Construit en 1984 et entré en service actif en 1985, le Maroa a d’abord servi au Centre d’expérimentation du Pacifique (CEP).
TAHITI, le 31 juillet 2025 – Jeudi dernier, le remorqueur portuaire côtier (RPC) Maroa a officiellement tiré sa révérence. Affecté à la base navale de Papeete depuis 1998, il a été retiré du service actif après plus de 40 ans de service. Dans l’attente de l’arrivée de remorqueurs de nouvelle génération, c’est le RPC Manini qui assurera l’intérim à la base navale.
“Avec un équipage d’environ huit marins, le navire a incarné une présence discrète mais essentielle de la Marine dans les eaux polynésiennes.” C’est par ces mots, publiés sur les réseaux sociaux, que les Forces armées en Polynésie française (FAPF) ont rendu hommage au Maroa.
Construit en 1984, le Maroa – du nom du poisson chirurgien zébré – a d’abord servi au Centre d’expérimentation du Pacifique (CEP) avant d’être transféré à la base navale de Papeete en 1998 où il sera démantelé. Il a depuis assuré de nombreuses missions logistiques et de soutien maritime dans les archipels polynésiens.
Parmi ses opérations les plus marquantes, on peut citer le remorquage du caboteur Saint-Xavier-Maris-Stella IV en février 2021. En panne moteur au large de Rangiroa, le navire avait été tracté sur près de 250 milles nautiques, en plus de 60 heures. Une “performance logistique et humaine remarquable”, selon les FAPF.
Fait insolite et touchant : la chienne mascotte du bord, Tiare, a été promue “premier maître” à titre posthume.
Des remorqueurs nouvelle génération attendus
Malgré ce départ, les FAPF assurent que “la continuité opérationnelle sera assurée par les nouvelles unités, notamment les remorqueurs de type RP 30, dans un contexte régional toujours plus exigeant”. Toutefois, la date d'arrivée de ces nouveaux remorqueurs reste encore éloignée. Le programme RP 30/RPC 30 a en effet été interrompu en raison d’une hausse des coûts. La Direction générale de l’armement (DGA) a donc relancé, en avril dernier, un nouvel appel d’offres pour doter la Marine nationale de remorqueurs portuaires, en métropole comme en outre-mer. “Le nouveau programme est en cours de mise en œuvre et devrait être progressivement déployé à partir de 2027”, indiquent les FAPF.
En attendant, c’est le vénérable RPC Manini, en service à Tahiti depuis 1986, qui tiendra le cap.
“Avec un équipage d’environ huit marins, le navire a incarné une présence discrète mais essentielle de la Marine dans les eaux polynésiennes.” C’est par ces mots, publiés sur les réseaux sociaux, que les Forces armées en Polynésie française (FAPF) ont rendu hommage au Maroa.
Construit en 1984, le Maroa – du nom du poisson chirurgien zébré – a d’abord servi au Centre d’expérimentation du Pacifique (CEP) avant d’être transféré à la base navale de Papeete en 1998 où il sera démantelé. Il a depuis assuré de nombreuses missions logistiques et de soutien maritime dans les archipels polynésiens.
Parmi ses opérations les plus marquantes, on peut citer le remorquage du caboteur Saint-Xavier-Maris-Stella IV en février 2021. En panne moteur au large de Rangiroa, le navire avait été tracté sur près de 250 milles nautiques, en plus de 60 heures. Une “performance logistique et humaine remarquable”, selon les FAPF.
Fait insolite et touchant : la chienne mascotte du bord, Tiare, a été promue “premier maître” à titre posthume.
Des remorqueurs nouvelle génération attendus
Malgré ce départ, les FAPF assurent que “la continuité opérationnelle sera assurée par les nouvelles unités, notamment les remorqueurs de type RP 30, dans un contexte régional toujours plus exigeant”. Toutefois, la date d'arrivée de ces nouveaux remorqueurs reste encore éloignée. Le programme RP 30/RPC 30 a en effet été interrompu en raison d’une hausse des coûts. La Direction générale de l’armement (DGA) a donc relancé, en avril dernier, un nouvel appel d’offres pour doter la Marine nationale de remorqueurs portuaires, en métropole comme en outre-mer. “Le nouveau programme est en cours de mise en œuvre et devrait être progressivement déployé à partir de 2027”, indiquent les FAPF.
En attendant, c’est le vénérable RPC Manini, en service à Tahiti depuis 1986, qui tiendra le cap.
Le RPC Maroa en quelques chiffres :
- Il a parcouru 80 000 nautiques, soit 150 000 kilomètres, ce qui équivaut à près de quatre fois le tour de la Terre
- 200 missions de surveillance maritime dans l’archipel des îles Sous-le-vent et des Tuamotu
- 25 commandants dont autant d’équipages
- Il a parcouru 80 000 nautiques, soit 150 000 kilomètres, ce qui équivaut à près de quatre fois le tour de la Terre
- 200 missions de surveillance maritime dans l’archipel des îles Sous-le-vent et des Tuamotu
- 25 commandants dont autant d’équipages
Quelles sont les missions d'un remorqueur portuaire de la Marine ?
Remorquage de navires civils ou militaires ; Assistance portuaire et manœuvres au sein du Port autonome de Papeete ; Lutte contre la pollution maritime ; Soutien à la logistique inter-îles ; Participation à des exercices de sécurité civile (ex. : Marara) ; Secours et sauvetage en mer (notamment remorquage de caboteurs en détresse).
Remorquage de navires civils ou militaires ; Assistance portuaire et manœuvres au sein du Port autonome de Papeete ; Lutte contre la pollution maritime ; Soutien à la logistique inter-îles ; Participation à des exercices de sécurité civile (ex. : Marara) ; Secours et sauvetage en mer (notamment remorquage de caboteurs en détresse).