Imbattables à la course de porteurs de fruits, les Australes seront une nouvelle fois attendues pour ce Heiva Tu'aro Ma'ohi 2025 !
Tahiti, le 8 juillet 2025 - La Fédération des sports et jeux traditionnels invite le grand public les 12 et 13 juillet, au parc Vairai, de 9 à 16 heures, pour assister aux spectaculaires épreuves du Heiva Tū'aro Mā'ohi 2025. Des festivités qui se poursuivront le 14 juillet, avenue Pouvana'a a Oopa, avec les courses de porteurs de fruits, programmées à 15 heures. Du côté de l'organisation, on annonce une belle compétition où seront mis à l'honneur “authenticité” et “partage”.
L'événement ne cesse de grandir et d'attiser la curiosité du grand public, d'ici ou d'ailleurs. Encadré, structuré et résolument divertissant, le Heiva Tū'aro Mā'ohi s'érige aujourd'hui comme la compétition de référence des sports et jeux traditionnels. Et à ce titre, il réunit chaque année l'ensemble des 'aito du triangle polynésien : Hawaii, Samoa, îles Cook, Rapa Nui ou encore Nouvelle-Zélande. Des délégations toujours plus nombreuses, toujours plus entraînées, qui ont à cœur de venir se jauger face à leurs cousins mā'ohi. “Aujourd'hui, notre sport se pratique à l'international et, à ce titre, nous avons à cœur d'homologuer les performances des athlètes”, souligne Enoch Laughlin, président de la Fédération des sports et jeux traditionnels. “Nous avons des temps de référence et qui, justement, servent à la préparation des différents 'aito du triangle polynésien en amont de la compétition.”
Un engouement qui, aujourd'hui, gagne du terrain : “Depuis un an, les îles Marquises se sont mises sérieusement à la pratique des Tū'aro Mā'ohi et nous observons déjà de belles performances de leur part”, constate Enoch Laughlin. “Je pense par exemple au soulever de pierre où, vu les chronos, nous allons assister à une très belle compétition.” Mais si les Marquises comptent marquer cette édition 2025 du Heiva Tū'aro Mā'ohi, le président de la fédération relativise. Il le sait, les champions en titre n'ont aucune intention de céder leur trône : “Nous avons de grosses délégations de lanceurs de javelot qui nous viennent des Tuamotu, des îles de Ana'a, de Niau, de Makemo ou encore de Rangiroa. Nous attendons aussi, entre autres, nos 'aito des Australes qui viennent pour les courses de porteurs de fruits, notamment dans la catégorie reine des 50 kg. Les îles Sous-le-Vent sont une fois de plus très attendues du côté des épreuves du coprah. Voici quelques exemples pour ne citer qu'eux, mais nous n'oublions pas toutes les autres îles qui contribuent à la richesse de cet événement.”
La tradition avant tout
Et cette année, plus que jamais, l'organisation insiste sur le caractère authentique de l'événement. Pas de débardeur, collant ou autre. Les athlètes devront uniquement se vêtir de couronnes et pareu : “On tient à rappeler cet attachement à la langue et aussi aux tenues. C'est important”, insiste Enoch Laughlin. “Ça n'a aucun sens de courir avec des tennis. On le voit avec le Tiurai de va'a où, avant, la tenue était exigée : la couronne et le pareu. Aujourd'hui, ça commence à disparaître. Nous, on tient et on veut absolument préserver cette authenticité qui est la nôtre : nos tenues, notre façon d'être et, surtout, le partage !” Pour la fédération, hors de question de dissocier la culture de la compétition : “Le sport traditionnel n'est pas un sport traditionnel sans cet aspect culturel. Avant chaque épreuve, dorénavant, que ce soit lors du Heiva, des différentes compétitions ou à l'école, nous rappelons sans cesse ce qu'est le Tū'aro Mā'ohi. C'est d'abord une activité du quotidien. Dans les îles, certains vivent du coprah. D'autres, vivent du pape ha'ari. C'est sportif, mais on tient à rappeler cet aspect culturel.”
L'événement ne cesse de grandir et d'attiser la curiosité du grand public, d'ici ou d'ailleurs. Encadré, structuré et résolument divertissant, le Heiva Tū'aro Mā'ohi s'érige aujourd'hui comme la compétition de référence des sports et jeux traditionnels. Et à ce titre, il réunit chaque année l'ensemble des 'aito du triangle polynésien : Hawaii, Samoa, îles Cook, Rapa Nui ou encore Nouvelle-Zélande. Des délégations toujours plus nombreuses, toujours plus entraînées, qui ont à cœur de venir se jauger face à leurs cousins mā'ohi. “Aujourd'hui, notre sport se pratique à l'international et, à ce titre, nous avons à cœur d'homologuer les performances des athlètes”, souligne Enoch Laughlin, président de la Fédération des sports et jeux traditionnels. “Nous avons des temps de référence et qui, justement, servent à la préparation des différents 'aito du triangle polynésien en amont de la compétition.”
Un engouement qui, aujourd'hui, gagne du terrain : “Depuis un an, les îles Marquises se sont mises sérieusement à la pratique des Tū'aro Mā'ohi et nous observons déjà de belles performances de leur part”, constate Enoch Laughlin. “Je pense par exemple au soulever de pierre où, vu les chronos, nous allons assister à une très belle compétition.” Mais si les Marquises comptent marquer cette édition 2025 du Heiva Tū'aro Mā'ohi, le président de la fédération relativise. Il le sait, les champions en titre n'ont aucune intention de céder leur trône : “Nous avons de grosses délégations de lanceurs de javelot qui nous viennent des Tuamotu, des îles de Ana'a, de Niau, de Makemo ou encore de Rangiroa. Nous attendons aussi, entre autres, nos 'aito des Australes qui viennent pour les courses de porteurs de fruits, notamment dans la catégorie reine des 50 kg. Les îles Sous-le-Vent sont une fois de plus très attendues du côté des épreuves du coprah. Voici quelques exemples pour ne citer qu'eux, mais nous n'oublions pas toutes les autres îles qui contribuent à la richesse de cet événement.”
La tradition avant tout
Et cette année, plus que jamais, l'organisation insiste sur le caractère authentique de l'événement. Pas de débardeur, collant ou autre. Les athlètes devront uniquement se vêtir de couronnes et pareu : “On tient à rappeler cet attachement à la langue et aussi aux tenues. C'est important”, insiste Enoch Laughlin. “Ça n'a aucun sens de courir avec des tennis. On le voit avec le Tiurai de va'a où, avant, la tenue était exigée : la couronne et le pareu. Aujourd'hui, ça commence à disparaître. Nous, on tient et on veut absolument préserver cette authenticité qui est la nôtre : nos tenues, notre façon d'être et, surtout, le partage !” Pour la fédération, hors de question de dissocier la culture de la compétition : “Le sport traditionnel n'est pas un sport traditionnel sans cet aspect culturel. Avant chaque épreuve, dorénavant, que ce soit lors du Heiva, des différentes compétitions ou à l'école, nous rappelons sans cesse ce qu'est le Tū'aro Mā'ohi. C'est d'abord une activité du quotidien. Dans les îles, certains vivent du coprah. D'autres, vivent du pape ha'ari. C'est sportif, mais on tient à rappeler cet aspect culturel.”