Tahiti, le 1er décembre 2025 - Le procès d'un homme de 48 ans, poursuivi pour avoir assassiné l'une de ses connaissances en lui portant 13 coups de couteau le 25 janvier 2023 à Faa'a, s'est ouvert lundi devant la cour d'assises. En ce premier jour d'audience, l'accusé, qui souffre de bipolarité, a affirmé qu'il n'avait pas eu l'intention de tuer la victime.
Un homme de 48 ans est jugé depuis lundi par la cour d'assises pour un assassinat commis à Faa'a. Le 25 janvier 2023, l'accusé, qui souffre de troubles bipolaires, avait en effet poignardé un père de famille auquel il reprochait de laisser traîner ses chiens agressifs dans une servitude. Après lui avoir porté 13 coups de couteau, l'homme était rentré au domicile de sa sœur où il avait finalement été interpellé. Il avait immédiatement reconnu avoir “piqué” la victime tout en assurant que c'était cette dernière qui l'avait menacé en lui jetant des pierres. Placé en garde à vue suite à ces faits, le quadragénaire avait finalement été hospitalisé à Tokani durant plusieurs semaines avant de pouvoir être entendu par les gendarmes en garde à vue.
Au premier jour de son procès lundi, l'accusé, auquel il est reproché d'avoir prémédité son geste en s'armant de deux couteaux, a de nouveau affirmé qu'il n'avait pas eu l'intention de tuer la victime. Tel qu'il est en d'usage aux assises, c'est la personnalité de l'intéressé qui a tout d'abord été évoquée.
Interrogé sur son enfance, l'homme a indiqué qu'il était le dernier d'une fratrie de quatre enfants et que son père, “alcoolique”, frappait sa mère. Il a également expliqué qu'il avait été diagnostiqué bipolaire et qu'il avait été hospitalisé à plusieurs reprises car il interrompait parfois son traitement. Dans le cadre des expertises menées suites aux faits, l'un des psychiatres avait d'ailleurs conclu à l'altération de son discernement et c'est une question qui sera certainement abordée par ses deux avocates, Mes Diana Kintzler et Isabelle Nougaro, durant ce procès.
Homicide involontaire
La présidente de la cour d'assises a ensuite évoqué le “drame” vécu par l'accusé en 1998 lorsque sa jeune compagne, enceinte de sept mois, avait perdu la vie dans un accident de voiture. Le quadragénaire, qui conduisait le véhicule, s'en était sorti au bout de deux semaines de coma. Condamné pour homicide involontaire, il avait alors écopé de 18 mois de prison avec sursis.
Après avoir entendu l'accusé, la cour d'assises a auditionné la sœur de ce dernier, chez laquelle il vivait et dont il a toujours été très proche. Très émue, elle a expliqué à la barre qu'elle avait toujours “beaucoup aimé” son “petit frère” qu'elle tentait, durant leur enfance, de protéger de la violence paternelle. La femme, qui a expliqué qu'elle trouvait que l'accusé semblait aller mieux depuis qu'il prend un traitement en prison, a fait état de son sentiment de culpabilité de ne pas avoir été “tout le temps là” pour s'occuper de son frère car elle avait un travail, des enfants et qu'elle ne pouvait pas se “couper en deux”.
Un acte “rapide”
C'est ensuite la gendarme qui avait dirigé l'enquête qui s'est avancée à la barre pour rappeler qu'après son arrestation, l'accusé s'était montré “coopérant”. Il avait reconnu avoir poignardé la victime tout en expliquant qu'il ne savait pas pourquoi il avait, ce matin-là, pris deux couteaux dans son sac en quittant le domicile de sa sœur. L'enquêtrice a également rappelé que 13 “plaies profondes” avaient été relevées sur le corps du défunt et que l'acte, “rapide”, avait été commis “sans bruit”. L’homme, qui élevait ses enfants seul après avoir perdu sa femme, était décrit comme un “bon père de famille” sans histoires même si ses chiens “faisaient peur à tout le monde”.
Au terme de ce procès, qui doit s'achever mercredi, l'accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Un homme de 48 ans est jugé depuis lundi par la cour d'assises pour un assassinat commis à Faa'a. Le 25 janvier 2023, l'accusé, qui souffre de troubles bipolaires, avait en effet poignardé un père de famille auquel il reprochait de laisser traîner ses chiens agressifs dans une servitude. Après lui avoir porté 13 coups de couteau, l'homme était rentré au domicile de sa sœur où il avait finalement été interpellé. Il avait immédiatement reconnu avoir “piqué” la victime tout en assurant que c'était cette dernière qui l'avait menacé en lui jetant des pierres. Placé en garde à vue suite à ces faits, le quadragénaire avait finalement été hospitalisé à Tokani durant plusieurs semaines avant de pouvoir être entendu par les gendarmes en garde à vue.
Au premier jour de son procès lundi, l'accusé, auquel il est reproché d'avoir prémédité son geste en s'armant de deux couteaux, a de nouveau affirmé qu'il n'avait pas eu l'intention de tuer la victime. Tel qu'il est en d'usage aux assises, c'est la personnalité de l'intéressé qui a tout d'abord été évoquée.
Interrogé sur son enfance, l'homme a indiqué qu'il était le dernier d'une fratrie de quatre enfants et que son père, “alcoolique”, frappait sa mère. Il a également expliqué qu'il avait été diagnostiqué bipolaire et qu'il avait été hospitalisé à plusieurs reprises car il interrompait parfois son traitement. Dans le cadre des expertises menées suites aux faits, l'un des psychiatres avait d'ailleurs conclu à l'altération de son discernement et c'est une question qui sera certainement abordée par ses deux avocates, Mes Diana Kintzler et Isabelle Nougaro, durant ce procès.
Homicide involontaire
La présidente de la cour d'assises a ensuite évoqué le “drame” vécu par l'accusé en 1998 lorsque sa jeune compagne, enceinte de sept mois, avait perdu la vie dans un accident de voiture. Le quadragénaire, qui conduisait le véhicule, s'en était sorti au bout de deux semaines de coma. Condamné pour homicide involontaire, il avait alors écopé de 18 mois de prison avec sursis.
Après avoir entendu l'accusé, la cour d'assises a auditionné la sœur de ce dernier, chez laquelle il vivait et dont il a toujours été très proche. Très émue, elle a expliqué à la barre qu'elle avait toujours “beaucoup aimé” son “petit frère” qu'elle tentait, durant leur enfance, de protéger de la violence paternelle. La femme, qui a expliqué qu'elle trouvait que l'accusé semblait aller mieux depuis qu'il prend un traitement en prison, a fait état de son sentiment de culpabilité de ne pas avoir été “tout le temps là” pour s'occuper de son frère car elle avait un travail, des enfants et qu'elle ne pouvait pas se “couper en deux”.
Un acte “rapide”
C'est ensuite la gendarme qui avait dirigé l'enquête qui s'est avancée à la barre pour rappeler qu'après son arrestation, l'accusé s'était montré “coopérant”. Il avait reconnu avoir poignardé la victime tout en expliquant qu'il ne savait pas pourquoi il avait, ce matin-là, pris deux couteaux dans son sac en quittant le domicile de sa sœur. L'enquêtrice a également rappelé que 13 “plaies profondes” avaient été relevées sur le corps du défunt et que l'acte, “rapide”, avait été commis “sans bruit”. L’homme, qui élevait ses enfants seul après avoir perdu sa femme, était décrit comme un “bon père de famille” sans histoires même si ses chiens “faisaient peur à tout le monde”.
Au terme de ce procès, qui doit s'achever mercredi, l'accusé encourt la réclusion criminelle à perpétuité.