Le buste réalisé par l’artiste Évrard Chaussoy sera exposé à l’entrée de l’hémicycle (Crédit : Facebook/Teva Rohfritsch).
Tahiti, le 17 novembre 2025 – Réalisé par l’artiste Évrard Chaussoy, le buste de la Marianne polynésienne a été présenté ce lundi à l’occasion des 150 ans du Sénat en présence du président de l’institution, Gérard Larcher, de la ministre des Outre-mer, Naima Moutchou, et des tāvana de passage à Paris dans le cadre du Congrès des maires de France. Cette œuvre avait fait l’objet d’un concours lancé par les sénateurs Teva Rohfritsch et Lana Tetuanui “pour traduire notre identité particulière au sein de la République française”.
En août dernier, les sénateurs Teva Rohfritsch et Lana Tetuanui avaient lancé un concours en partenariat avec le Syndicat pour la promotion des communes (SPCPF) en faveur de la réalisation d’une Marianne polynésienne. Suite au vote des maires et à la délibération du jury, c’est la proposition de l’artiste de Raiatea Évrard Chaussoy, à l’origine des bronzes de Bobby Holcomb à Papeete et Vēhiātua-i-te-māta’i à Teahupo’o, qui avait été retenue mi-septembre.
Deux mois plus tard, ce lundi 17 novembre au soir, l’œuvre a fait son entrée au Sénat à l’occasion des 150 ans de l’institution. Elle a été présentée et offerte au président du Sénat, Gérard Larcher, en présence de la ministre des Outre-mer, Naima Moutchou, et des élus ultramarins de passage à Paris dans le cadre du
Congrès des maires de France.
En août dernier, les sénateurs Teva Rohfritsch et Lana Tetuanui avaient lancé un concours en partenariat avec le Syndicat pour la promotion des communes (SPCPF) en faveur de la réalisation d’une Marianne polynésienne. Suite au vote des maires et à la délibération du jury, c’est la proposition de l’artiste de Raiatea Évrard Chaussoy, à l’origine des bronzes de Bobby Holcomb à Papeete et Vēhiātua-i-te-māta’i à Teahupo’o, qui avait été retenue mi-septembre.
Deux mois plus tard, ce lundi 17 novembre au soir, l’œuvre a fait son entrée au Sénat à l’occasion des 150 ans de l’institution. Elle a été présentée et offerte au président du Sénat, Gérard Larcher, en présence de la ministre des Outre-mer, Naima Moutchou, et des élus ultramarins de passage à Paris dans le cadre du
Congrès des maires de France.
“Traduire notre identité”
Fleur à l’oreille, cheveux au vent et regard profond, “notre Marianne polynésienne a illuminé la soirée”, rapporte Teva Rohfritsch sur sa page Facebook. “L’enjeu était de traduire notre identité particulière au sein de la République française à travers (...) une Marianne représentative de notre culture, de la beauté, de la force de caractère, de la détermination de la femme polynésienne, de son rôle clé au sein de notre société et de l’incarnation des valeurs de la République de liberté, d’égalité et de fraternité, tout en affirmant avec fierté notre attachement à la préservation de notre patrimoine polynésien”, poursuit le représentant autonomiste.
Une soirée tout aussi “exceptionnelle” pour le sculpteur qui avait accepté cette mission avec sérieux et engagement. “Je suis profondément touché et incroyablement reconnaissant de la confiance qui m'est accordée. C'est un honneur monumental de pouvoir représenter la beauté, l'esprit et la force de la Polynésie française à travers cette figure emblématique de la République”, confiait Évrard Chaussoy il y a quelques semaines sur les réseaux sociaux.
Avec ses “multiples références culturelles et symboliques” à découvrir de face comme de dos, la Marianne polynésienne siégera dans la salle des conférences, à l’entrée de l’hémicycle.
L’œuvre a été présentée lundi soir au président du Sénat et à la ministre des Outre-mer.