Une ressource financière supplémentaire pour les artisanes, qui offrent une expérience (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 25 septembre 2025 – Des artisanes du marché de Papara animent trois jours d’ateliers tous publics jusqu’à samedi. Cette initiative permet aux créatrices de transmettre leur passion, tout en leur offrant une ressource financière complémentaire à la vente de leurs produits.
À mi-chemin entre la foire agricole territoriale et la journée mondiale du tourisme, l’artisanat est mis à l’honneur pendant trois jours au marché de Papara sous forme d’ateliers. Éventails et paniers en pandanus, chapeaux en nī’au, bijoux en coquillages, couronnes de fleurs, et même massage au mono’i traditionnel, les visiteurs ont l’embarras du choix.
L’occasion de découvrir les coulisses de fabrication de créations emblématiques. “L’objectif, c’est que les femmes puissent faire elles-mêmes leurs couronnes avec les feuillages et les fleurs de leur jardin. Une fois qu’on a le coup de main, c’est rapide ! Je suis toujours volontaire pour ce type d’événements : c’est ma passion et ça anime le marché”, remarque Élise Ehumoana, en tant qu’artisane. Même état d’esprit chez Mathilde Papai, spécialisée dans les bijoux en coquillages : “C’est important de partager avec les générations futures. Ça permet aussi de faire connaître notre travail au-delà de ce qu’on peut monter sur les réseaux sociaux.”
À mi-chemin entre la foire agricole territoriale et la journée mondiale du tourisme, l’artisanat est mis à l’honneur pendant trois jours au marché de Papara sous forme d’ateliers. Éventails et paniers en pandanus, chapeaux en nī’au, bijoux en coquillages, couronnes de fleurs, et même massage au mono’i traditionnel, les visiteurs ont l’embarras du choix.
L’occasion de découvrir les coulisses de fabrication de créations emblématiques. “L’objectif, c’est que les femmes puissent faire elles-mêmes leurs couronnes avec les feuillages et les fleurs de leur jardin. Une fois qu’on a le coup de main, c’est rapide ! Je suis toujours volontaire pour ce type d’événements : c’est ma passion et ça anime le marché”, remarque Élise Ehumoana, en tant qu’artisane. Même état d’esprit chez Mathilde Papai, spécialisée dans les bijoux en coquillages : “C’est important de partager avec les générations futures. Ça permet aussi de faire connaître notre travail au-delà de ce qu’on peut monter sur les réseaux sociaux.”
Répondre à la demande
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce jeudi, l’initiative a attiré plus de résidents que de touristes. Pour Lauren Chapman, c’est une façon de renouer avec ses racines. “Quand on est Polynésienne, la moindre des choses, c’est de savoir faire un chapeau tressé ! Mais ce n’est pas si simple. C’est technique et le nī’au est une matière rigide qu’il faut apprendre à manier. J’espère pouvoir un jour être capable de le refaire chez moi”, glisse-t-elle. Tauhere Lui Mu Yoe salue elle aussi la démarche. “Quand j’ai terminé mes livraisons, j’ai vu des photos des ateliers grâce à des amies et ça m’a donné envie ! J’apprends une nouvelle technique d’attache pour les couronnes. C’est une super initiative pour nous et pour les artisanes, qui se démarquent et gagnent en visibilité”, souligne la jeune femme.
Pour Éliane, coordinatrice de l’événement, le partage prime sur une éventuelle concurrence. “C’est notre cinquième édition en un an. Ça répond à des demandes. On habite sur une île où l’on est entouré de matières premières, donc tant mieux si ça peut permettre à certaines d’en vivre, comme une ancienne participante qui en a fait son métier à Moorea. Pour d’autres, c’est simplement pour être autonomes et se faire plaisir”, indique-t-elle. Les ateliers constituent une autre forme de ressource financière : l’artisane serait elle-même régulièrement sollicitée par des particuliers, des écoles ou des maisons de retraite pour des animations.
Infos pratiques
Du jeudi 25 au samedi 27 septembre 2025, de 9 à 14 heures. Tarif : 1.000 francs par atelier et par personne. Inscriptions sur place.