Internet : la cartographie des fonds marins pour le câble Natitua est en cours


Le cargo Fugro cartographie les fonds marins des secteurs concernés par la pose du câble Natitua.
MAKEMO, le 12/12/2017 - Le cargo indonésien "Fugro" est aux Tuamotu. Chargé de cartographier les fonds marins, les techniciens, à bord, préparent le terrain avant la pose du câble Natitua, qui desservira une partie de l’archipel de Tuamotu-Gambier et les Marquises.

Il est en mission aux Tuamotu depuis un certain temps. Le cargo "Fugro" sillonnera une partie des Tuamotu et les Marquises, afin de cartographier les fonds marins, avant la pose du câble Natitua.

L’annonce d’un nouveau câble qui reliera une partie des Tuamotu et les Marquises à Hawaii, a déjà été faite. Ce câble baptisé Natitua s’étend sur une longueur de 2 500 km. Et avant d’entreprendre les grands travaux, les techniciens de la Société Alcatel, font un topo de ce qui les attendra. Une mission qui durera pendant plus d’un mois entre les deux archipels.

À bord du Fugro, on retrouve 15 membres d’équipage et 16 techniciens d’Alcatel, maitre d’œuvre du projet. "Il y a deux sondeurs, et toute une technologie de cartographie en 3D, affrété par OPT et Alcatel", précise Davidson, un passionné de nouvelles technologies.

Natitua permettra aux habitants des Tuamotu Est et Nord, ainsi qu’aux marquisiens de bénéficier d’un internet haut débit, surtout que la connexion est très mauvaise dans ce secteur. "Ce n’est pas normal qu’il n’y ait pas de réseau ici, ni d’internet. Nous avons un collège à Makemo, et les enfants ont besoin d’être connectés pour faire leurs recherches. Il y a aussi le lycée qui est installé depuis la rentrée d’août, c’est compliqué pour tout le monde. Nous espérons que la vie va changer, et c’est ce que veulent les pa’umotu. Améliorer les conditions de leurs connexions, avec la Polynésie toute entière et surtout le monde", souligne Teura Atuahiva, représentante à l’Assemblée de la Polynésie française.

La pose du câble Natitua devrait se faire de septembre à décembre 2018. Le coût de ce projet s’élèverait à plus de 6 milliards de francs, financé par le pays.


Rédigé par Corinne Tehetia le Mardi 12 Décembre 2017 à 14:05 | Lu 1386 fois