Les 13 lots mis aux enchères (trois voitures, deux jet-skis, une remorque, une roulotte, un scooter et quatre montres de luxe) viennent tous de saisies issues de procédures judiciaires.
Tahiti, le 2 décembre 2025 - Une vente exceptionnelle de biens mobiliers de l’État se déroulera ce jeudi chez AGM remorquage à Papeete.
Ces biens ne sont pas issus du parc mobilier de l’État, mais la vente est organisée pour le compte de l’Agrasc (Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués) et les biens sont directement issus des procédures judicaires passées, principalement d’anciens avoirs de trafiquants de drogue au Fenua, condamnés par la justice.
Cette vente, ouverte à 8 heures pour la visite des lots, avec des enchères débutant à 8h30, n’est pas une première en Polynésie française. Les 13 lots mis aux enchères (trois voitures, deux jet-skis, une remorque, une roulotte, un scooter et quatre montres de luxe) viennent tous de saisies issues de procédures judiciaires. Le détail des biens est à consulter sur le site internet du haut-commissariat.
En 2023, ces ventes avaient cumulé 90 millions de francs. Seize millions de francs en 2024 et cette année, déjà, le total de 100 millions de francs a déjà été dépassé avant même la vente de jeudi. Une montée en puissance liée à l’activité judiciaire, mais aussi à la diversification des dépenses des justiciables. “150 biens mobiliers ont ainsi été vendus ces trois dernières année”,tient à rappeler Franck Blettery, directeur général des Finances publiques, qui a déjà piloté trois autres ventes de ce type en 2025. Des ventes qui vont de la voiture au petit électroménager.
“C’est un événement important”, tient à rappeler Frédéric Benet-Chambellan, procureur général qui distingue les biens mis en vente dans le cas de deux faits distincts : la saisie, dans le cadre de la procédure et la confiscation qui fait suite à la prononciation d’une peine. “Cette vente a aussi un effet dissuasif sur les délinquants. On peut tout saisir quand ces produits proviennent de la délinquance.”
Les biens mobiliers sont les plus nombreux, mais un bien immobilier (immeuble, maison, appartement ou terrain) sera mis en vente l’année prochaine, là encore fruit de la délinquance.
L’argent des ventes ira dans le budget général de l’Etat et une partie, via des fonds, ira pour certaines causes comme la lutte contre les addictions ou encore le remboursement des victimes potentielles.
“C’est aussi une façon de prévenir les délinquants de ce qui les attend”, poursuit la procureure de la République auprès du tribunal de première instance, Solène Belaouar. “Souvent, les délinquants calculent leurs peines avant leur condamnation, en se disant qu’en sortant de prison, ils auront malgré tout des biens qui les attendent. Eh bien non. Ils sont vendus.”
Cette vente, médiatisée pour l’occasion, vient aussi montrer aux trafiquants le renforcement de l’action de l’État dans la traque qui est mise en place à leur encontre. Une occasion pour le haut-commissaire, Alexandre Rochatte, d’annoncer que sur tout le mois de décembre, des contrôles de stupéfiants vont être mis en place, partout, sur toutes les îles avec quelques 300 membres des forces de l’ordre sur le terrain.
Ces biens ne sont pas issus du parc mobilier de l’État, mais la vente est organisée pour le compte de l’Agrasc (Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués) et les biens sont directement issus des procédures judicaires passées, principalement d’anciens avoirs de trafiquants de drogue au Fenua, condamnés par la justice.
Cette vente, ouverte à 8 heures pour la visite des lots, avec des enchères débutant à 8h30, n’est pas une première en Polynésie française. Les 13 lots mis aux enchères (trois voitures, deux jet-skis, une remorque, une roulotte, un scooter et quatre montres de luxe) viennent tous de saisies issues de procédures judiciaires. Le détail des biens est à consulter sur le site internet du haut-commissariat.
En 2023, ces ventes avaient cumulé 90 millions de francs. Seize millions de francs en 2024 et cette année, déjà, le total de 100 millions de francs a déjà été dépassé avant même la vente de jeudi. Une montée en puissance liée à l’activité judiciaire, mais aussi à la diversification des dépenses des justiciables. “150 biens mobiliers ont ainsi été vendus ces trois dernières année”,tient à rappeler Franck Blettery, directeur général des Finances publiques, qui a déjà piloté trois autres ventes de ce type en 2025. Des ventes qui vont de la voiture au petit électroménager.
“C’est un événement important”, tient à rappeler Frédéric Benet-Chambellan, procureur général qui distingue les biens mis en vente dans le cas de deux faits distincts : la saisie, dans le cadre de la procédure et la confiscation qui fait suite à la prononciation d’une peine. “Cette vente a aussi un effet dissuasif sur les délinquants. On peut tout saisir quand ces produits proviennent de la délinquance.”
Les biens mobiliers sont les plus nombreux, mais un bien immobilier (immeuble, maison, appartement ou terrain) sera mis en vente l’année prochaine, là encore fruit de la délinquance.
L’argent des ventes ira dans le budget général de l’Etat et une partie, via des fonds, ira pour certaines causes comme la lutte contre les addictions ou encore le remboursement des victimes potentielles.
“C’est aussi une façon de prévenir les délinquants de ce qui les attend”, poursuit la procureure de la République auprès du tribunal de première instance, Solène Belaouar. “Souvent, les délinquants calculent leurs peines avant leur condamnation, en se disant qu’en sortant de prison, ils auront malgré tout des biens qui les attendent. Eh bien non. Ils sont vendus.”
Cette vente, médiatisée pour l’occasion, vient aussi montrer aux trafiquants le renforcement de l’action de l’État dans la traque qui est mise en place à leur encontre. Une occasion pour le haut-commissaire, Alexandre Rochatte, d’annoncer que sur tout le mois de décembre, des contrôles de stupéfiants vont être mis en place, partout, sur toutes les îles avec quelques 300 membres des forces de l’ordre sur le terrain.