Tahiti, le 3 septembre 2025 - Un préavis de grève a été déposé à la Holding OPT, chez Onati, Fare Rata, Marara Paiement et Vini distribution. Si aucun accord n’est signé, la grève débutera lundi 8 septembre à 0 heure. Le groupe TSP, Enviropol, Technival ainsi que la Polynésienne des eaux ne sont pas non plus épargnés. Ils pourraient entrer en grève ce jeudi.
Cela fait une dizaine de jours que le bruit courrait que l’intersyndicale composée de O oe to oe rima, Otahi, la CSTP-FO et la CSIP allait déposer un préavis de grève à la Holding OPT. C’est finalement chose faite, nous apprennent nos confrères de Radio 1. L’intersyndicale a une quinzaine de revendications, allant de la préservation de l’emploi des salariés à la revalorisation pécuniaire ou encore les situations de harcèlement au travail auxquelles l’OPT n’échappe pas.
Cela fait une dizaine de jours que le bruit courrait que l’intersyndicale composée de O oe to oe rima, Otahi, la CSTP-FO et la CSIP allait déposer un préavis de grève à la Holding OPT. C’est finalement chose faite, nous apprennent nos confrères de Radio 1. L’intersyndicale a une quinzaine de revendications, allant de la préservation de l’emploi des salariés à la revalorisation pécuniaire ou encore les situations de harcèlement au travail auxquelles l’OPT n’échappe pas.
Protection des emplois face à Starlink…
Pour l’intersyndicale, l’arrivée de Starlink au Fenua constitue une “menace directe” pour les emplois de la Holding mais aussi pour les opérateurs locaux de la place, comme l’a toujours affirmé le président du Pays Moetai Brotherson. L’intersyndicale demande au Pays de “confirmer et renforcer” les mesures prises pour éviter notamment “une concurrence sauvage qui sacrifierait l’emploi et la mission de service public”. L’intersyndicale demande que les salariés de la Holding soient associés aux “choix” concernant “l’avenir du secteur télécom et la couverture des îles”.
Rappelons que quelques jours seulement après l’annulation, par le tribunal administratif, de la décision datant de septembre 2024 du directeur général de l'économie numérique, Raimana Lallemant-Moe, de rejeter une demande d’autorisation d’importation d’une antenne Starlink, le conseil des ministres a modifié le code des postes et télécommunication. Il y a notamment précisé qu’“un équipement non conforme ne peut être librement importé. Tout équipement qui fournit un moyen de contourner les prestations des opérateurs locaux de télécommunications doit être déclaré comme non conforme”. De plus, la Direction générale de l’économie numérique devra désormais “délivrer une autorisation ou un refus d’autorisation de conformité à la demande des usagers, en cas de blocage du matériel”.
Rappelons que quelques jours seulement après l’annulation, par le tribunal administratif, de la décision datant de septembre 2024 du directeur général de l'économie numérique, Raimana Lallemant-Moe, de rejeter une demande d’autorisation d’importation d’une antenne Starlink, le conseil des ministres a modifié le code des postes et télécommunication. Il y a notamment précisé qu’“un équipement non conforme ne peut être librement importé. Tout équipement qui fournit un moyen de contourner les prestations des opérateurs locaux de télécommunications doit être déclaré comme non conforme”. De plus, la Direction générale de l’économie numérique devra désormais “délivrer une autorisation ou un refus d’autorisation de conformité à la demande des usagers, en cas de blocage du matériel”.
… et transparence sur Google
Les syndicats demandent également plus de “transparence” concernant le dossier Google. Ils “exigent” d’ailleurs qu’un “point d’étape clair, complet et transparent” soit fait par rapport à ce projet, notamment sur les “câbles, partenariats et les impacts”.
L’intersyndicale demande aussi au Pays de “partager et de discuter ouvertement” avec les syndicats des conséquences de l’installation de Google sur les emplois, les infrastructures et la souveraineté numérique.
L’intersyndicale demande aussi au Pays de “partager et de discuter ouvertement” avec les syndicats des conséquences de l’installation de Google sur les emplois, les infrastructures et la souveraineté numérique.
Revalorisations salariales et reconnaissance des missions de service public
Autre revendication des syndicalistes : la mise en place d’“un pacte triennal ou quinquennal” avec le Pays pour garantir un “financement et une reconnaissance officielle” et intégrer “des clauses de compensation financière et de soutien logistique”, car le groupe OPT est le seul à couvrir les zones dites de “désert bancaire, postal et numérique”. “Malgré la pose de câbles sous-marins en fibre optique, aucun autre opérateur ne dessert ces zones”, précisent-ils.
Côté salaires, les syndicalistes rappellent que, ces douze derniers mois, les salariés du groupe OPT n’ont bénéficié d’aucune revalorisation et proposent une augmentation pour tout le personnel.
Enfin, les syndicats dénoncent le fait que la direction générale et les ressources humaines ne respectent pas les instances représentantes du personnel. Ils feraient même, selon eux, de “l’entrave au fonctionnement régulier des institutions”. Selon l’intersyndicale, la direction et les ressources humaines ont “un comportement et une attitude méprisants vis-à-vis des partenaires sociaux”. L’intersyndicale dénonce l’existence, au sein du groupe OPT, de “deux poids deux mesures sur le traitement des dossiers concernant les représentants du personnel”. Elle considère que ces derniers ont “droit à la dignité au travail” puisqu’il se battent pour que leurs collègues aient également “une dignité au travail”.
À 15 h 30, mercredi, la direction et l’intersyndicale sont entrées en négociation. Si aucun accord n’est trouvé d’ici lundi prochain, le mouvement de grève démarrera à 0 heure.
Côté salaires, les syndicalistes rappellent que, ces douze derniers mois, les salariés du groupe OPT n’ont bénéficié d’aucune revalorisation et proposent une augmentation pour tout le personnel.
Enfin, les syndicats dénoncent le fait que la direction générale et les ressources humaines ne respectent pas les instances représentantes du personnel. Ils feraient même, selon eux, de “l’entrave au fonctionnement régulier des institutions”. Selon l’intersyndicale, la direction et les ressources humaines ont “un comportement et une attitude méprisants vis-à-vis des partenaires sociaux”. L’intersyndicale dénonce l’existence, au sein du groupe OPT, de “deux poids deux mesures sur le traitement des dossiers concernant les représentants du personnel”. Elle considère que ces derniers ont “droit à la dignité au travail” puisqu’il se battent pour que leurs collègues aient également “une dignité au travail”.
À 15 h 30, mercredi, la direction et l’intersyndicale sont entrées en négociation. Si aucun accord n’est trouvé d’ici lundi prochain, le mouvement de grève démarrera à 0 heure.
Préavis de grève à TSP, Enviropol, Technival et la Polynésienne des eaux
Des préavis ont également été déposés au groupe TSP, Enviropol, Technival ainsi qu’à la Polynésienne des eaux avec plus d’une dizaine de revendications. Dans ces sociétés, l’intersyndicale demande à chaque direction une revalorisation salariale, une indemnité dite de “panier”, une prime d’astreinte pour les salariés d’Enviropol, Technival et la Polynésienne des eaux ou encore des indemnités de départ à la retraite. Si aucun accord n’est trouvé entre ces sociétés et l’intersyndicale, le mouvement de grève prendra effet jeudi 4 septembre à 0 heure.