaire de travail (32 heures hebdomadaires et 1.420 heures annuelles), la garantie écrite sur la mise en œuvre du contrôle de présence et des 18 jours de récupérations associées, et la création d’une véritable salle de repos sur place.
Depuis le 19 novembre dernier, les agents du contrôle aérien de l’aéroport de Tahiti-Faa’a mènent une grève à l’initiative de l’USAC-CGT pour demander une amélioration de leurs conditions de travail, des recrutements, et un classement en liste 5 du centre de contrôle. Plusieurs points bloquent depuis trois semaines et les dernières négociations, le 5 novembre dernier, n’ont pas permis aux différentes parties de se mettre d’accord.
L’État de son côté a proposé l’organisation d’une mission de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD) ainsi que la possibilité de reprendre la formation des stagiaires contrôleurs pour répondre à la problématique de sous-effectif pointée dans les revendications. Des propositions toutes deux refusées par la CGT.
Jeudi, sur son site internet, la CGT faisait part de son inquiétude quant à la “non-validation” des demandes de congés pour le mois de janvier, “pourtant déposés antérieurement” au préavis de grève, ce que le syndicat dénonce comme “un moyen de pression”.
Aussi, “pour mettre fin à ce chantage”, explique l’USAC-CGT, “et dans une volonté d’apaisement, la section locale a levé son préavis illimité”. Une fin de grève qui n’est pas une conclusion en soit puisque “un nouveau préavis de grève couvrant la période du 16 au 31 décembre a été déposé” ce jeudi. Le syndicat précise même que les agents qui se sont déclarés grévistes pour la période du 10 au 15 décembre sont couverts par le préavis de grève.
Finalement, rien ne change sur le front social à la tour de contrôle de Tahiti-Faa’a, dont le fonctionnement est toujours assuré par les non-grévistes et les réquisitions mises en place par l’État.
Les grévistes demandent toujours le strict respect des règles du dialogue social au sein de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), le strict respect du droit à la déconnexion des agents, la création de trois postes supplémentaires, le classement du centre de contrôle de Tahiti en liste 5, le respect strict du cadre réglementaire de travail (32 heures hebdomadaires et 1.420 heures annuelles), la garantie écrite sur la mise en œuvre du contrôle de présence et des 18 jours de récupérations associées, et la création d’une véritable salle de repos sur place.