La CPME ouvre la saison des vœux


Tahiti, le 23 décembre 2025 - Une bonne semaine avant le 31 décembre, Christophe Plée pour la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a présenté les vœux de son mouvement syndical à l’attention des patrons de petites structures, des patentés et auto-entrepreneurs.
 
Cette allocation de quelques minutes était surtout pour lui le moment de revenir sur quelques temps forts de l’année écoulée avec le texte sur les restaurants et les débits de boissons, passé récemment à l’assemblée de la Polynésie française, le combat sur le texte de réforme du RNS, qui vient de prendre un coup dur au Conseil d’Etat (voir l’édition de mercredi) et la défense de la défiscalisation nationale. Un combat qu’il reste à mener jusqu’au bout, l’État n’ayant pas réussi encore à faire voter son budget par l’Assemblée nationale.
 
Mais il y a aussi plusieurs sujets que la CPME attend de pied ferme pour 2026. La mise en place de son French Pacific Forum en Nouvelle-Zélande en mars prochain notamment, mais aussi les nouveaux textes fiscaux qui seront discutés avec le gouvernement ou encore des rencontres avec les tāvana afin de discuter des terrains qui pourraient accueillir des entreprises ou des logements pour les salariés.
 
En effet, le syndicat patronal ne désespère pas de voir un jour mis en place “le fonds social de l'habitat pour les salariés”, signé depuis longtemps avec les organismes syndicaux, mais jamais mis en œuvre. “On ne désespère pas d'être entendu un jour”, a expliqué Christophe Plée lundi lors de ses vœux. “Cet accord qui est passé depuis plus de dix ans, on demande au gouvernement de pouvoir l'installer en Polynésie française.”
 
Enfin, dernier dossier, et non des moindres, celui des contrôles des arrêts maladie de complaisance : “On va continuer à suivre le dossier”, assure Christophe Plée. “Vous savez que ça coûte cher aux entreprises. Et qu'il faut vraiment prendre le taureau par les cornes. Il faut commencer à se mettre à compter parce qu'il y a trop d'arrêts de travail de complaisance. On le voit en métropole, c'est la chasse aux arrêts de complaisance. Et il faut, nous aussi, que l'on prenne soin de notre caisse de prévoyance sociale. (…) Là aussi, on ne lâchera pas le conseil d'administration de la CPS”, conclut Christophe Plée qui exerce son dernier mandat à la tête de la représentation polynésienne de la Confédération des petites et moyennes entreprises.

Rédigé par Bertrand Prévost le Mardi 23 Décembre 2025 à 19:08 | Lu 370 fois