L’institut d’insertion médico-éducatif implacable sur la sécurité sanitaire


Crédit Présidence de la Polynésie française.
Tahiti, le 19 août 2020 - Pour sa rentrée, l’institut d’insertion médicoéducatif a remis les bouchées doubles en matière de sécurité sanitaire pour éviter la propagation du Covid-19. Distribution de masques, gels hydroalcooliques, nettoyage des locaux avec des produits adaptés, rien n’a été laissé au hasard pour assurer la sécurité du personnel et de son jeune public fragile.  


Depuis le 10 août dernier, l’IIME (institut d’insertion médico-éducatif) accueille de nouveau les jeunes, dont il est en charge. Pour que cette rentrée se déroule dans les meilleures conditions malgré l’épidémie, l’ensemble des 87 agents n’a pas lésiné sur la sécurité sanitaire. Ils ont de nouveau appliqué le protocole, qui avait fait ses preuves après le confinement.
Ainsi, tous les agents et toutes les familles ont été informés des mesures barrières mises en place. L’IIME a également fourni 400 masques de protection en tissu aux enfants accueillis et au personnel. Les masques sont distribués aux enfants par les convoyeurs à leur montée dans le bus tous les matins, changés tous les jours, et lavés sur les sites. Ils sont portés toute la journée lorsque la distanciation sociale n’est pas possible. Les sept bus de l’IIME sont équipés en gel hydroalcoolique, ainsi que toutes les salles des différents sites.
De plus, les infirmières prennent la température des enfants à leur arrivée. Les activités sur site, mais hors des salles, sont privilégiées. Les sorties extérieures sont annulées et le lavage des mains est fait régulièrement.
Le prestataire de service en charge du nettoyage des locaux a également adapté ses produits à la crise sanitaire en cours. 
Rassurés par ces mesures, 70% des enfants de l’institut ont fait leur rentrée à l’IIME. Les parents ayant la liberté de choisir si leur enfant revenait dans l’établissement ou s’ils préféraient le garder à la maison.

Rédigé par Pauline Stasi le Mercredi 19 Aout 2020 à 17:55 | Lu 1056 fois