Moorea, le 22 septembre 2025 - L’artiste Kamea va présenter ses tableaux à la Galerie Winkler du 25 septembre au 7 octobre prochains. Sa première exposition personnelle, intitulée “Golden Era”, réunit une quinzaine de toiles inspirées de la Polynésie d’autrefois. Le vernissage a lieu ce jeudi à 18 heures.
La Galerie Winkler présente du 25 septembre au 7 octobre prochains la première exposition personnelle de Kamea, une jeune artiste de Moorea. Intitulée “Golden Era”, cette exposition présente une quinzaine de toiles inspirées de la Polynésie d’autrefois, entre souvenirs et imagination. Le vernissage a lieu ce jeudi à 18 heures. La promesse d’un instant de découvete pour les amateurs.
Kamea dessine depuis son enfance, mais c’est à 20 ans qu’elle commence vraiment à peindre. “Je suis artiste autodidacte. J’ai appris toute seule à peindre. J’ai commencé à dessiner petite, parce que j’aimais bien dessiner. J’ai ensuite commencé à peindre vers l’âge de 20 ans. Je n’ai pas pris de cours. Petit à petit, j’ai testé sur des toiles. J’ai ensuite offert des tableaux à mes amis et à ma famille. Puis des gens m’ont passé des commandes, et ça s’est fait progressivement”, raconte-t-elle. Ses œuvres représentent des paysages et des scènes de vie inspirés du passé, à partir des récits des anciens ou de ses lectures. “Ce que j’essaie d’imaginer, c’est comment c’était avant, c’est-à-dire il y a 150 ans. Je me base sur ce que les anciens m’ont raconté, sur des livres ou des journaux anciens. Je mélange tout ça avec mon imagination pour créer des scènes qui auraient pu exister, mais qu’on n’a pas vues”, explique-t-elle. Dans ses toiles, on y voit des pirogues à voile, des rassemblements autour des marae, des portraits ou encore la vie quotidienne dans les vallées. “Avant, il y avait beaucoup plus de va’a. Il y avait du trafic sur l’eau et non sur la route. Les gens allaient à pied ou à cheval. Ils pêchaient ; ils allaient à l’école… J’essaie de recréer cette vie. Ce rythme qui n’existe plus”, explique avec un brin de nostalgie l’artiste. “Aujourd’hui tout va vite. On court et on fait beaucoup de choses en même temps. Ces tableaux me permettent de montrer que les gens vivaient différemment auparavant. Ils prenaient le temps de se déplacer, de se réunir, de vivre avec la nature.”
L’acte de peindre est devenu d’une importance capitale. “J’ai besoin de peindre. C’est quelque chose dans ma vie que je ne peux pas ignorer. Je me sens bien quand je peins. Il y en a qui font de la musique, moi, c’est la peinture. Je commence avec ce que j’ai sous la main. Je teste. Je me trompe parfois. Et petit à petit ça devient tableau.”
Kamea souhaite partager sa vision plutôt que délivrer un message précis. “Ce n’est pas pour dire quelque chose de précis. C’est la nostalgie d’une époque que je n’ai pas connue. Je veux juste montrer que la vie était différente auparavant”, insiste-t-elle. L’artiste invite la population à venir découvrir ses tableaux. “Golden Era est associé à l’âge d’or, une époque d’il y a 100 ou 150 ans. L’exposition commence le 25 septembre à 18 heures et durera deux semaines. C’est pour tous ceux qui veulent voir la vie de nos anciens, découvrir ces paysages et ces scènes de vie qui ont existé, ou que j’ai imaginées à partir de ce qu’on m’a raconté”, conclut-elle.
La Galerie Winkler présente du 25 septembre au 7 octobre prochains la première exposition personnelle de Kamea, une jeune artiste de Moorea. Intitulée “Golden Era”, cette exposition présente une quinzaine de toiles inspirées de la Polynésie d’autrefois, entre souvenirs et imagination. Le vernissage a lieu ce jeudi à 18 heures. La promesse d’un instant de découvete pour les amateurs.
Kamea dessine depuis son enfance, mais c’est à 20 ans qu’elle commence vraiment à peindre. “Je suis artiste autodidacte. J’ai appris toute seule à peindre. J’ai commencé à dessiner petite, parce que j’aimais bien dessiner. J’ai ensuite commencé à peindre vers l’âge de 20 ans. Je n’ai pas pris de cours. Petit à petit, j’ai testé sur des toiles. J’ai ensuite offert des tableaux à mes amis et à ma famille. Puis des gens m’ont passé des commandes, et ça s’est fait progressivement”, raconte-t-elle. Ses œuvres représentent des paysages et des scènes de vie inspirés du passé, à partir des récits des anciens ou de ses lectures. “Ce que j’essaie d’imaginer, c’est comment c’était avant, c’est-à-dire il y a 150 ans. Je me base sur ce que les anciens m’ont raconté, sur des livres ou des journaux anciens. Je mélange tout ça avec mon imagination pour créer des scènes qui auraient pu exister, mais qu’on n’a pas vues”, explique-t-elle. Dans ses toiles, on y voit des pirogues à voile, des rassemblements autour des marae, des portraits ou encore la vie quotidienne dans les vallées. “Avant, il y avait beaucoup plus de va’a. Il y avait du trafic sur l’eau et non sur la route. Les gens allaient à pied ou à cheval. Ils pêchaient ; ils allaient à l’école… J’essaie de recréer cette vie. Ce rythme qui n’existe plus”, explique avec un brin de nostalgie l’artiste. “Aujourd’hui tout va vite. On court et on fait beaucoup de choses en même temps. Ces tableaux me permettent de montrer que les gens vivaient différemment auparavant. Ils prenaient le temps de se déplacer, de se réunir, de vivre avec la nature.”
L’acte de peindre est devenu d’une importance capitale. “J’ai besoin de peindre. C’est quelque chose dans ma vie que je ne peux pas ignorer. Je me sens bien quand je peins. Il y en a qui font de la musique, moi, c’est la peinture. Je commence avec ce que j’ai sous la main. Je teste. Je me trompe parfois. Et petit à petit ça devient tableau.”
Kamea souhaite partager sa vision plutôt que délivrer un message précis. “Ce n’est pas pour dire quelque chose de précis. C’est la nostalgie d’une époque que je n’ai pas connue. Je veux juste montrer que la vie était différente auparavant”, insiste-t-elle. L’artiste invite la population à venir découvrir ses tableaux. “Golden Era est associé à l’âge d’or, une époque d’il y a 100 ou 150 ans. L’exposition commence le 25 septembre à 18 heures et durera deux semaines. C’est pour tous ceux qui veulent voir la vie de nos anciens, découvrir ces paysages et ces scènes de vie qui ont existé, ou que j’ai imaginées à partir de ce qu’on m’a raconté”, conclut-elle.