La vice-présidente soutient l’implication des hommes dans la lutte contre les violences faites aux femmes (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 26 novembre 2025 – En marge des ateliers et conférence organisés ce mardi à Teva i Uta, la vice-présidente et ministre des Solidarités a évoqué le projet de création d’un “conseil des hommes” de Polynésie pour tenter d’apporter une nouvelle pierre à l’édifice en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes.
La Journée internationale contre les violences faites aux femmes a été célébrée ce mardi après-midi à Mataiea à l’initiative du ministère et de la direction des Solidarités, de la Famille et de l’Égalité, avec le soutien de la commune de Teva i Uta. “Avec plusieurs partenaires, on a organisé des ateliers autour du bien-être pour que les femmes se fassent plaisir, mais aussi sur l’estime de soi, sur la lutte contre les addictions, sur l’accès au droit et la procédure inhérente à la plainte, etc. L’idée, c’est de permettre aux femmes de s’informer et de s’entraider, et plus largement de continuer à libérer la parole sur le sujet”, explique Teiva Manutahi, responsable du bureau de prévention à la DSFE.
Une conférence sur les violences intrafamiliales et la parentalité s’est tenue en début de soirée en présence d’une cinquantaine de personnes, suivie d’un concert de Teiho Tetoofa, l’occasion de partager des messages de prévention à travers la musique. Une démarche appréciée et soutenue par le maire de Teva i Uta, Tearii Alpha : “C’est important de marquer cette date, tout en sachant que la prise de conscience doit être quotidienne. Les femmes et les mères méritent notre respect à tous ! Dans notre commune, par exemple, nous avons mis en place une ‘école de la parentalité’ avec la fédération des parents d’élèves.”
La Journée internationale contre les violences faites aux femmes a été célébrée ce mardi après-midi à Mataiea à l’initiative du ministère et de la direction des Solidarités, de la Famille et de l’Égalité, avec le soutien de la commune de Teva i Uta. “Avec plusieurs partenaires, on a organisé des ateliers autour du bien-être pour que les femmes se fassent plaisir, mais aussi sur l’estime de soi, sur la lutte contre les addictions, sur l’accès au droit et la procédure inhérente à la plainte, etc. L’idée, c’est de permettre aux femmes de s’informer et de s’entraider, et plus largement de continuer à libérer la parole sur le sujet”, explique Teiva Manutahi, responsable du bureau de prévention à la DSFE.
Une conférence sur les violences intrafamiliales et la parentalité s’est tenue en début de soirée en présence d’une cinquantaine de personnes, suivie d’un concert de Teiho Tetoofa, l’occasion de partager des messages de prévention à travers la musique. Une démarche appréciée et soutenue par le maire de Teva i Uta, Tearii Alpha : “C’est important de marquer cette date, tout en sachant que la prise de conscience doit être quotidienne. Les femmes et les mères méritent notre respect à tous ! Dans notre commune, par exemple, nous avons mis en place une ‘école de la parentalité’ avec la fédération des parents d’élèves.”
Un “conseil des hommes” en projet
En marge de ces échanges et de la récente publication des chiffres de l’Observatoire des violences faites aux femmes, la vice-présidente et ministre des Solidarités, Minarii Galenon, a évoqué le projet de création d’un “conseil des hommes” de Polynésie, qui avait fait l’objet d’une rencontre de concertation plus tôt dans la journée avec une quinzaine de représentants de la société civile. Cette démarche, qui fait écho au conseil des femmes créé en 1987 et présidé par la ministre de 2015 jusqu’à sa nomination au gouvernement en 2023, serait née de demandes sur le terrain. “Le 9 décembre, on se revoit pour mettre en place ce conseil des hommes, constituer le bureau et créer l’association. C’est une première : l’objectif, c’est de mettre en œuvre des actions pour amener une meilleure communication au sein des familles, instaurer de la bienveillance, de la paix et de l’amour dans les foyers, et miser sur l’éducation pour faire avancer les choses contre les violences”, nous a indiqué Minarii Galenon.
Dans un communique transmis ce mercredi par la présidence, il est précisé qu’il “ne s’agissait pas, pour l’instant, de formaliser une structure définitive ou d’acter une organisation, mais d’ouvrir un espace d’échange, d’écoute, de réflexion et de partage d’expériences. (...) Cette démarche s’inscrit dans une vision inclusive et non partisane : il ne s’agit pas de créer une structure revendicative en faveur des hommes, mais un espace de contribution sociale visant à soutenir l’ensemble de la collectivité polynésienne dans le respect, la responsabilité et la solidarité”.
Concernant la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, une autre opération de sensibilisation est prévue à Bora Bora, ce samedi 29 novembre.