Tahiti, le 22 juillet 2025 – Après avoir rencontré une délégation du ministre des Outre-mer, Manuel Valls, l'Association des voiliers en Polynésie (AVP) a salué des “échanges très positifs” tout en faisant part de ses inquiétudes quant à l'exercice de la “libre pratique de la plaisance” au Fenua.
Le 18 juillet dernier, les membres de l'Association des voiliers en Polynésie (AVP) se sont entretenus avec une conseillère du ministre des Outre-mer, Manuel Valls, afin d'évoquer leurs préoccupations. Au terme d'échanges jugés “très positifs”, l'AVP a adressé un courrier au ministère qu'elle a également transmis mardi aux rédactions.
Dans ce courrier, l'AVP se dit “inquiète au plus haut point” quant aux “dernières actions” menées par le Pays au regard de la “privation de la libre pratique de la plaisance”. Elle dénonce en premier lieu le changement de réglementation des mouillages de Moorea, Huahine, Raiatea-Taha'a et Raivavae – depuis le 26 juin, le mouillage ou le stationnement de tout navire est strictement interdit hors des zones de mouillage et de stationnement réglementées – qui signe à ses yeux une “disparition de l'espace maritime dans de nombreuses îles et peut-être bientôt dans toute la Polynésie française”.
Dialogue
L'association revient également sur l'application du dispositif Escales – un téléservice mis en place par la Direction polynésienne des affaires maritimes – aux navires de plaisance alors qu'il était jusque-là réservé aux paquebots et yachts de luxe : “Nous pensons que tout le dispositif Escales, outre l'impossibilité de le mettre en pratique pour des raisons de sécurité et d'étendue, est, au pire, une privatisation de l’espace public maritime, à l'instar de Bora Bora où le délégataire de l'espace public règne en maître face aux voiliers ou, au mieux, une délégation de cet espace aux maires qui ne voient pas les retombées de la plaisance dans leur commune et tendent à limiter drastiquement le passage.”
Contacté mardi, le président de l'AVP, Arnaud Jordan, indiquait qu'il espérait un “retour positif” et que l'association a “toujours été pour le dialogue”. Il déplorait notamment que ces arrêtés aient été pris sans échanges préalables.
Le 18 juillet dernier, les membres de l'Association des voiliers en Polynésie (AVP) se sont entretenus avec une conseillère du ministre des Outre-mer, Manuel Valls, afin d'évoquer leurs préoccupations. Au terme d'échanges jugés “très positifs”, l'AVP a adressé un courrier au ministère qu'elle a également transmis mardi aux rédactions.
Dans ce courrier, l'AVP se dit “inquiète au plus haut point” quant aux “dernières actions” menées par le Pays au regard de la “privation de la libre pratique de la plaisance”. Elle dénonce en premier lieu le changement de réglementation des mouillages de Moorea, Huahine, Raiatea-Taha'a et Raivavae – depuis le 26 juin, le mouillage ou le stationnement de tout navire est strictement interdit hors des zones de mouillage et de stationnement réglementées – qui signe à ses yeux une “disparition de l'espace maritime dans de nombreuses îles et peut-être bientôt dans toute la Polynésie française”.
Dialogue
L'association revient également sur l'application du dispositif Escales – un téléservice mis en place par la Direction polynésienne des affaires maritimes – aux navires de plaisance alors qu'il était jusque-là réservé aux paquebots et yachts de luxe : “Nous pensons que tout le dispositif Escales, outre l'impossibilité de le mettre en pratique pour des raisons de sécurité et d'étendue, est, au pire, une privatisation de l’espace public maritime, à l'instar de Bora Bora où le délégataire de l'espace public règne en maître face aux voiliers ou, au mieux, une délégation de cet espace aux maires qui ne voient pas les retombées de la plaisance dans leur commune et tendent à limiter drastiquement le passage.”
Contacté mardi, le président de l'AVP, Arnaud Jordan, indiquait qu'il espérait un “retour positif” et que l'association a “toujours été pour le dialogue”. Il déplorait notamment que ces arrêtés aient été pris sans échanges préalables.