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Le nouveau BSEO fait un focus sur le phare de la pointe Vénus


PAPEETE, le 24 septembre 2018 - Le Bulletin de la Société des études océaniennes (BSEO) de mai à août 2018 est disponible. Il a pour thème la recherche, l'histoire et les traditions. Au sommaire se trouve un texte remarqué sur le phare de la pointe vénus à Tahiti. Un monument dont les publications sont quasi inexistantes.

À sa sortie, le Bulletin de la Société des études océaniennes (BSEO) s'est fait remarquer. "C'est vrai que les lecteurs sont attirés par le texte sur le phare de la pointe Vénus", confirme Jean Kape, le président de la SEO. Une société fondée le 1er janvier 1917 et qui se trouve désormais installée au service du patrimoine archivistique et audiovisuel.

Rédigé par le docteur en histoire au centre de recherches historiques de l'ouest (Lorient), Robert Veccalla, le texte démarre par ces quelques lignes : "Les publications sur le phare de la pointe vénus sont quasi inexistantes et les informations parcellaires sur ses origines sont douteuses".

"C'est des rares monuments historiques maritimes de la Polynésie française. Il n'a laissé que très peu de traces écrites ou graphiques. À la différence de son homologue français du pacifique, le phare Amédée en Nouvelle-Calédonie qui, lui, est très bien documenté".

Robert Veccalla a entrepris des recherches en archives à Tahiti, aux Archives nationales à Paris et d'outre-mer à Aix-en-Provence mais aussi à Saint-Pierre et Miquelon et en Écosse. Il livre le fruit de ses travaux en neuf pages documentées.

Dans ce nouvel exemplaire du bulletin se trouve également un texte sur les rites d'adoption dans la société tahitienne traditionnelle, sur les guerriers de l'atoll de Tatakoto (art de la guerre aux Tuamotu et réflexion ethno-historique sur les divisions de l'archipel ou bien encore sur les archives à Oslo qui pourrait présenter un intérêt dans l'affaire Pouvana'a.

Les articles du bulletin sont, comme d'habitude, sélectionnés par un comité qui veille aux travaux effectués et la pertinence du sujet mais également à la légitimité des auteurs. Pour ce numéro, cinq contributeurs ont signé des textes en plus de Robert Veccalla : Carole Atem, Bernard Pichevin, Florian Prévost, Bernard Salvat et Johannes Stenberg.

Rédigé par Delphine Barrais le Lundi 24 Septembre 2018 à 10:32 | Lu 1088 fois