L’élue dénonce un manque de places de parking au CHPF (Crédit : archive/capture écran).
Tahiti, le 19 novembre 2025 – Stationnement compliqué au centre hospitalier de Taaone, ce mercredi matin. C’est ce qu’a constaté Hinamoeura Cross-Morgant qui devait passer un examen médical, mais qui a dû rebrousser chemin faute de place de parking. “Oui à la culture, mais pas au détriment de nos soins”, déplore la représentante à l’assemblée sur les réseaux sociaux à propos des animations organisées pour Matari’i i ni’a. La directrice du CHPF, Hani Teriipaia, défend l’esprit de “cohésion” des agents et “d’accueil bienveillant” des patients associé à ces célébrations, d’autant que la saturation du parking résulte de la “très forte activité médicale actuelle”. Des solutions seraient d’ailleurs à l’étude.
Le temps était à l’orage ce mercredi. Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, la représentante à l’assemblée de la Polynésie française Hinamoeura Cross-Morgant a partagé sa mésaventure au centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF). Arrivée en voiture vers 10 heures pour un examen médical, elle a fini par “jeter l’éponge”. “J’ai tourné 30 minutes dans le parking sans trouver une seule place. On m’a expliqué que c’était dû aux événements organisés à l’intérieur de l’hôpital pour Matari’i i ni’a. Donc la promotion d’un nouveau jour férié culturel prime sur l’accès aux soins ? Honnêtement, je n’arrive pas à comprendre. On inaugure des stèles, on pose des cailloux, on organise des animations, mais on oublie les malades, ceux qui viennent pour se soigner”, dénonce-t-elle dans sa publication, indiquant qu’elle retenterait sa chance plus tard.
Son “agacement” concerne plus largement la communication à l’œuvre depuis le début de la semaine, marquée par l’inauguration de la stèle Te Va’a ora nō Taaone ce lundi. “Un événement tape-à-l’œil pour cacher la misère du CHPF, (...) soi-disant pour mettre la culture au centre du bien-être du malade”, dénonce l’élue du Tavini qui, comme à son habitude, ne mâche pas ses mots au sujet de la santé, y compris contre son camp. “Nous sommes malades, nous voulons nous faire soigner. On n’a pas envie d’aller tresser un panier en plein milieu de la nef !” poursuit-elle. La veille, elle avait déjà relayé une publication du collectif Tū Mana Ora qui réunit des patients atteints du cancer, lequel espérait “que cette abondance nous amène les moyens et les médecins que nous attendons tous”.
Le temps était à l’orage ce mercredi. Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, la représentante à l’assemblée de la Polynésie française Hinamoeura Cross-Morgant a partagé sa mésaventure au centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF). Arrivée en voiture vers 10 heures pour un examen médical, elle a fini par “jeter l’éponge”. “J’ai tourné 30 minutes dans le parking sans trouver une seule place. On m’a expliqué que c’était dû aux événements organisés à l’intérieur de l’hôpital pour Matari’i i ni’a. Donc la promotion d’un nouveau jour férié culturel prime sur l’accès aux soins ? Honnêtement, je n’arrive pas à comprendre. On inaugure des stèles, on pose des cailloux, on organise des animations, mais on oublie les malades, ceux qui viennent pour se soigner”, dénonce-t-elle dans sa publication, indiquant qu’elle retenterait sa chance plus tard.
Son “agacement” concerne plus largement la communication à l’œuvre depuis le début de la semaine, marquée par l’inauguration de la stèle Te Va’a ora nō Taaone ce lundi. “Un événement tape-à-l’œil pour cacher la misère du CHPF, (...) soi-disant pour mettre la culture au centre du bien-être du malade”, dénonce l’élue du Tavini qui, comme à son habitude, ne mâche pas ses mots au sujet de la santé, y compris contre son camp. “Nous sommes malades, nous voulons nous faire soigner. On n’a pas envie d’aller tresser un panier en plein milieu de la nef !” poursuit-elle. La veille, elle avait déjà relayé une publication du collectif Tū Mana Ora qui réunit des patients atteints du cancer, lequel espérait “que cette abondance nous amène les moyens et les médecins que nous attendons tous”.
“Pas au détriment de nos soins”
Hinamoeura Cross-Morgant interpelle le ministre de la Santé et la directrice du CHPF : “Oui à la culture, oui à la justification de votre jour férié, mais pas au détriment de nos soins, pas au détriment du bien-être du malade (...) Ce n’est pas normal !” Plusieurs usagers, eux-mêmes confrontés dernièrement à ce manque de places de stationnement, ont indiqué s’orienter vers le parking du parc Aorai Tini Hau.
Hani Teriipaia a répondu en début de soirée sur les réseaux sociaux. La directrice du CHPF a apporté plusieurs précisions, dont l’absence d’événement particulier ce mercredi en dehors de “quelques animations culturelles légères”. En réalité, “la saturation du parking (...) est malheureusement quotidienne depuis plusieurs mois, liée à la très forte activité médicale actuelle”, explique la cheffe de l’établissement où le niveau 2 de tension hospitalière est activé avec plus de 120 admissions par jour aux urgences et un taux d’occupation des lits supérieur à 100 %. Concernant Matari’i i ni’a, Hani Teriipaia défend une semaine culturelle “pensée pour renforcer la cohésion des équipes et l’accueil bienveillant des patients dans un contexte particulièrement difficile”, une démarche saluée “par de nombreux retours très positifs de patients et de leurs familles”. “Nous entendons parfaitement votre colère et nous prenons très au sérieux la question de l’accès et du stationnement. Des solutions durables (navettes, parkings relais, bus dédié, co-voiturage) sont à l’étude avec nos autorités et d’autres services du Pays”, conclut la directrice du CHPF.