PAPEETE, vendredi 19 avril 2013. La nouvelle SEM du Pays, Tahiti Pearl Consortium (TPC) créée le 8 février dernier par une délibération de l’assemblée de Polynésie française a toujours des difficultés à faire entrer dans son capital les actionnaires privés qui doivent prendre 15% de l’actionnariat et verser un total de 90 millions de Fcfp pour figurer dans cette nouvelle entité destinée à organiser le secteur de la perle. Il y a une quinzaine de jours Tahiti Infos révélait les difficultés à rassembler ces actionnaires privés autour de ce projet et surtout à finaliser leur intérêt pour quelques-uns par le versement de leur quote-part financière devant notaire. Deux semaines plus tard la situation n'a guère évolué et le TPC reste toujours en suspens.
Ainsi le TPC est toujours en cours de création, pour autant les administrateurs du Pays au sein de cette SEM en gestation ont d’ores et déjà été nommés. Par un arrêté en Conseil des ministres en date du 10 avril 2013 sont nommés pour siéger au conseil d’administration du TPC les ministres Antony Geros, Temaurii Foster et Daniel Herlemme ainsi que le représentant de l’assemblée Victor Maamaatuaiahutapu. Il s’agit d’un «processus normal» nous a-t-on expliqué au ministère des ressources marines. A charge pour le prochain gouvernement de Polynésie de poursuivre la création de cette société d’économie mixte qui a du mal à convaincre d’éventuels actionnaires privés, ou bien d’abandonner définitivement ce projet.
Ainsi le TPC est toujours en cours de création, pour autant les administrateurs du Pays au sein de cette SEM en gestation ont d’ores et déjà été nommés. Par un arrêté en Conseil des ministres en date du 10 avril 2013 sont nommés pour siéger au conseil d’administration du TPC les ministres Antony Geros, Temaurii Foster et Daniel Herlemme ainsi que le représentant de l’assemblée Victor Maamaatuaiahutapu. Il s’agit d’un «processus normal» nous a-t-on expliqué au ministère des ressources marines. A charge pour le prochain gouvernement de Polynésie de poursuivre la création de cette société d’économie mixte qui a du mal à convaincre d’éventuels actionnaires privés, ou bien d’abandonner définitivement ce projet.