Moscou, Russie | AFP | dimanche 16/09/2023 - Kim Jong Un a quitté dimanche l'Extrême-Orient russe en direction de la frontière nord-coréenne, marquant la fin d'une visite en Russie où il a affiché sa proximité avec Vladimir Poutine, entretenant les craintes des Occidentaux envers un possible accord pour des livraisons d'armes à Moscou pour son assaut en Ukraine.
Plus tôt dimanche à Vladivostok, le dirigeant nord-coréen, qui était arrivé mardi sur le sol russe pour son premier déplacement à l'étranger depuis le début de la pandémie de Covid-19, avait reçu en cadeau cinq drones explosifs des mains du gouverneur régional, selon l'agence officielle TASS.
Des présents à caractère militaire hautement symboliques dans un contexte de craintes occidentales envers un potentiel accord militaire entre Moscou et Pyongyang.
"La cérémonie de départ du dirigeant de la RPDC s'est déroulée à la gare d'Artiom-Primorsky-1, où se trouvait déjà le train blindé de Kim Jong Un", a indiqué dimanche l'agence Ria Novosti en utilisant l'acronyme du nom officiel de la Corée du Nord (République populaire démocratique de Corée).
Dans une courte vidéo publiée par Ria, on voit M. Kim, sur le pas de son train, faire un geste de la main d'au revoir à la délégation russe l'accompagnant, emmenée par le ministre de l'Ecologie Alexandre Kozlov. Puis résonne "Adieu de Slavianka", une marche patriotique russe, au moment du départ du train, sous un ciel nuageux.
"Le train de Kim Jong Un s'est dirigé vers le poste-frontière de Khassan. La distance (...) est d'environ 250 kilomètres", a indiqué de son côté TASS.
Plus tôt, outre cinq drones explosifs, Oleg Kojémiako, le gouverneur de la région de Primorye dans l'Extrême-Orient russe, avait offert à Kim un drone de reconnaissance, un gilet par balles et "des vêtements spéciaux non-détectables par les caméras thermiques", selon ses services cités par TASS.
Dimanche, M. Kim a également rencontré des étudiants nord-coréens sur le campus universitaire à Vladivostok et assisté à un spectacle aquatique à l'océanarium de la ville.
L'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA a ainsi qualifié de "fervente et chaleureuse" l'ambiance ces derniers jours dans la grande ville de l'Extrême-Orient russe, "à un moment où une nouvelle ère d'amitié, de solidarité et de coopération s'ouvre dans l'histoire du développement des relations entre la RPDC et la Russie".
"Aucun accord", jure Moscou
Cette séquence locale vient clôturer une visite en Russie entamée mardi et marquée par la rencontre avec le président russe Vladimir Poutine mercredi sur le cosmodrome de Vostotchny, à près de 8.000 kilomètres à l'est de Moscou.
Sur place, Vladimir Poutine et Kim Jong Un ont affiché leur proximité, le chef du Kremlin évoquant même des "perspectives" de coopération militaire malgré les sanctions internationales visant Pyongyang à cause de ses programmes nucléaires et de mise au point de missiles.
Au cours de leur échange, les deux dirigeants se sont mutuellement offert un fusil, là encore des cadeaux à valeur de symbole dans le contexte du conflit en Ukraine.
Au cours de son séjour, Kim a également assisté à "une démonstration" de la flotte russe du Pacifique et examiné des armes de pointe russes sur la base aérienne de Kniévitchi.
Les Occidentaux soupçonnent Moscou de vouloir acheter des armes à Pyongyang pour le conflit en Ukraine, tandis que la Corée du Nord est, pour sa part, suspectée de vouloir acquérir des technologies russes pour ses programmes nucléaires et de missiles.
Depuis, le Kremlin assure de son côté qu'"aucun accord" n'a été signé cette semaine, sans toutefois rassurer les Occidentaux.
Washington a de son côté exprimé à plusieurs reprises sa "préoccupation" quant au possible achat de munitions nord-coréennes, et Séoul, voisin de la Corée du Nord, avait mis "fermement en garde" contre toute transaction de ce type.
Moscou a également évoqué une possible aide à la fabrication de satellites, après l'échec de deux récentes tentatives de la Corée du Nord de placer en orbite un satellite militaire espion mais a aussi proposé d'envoyer un cosmonaute nord-coréen dans l'espace, selon les agences de presse russes, ce qui constituerait une première pour ce pays.
Enfin, Vladimir Poutine a accepté une invitation de M. Kim à se rendre en Corée du Nord.
Plus tôt dimanche à Vladivostok, le dirigeant nord-coréen, qui était arrivé mardi sur le sol russe pour son premier déplacement à l'étranger depuis le début de la pandémie de Covid-19, avait reçu en cadeau cinq drones explosifs des mains du gouverneur régional, selon l'agence officielle TASS.
Des présents à caractère militaire hautement symboliques dans un contexte de craintes occidentales envers un potentiel accord militaire entre Moscou et Pyongyang.
"La cérémonie de départ du dirigeant de la RPDC s'est déroulée à la gare d'Artiom-Primorsky-1, où se trouvait déjà le train blindé de Kim Jong Un", a indiqué dimanche l'agence Ria Novosti en utilisant l'acronyme du nom officiel de la Corée du Nord (République populaire démocratique de Corée).
Dans une courte vidéo publiée par Ria, on voit M. Kim, sur le pas de son train, faire un geste de la main d'au revoir à la délégation russe l'accompagnant, emmenée par le ministre de l'Ecologie Alexandre Kozlov. Puis résonne "Adieu de Slavianka", une marche patriotique russe, au moment du départ du train, sous un ciel nuageux.
"Le train de Kim Jong Un s'est dirigé vers le poste-frontière de Khassan. La distance (...) est d'environ 250 kilomètres", a indiqué de son côté TASS.
Plus tôt, outre cinq drones explosifs, Oleg Kojémiako, le gouverneur de la région de Primorye dans l'Extrême-Orient russe, avait offert à Kim un drone de reconnaissance, un gilet par balles et "des vêtements spéciaux non-détectables par les caméras thermiques", selon ses services cités par TASS.
Dimanche, M. Kim a également rencontré des étudiants nord-coréens sur le campus universitaire à Vladivostok et assisté à un spectacle aquatique à l'océanarium de la ville.
L'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA a ainsi qualifié de "fervente et chaleureuse" l'ambiance ces derniers jours dans la grande ville de l'Extrême-Orient russe, "à un moment où une nouvelle ère d'amitié, de solidarité et de coopération s'ouvre dans l'histoire du développement des relations entre la RPDC et la Russie".
"Aucun accord", jure Moscou
Cette séquence locale vient clôturer une visite en Russie entamée mardi et marquée par la rencontre avec le président russe Vladimir Poutine mercredi sur le cosmodrome de Vostotchny, à près de 8.000 kilomètres à l'est de Moscou.
Sur place, Vladimir Poutine et Kim Jong Un ont affiché leur proximité, le chef du Kremlin évoquant même des "perspectives" de coopération militaire malgré les sanctions internationales visant Pyongyang à cause de ses programmes nucléaires et de mise au point de missiles.
Au cours de leur échange, les deux dirigeants se sont mutuellement offert un fusil, là encore des cadeaux à valeur de symbole dans le contexte du conflit en Ukraine.
Au cours de son séjour, Kim a également assisté à "une démonstration" de la flotte russe du Pacifique et examiné des armes de pointe russes sur la base aérienne de Kniévitchi.
Les Occidentaux soupçonnent Moscou de vouloir acheter des armes à Pyongyang pour le conflit en Ukraine, tandis que la Corée du Nord est, pour sa part, suspectée de vouloir acquérir des technologies russes pour ses programmes nucléaires et de missiles.
Depuis, le Kremlin assure de son côté qu'"aucun accord" n'a été signé cette semaine, sans toutefois rassurer les Occidentaux.
Washington a de son côté exprimé à plusieurs reprises sa "préoccupation" quant au possible achat de munitions nord-coréennes, et Séoul, voisin de la Corée du Nord, avait mis "fermement en garde" contre toute transaction de ce type.
Moscou a également évoqué une possible aide à la fabrication de satellites, après l'échec de deux récentes tentatives de la Corée du Nord de placer en orbite un satellite militaire espion mais a aussi proposé d'envoyer un cosmonaute nord-coréen dans l'espace, selon les agences de presse russes, ce qui constituerait une première pour ce pays.
Enfin, Vladimir Poutine a accepté une invitation de M. Kim à se rendre en Corée du Nord.