Tahiti, le 13 novembre 2025 – L'élue du Tavini Maite Hauata Ah-Min, et la représentante du Tapura, Tepuaraurii Teriitahi, ont interpellé le ministre de l'Education sur la situation du principal du collège de Tubuai qui suscite beaucoup d'émotion sur place. Elles ont toutes deux demandé à Ronny Teriipaia de s'expliquer sur les raisons qui ont conduit à la suspension de Willy Vaiho. Le ministre n'a toujours pas répondu sur le fond, renvoyant la balle à l'Etat, appelant au calme, et rappelant à l'ordre le tavana Fernand Tahiata, garant de l'ordre public.
La suspension à titre conservatoire du principal du collège Mataura de Tubuai continue de susciter l'incompréhension. Sur place déjà, où une centaine de parents d'élèves, accompagnés du maire de la commune ont manifesté devant les grilles du collège lundi. Ce jeudi matin, cette incompréhension s'est déplacée dans l'hémicycle de Tarahoi. Deux élues (une de la majorité et une de l'opposition) ont donc réclamé des comptes au ministre de l'Education, Ronny Teriipaia. Maite Hauata Ah Min (Tavini) s'est interrogée sur la "proportionnalité" de la sanction, "la méthode employée et sa soudaineté", mais surtout "sur quelles bases factuelle et règlementaire repose cette décision". Dans la même veine, Tepuaraurii Teriitahi (qui a co-signé cette question orale avec Lana Tetuanui) a ensuite demandé à Ronny Teriipaia comment il entendait "ramener la sérénité éducative" à Tubuai.
Dans un premier temps, le ministre a salué "la sincérité et la légitimité de l'émotion exprimée" par la population de Tubuai, comprenant "l'attachement des parents à leur principal". La "perception d'une administration parfois prompte à sanctionner ne reflète pas la réalité", a-t-il néanmoins souligné, expliquant que "chaque décision est prise sous un cadre règlementaire strict". Mais Ronny Teriipaia n'a toujours pas donné les véritables raisons qui l'ont conduit, avec le vice-rectorat, à suspendre, "à titre conservatoire", Willy Vaiho de ses fonctions.
Explications floues et appel au calme
"Effectivement, en juin 2025, une enquête administrative a été diligentée à la suite de plusieurs faits relatifs au fonctionnement du collège et ce, depuis 2024. A toutes fins utiles, un accompagnement avait été mis en place avant ladite enquête menée par les services du vice-rectorat et de la DGEE.A l'issue de celle-ci, le vice-rectorat et moi avons proposé une mesure concernant le droit", a-t-il lâché, restant toujours flou dans ses explications, et renvoyant la balle à l'Etat : "Il s'agit d'une procédure disciplinaire nationale conduite par les services compétents à Paris, à laquelle la Polynésie-Française est associée dans le stade de respect de ses compétences. Il ne saurait donc y avoir d'interférences locales dans le déroulement de cette procédure, ni de contestation publique de sa légitimité".
En revanche, le ministre a une nouvelle fois appelé au calme et à la responsabilité de chacun, parents d'élèves mais aussi élus communaux. "Je rappelle que le maire a la responsabilité première de l'ordre public, de la sécurité des personnes et de la continuité du service public, notamment du transport scolaire à tous les moyens, que ce soit du premier degré comme du second degré. Il en est le garant", a-t-il claqué, rappelant ainsi à l'ordre le tavana de Tubuai, Fernand Tahiata.
La suspension à titre conservatoire du principal du collège Mataura de Tubuai continue de susciter l'incompréhension. Sur place déjà, où une centaine de parents d'élèves, accompagnés du maire de la commune ont manifesté devant les grilles du collège lundi. Ce jeudi matin, cette incompréhension s'est déplacée dans l'hémicycle de Tarahoi. Deux élues (une de la majorité et une de l'opposition) ont donc réclamé des comptes au ministre de l'Education, Ronny Teriipaia. Maite Hauata Ah Min (Tavini) s'est interrogée sur la "proportionnalité" de la sanction, "la méthode employée et sa soudaineté", mais surtout "sur quelles bases factuelle et règlementaire repose cette décision". Dans la même veine, Tepuaraurii Teriitahi (qui a co-signé cette question orale avec Lana Tetuanui) a ensuite demandé à Ronny Teriipaia comment il entendait "ramener la sérénité éducative" à Tubuai.
Dans un premier temps, le ministre a salué "la sincérité et la légitimité de l'émotion exprimée" par la population de Tubuai, comprenant "l'attachement des parents à leur principal". La "perception d'une administration parfois prompte à sanctionner ne reflète pas la réalité", a-t-il néanmoins souligné, expliquant que "chaque décision est prise sous un cadre règlementaire strict". Mais Ronny Teriipaia n'a toujours pas donné les véritables raisons qui l'ont conduit, avec le vice-rectorat, à suspendre, "à titre conservatoire", Willy Vaiho de ses fonctions.
Explications floues et appel au calme
"Effectivement, en juin 2025, une enquête administrative a été diligentée à la suite de plusieurs faits relatifs au fonctionnement du collège et ce, depuis 2024. A toutes fins utiles, un accompagnement avait été mis en place avant ladite enquête menée par les services du vice-rectorat et de la DGEE.A l'issue de celle-ci, le vice-rectorat et moi avons proposé une mesure concernant le droit", a-t-il lâché, restant toujours flou dans ses explications, et renvoyant la balle à l'Etat : "Il s'agit d'une procédure disciplinaire nationale conduite par les services compétents à Paris, à laquelle la Polynésie-Française est associée dans le stade de respect de ses compétences. Il ne saurait donc y avoir d'interférences locales dans le déroulement de cette procédure, ni de contestation publique de sa légitimité".
En revanche, le ministre a une nouvelle fois appelé au calme et à la responsabilité de chacun, parents d'élèves mais aussi élus communaux. "Je rappelle que le maire a la responsabilité première de l'ordre public, de la sécurité des personnes et de la continuité du service public, notamment du transport scolaire à tous les moyens, que ce soit du premier degré comme du second degré. Il en est le garant", a-t-il claqué, rappelant ainsi à l'ordre le tavana de Tubuai, Fernand Tahiata.