La DGAC regrette le “blocage” des contrôleurs aériens


Tahiti, le 1er décembre 2025 - La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) regrette le blocage du mouvement de grève des contrôleurs aériens du centre de Tahiti-Faaa, initié par la section locale de la CGT depuis le 19 novembre. Ce mouvement persistant a des impacts sur les compagnies aériennes et les usagers, malgré les efforts de conciliation menés par la direction.
 
 
Dans un communiqué, la DGAC fait un point de situation depuis le mouvement social initié le 19 novembre par le syndicat USAC-CGT. Une grève des contrôleurs aériens qui dénoncent une dégradation de leurs conditions de travail, un manque de personnel ou encore des équipements obsolètes. Rappelant qu'une “réunion de conciliation” s'est tenue le 17 novembre, la DGAC déplore n'avoir reçu “aucune réponse à ce jour” de la section locale de la CGT à leurs propositions. Une “situation de blocage” que regrette la Direction qui appelle à la poursuite du dialogue social.

Elle souligne également qu’elle a “mis en place le nombre de contrôleurs nécessaire à la bonne tenue du tour de service mais que douze d’entre eux sont actuellement en formation”. Or, ce mouvement social “empêche la formation et la qualification de ces contrôleurs alors même qu’elle constitue une solution incontournable à court terme pour résoudre le sous-effectif actuel et, par voie de conséquence, pour améliorer les conditions de travail”. La DGAC conclut en rappelant que la profession de contrôleur aérien est strictement encadrée : 11 heures maximum par jour et 1 420 heures par an, affirmant que ces règles de sécurité et de gestion de la fatigue sont respectées, et que les relevés des heures de travail sont disponibles pour l’Inspection du travail si nécessaire.
 

Rédigé par La rédaction le Lundi 1 Décembre 2025 à 13:58 | Lu 1479 fois