Tahiti le 23 septembre 2025 – En négociation depuis maintenant plus de trois semaines, la direction de la holding OPT et l’intersyndicale ne parviennent pas à s’entendre sur la question du paiement des indemnités de congés payés. En jeu : pas loin d’un milliard de francs d’arriérés. “C'est un dû de l'OPT aux salariés (…). On demande juste à respecter le droit du travail et ce que la Cour de cassation a rendu comme décision”, plaident les syndicats.
La grève est effective depuis le 8 septembre dernier, dans le groupe OPT. Une grève sans piquet ni débrayage. En revanche, depuis lors l’intersyndicale CSIP, Otahi, O oe to oe rima et la CSTP-FO a préféré, de loin, privilégier le dialogue. De ce fait, les négociations entre la direction de la Holding OPT et les syndicats se poursuivent et “avancent bien”, de l’aveu des syndicats. En effet, la rédaction des projets de protocole d'accord des cinq entités de la holding progresse bien : “On est d’accord sur les principes mais dès qu’on passe à la rédaction, on ne s’entend plus et c’est pour cela qu’on reste vraiment très vigilant. Et on est confronté à ce dilemme-là”, nous explique-t-on du côté des syndicats.
Rappelons que l’intersyndicale a présenté 15 points de revendication dans son préavis de grève, dont la préservation de l’emploi des salariés avec notamment l’arrivée de Starlink au Fenua, la préservation et la reconnaissance de toutes les missions de service public du groupe OPT, les salariés demandent également plus de transparence sur le dossier de Google… mais le vrai point bloquant concerne la régularisation des indemnités de congés payés “en fonction des bonnes méthodes de calcul selon la prescription quinquennale”. Et c’est bien là que le bât blesse. En jeu : près d’un milliard de francs à décaisser pour l’OPT avec les arriérés.
La grève est effective depuis le 8 septembre dernier, dans le groupe OPT. Une grève sans piquet ni débrayage. En revanche, depuis lors l’intersyndicale CSIP, Otahi, O oe to oe rima et la CSTP-FO a préféré, de loin, privilégier le dialogue. De ce fait, les négociations entre la direction de la Holding OPT et les syndicats se poursuivent et “avancent bien”, de l’aveu des syndicats. En effet, la rédaction des projets de protocole d'accord des cinq entités de la holding progresse bien : “On est d’accord sur les principes mais dès qu’on passe à la rédaction, on ne s’entend plus et c’est pour cela qu’on reste vraiment très vigilant. Et on est confronté à ce dilemme-là”, nous explique-t-on du côté des syndicats.
Rappelons que l’intersyndicale a présenté 15 points de revendication dans son préavis de grève, dont la préservation de l’emploi des salariés avec notamment l’arrivée de Starlink au Fenua, la préservation et la reconnaissance de toutes les missions de service public du groupe OPT, les salariés demandent également plus de transparence sur le dossier de Google… mais le vrai point bloquant concerne la régularisation des indemnités de congés payés “en fonction des bonnes méthodes de calcul selon la prescription quinquennale”. Et c’est bien là que le bât blesse. En jeu : près d’un milliard de francs à décaisser pour l’OPT avec les arriérés.
Les calculs n’étaient “pas les bons”
“Ce qui bloque vraiment ce sont les indemnités de congés payés (ICP) car c'est financier”, confirme O oe to oe rima. Le syndicat rappelle que ce problème date de 2019 suite à une décision de la Cour de cassation. “Les calculs appliqués par l'OPT ne sont pas bons, c'est la CSIP qui avait les bons calculs.” Et six ans après cette décision, tous, autour de la table des négociations essaient de trouver une issue favorable, “mais le problème c'est toute la partie financière”.
La difficulté est que le code du travail “prévoit la prescription quinquennale et il faut revenir en arrière. Et c'est pour cela que le groupe est bloqué car il va falloir justifier devant le Pays”. Le syndicaliste de O oe to oe rima n'est pas certain que le Pays accepte cela “car c'est une erreur de l'OPT et le Pays va vouloir un coupable avant de se positionner”.
O oe to oe rima estime que la P-dg de la holding OPT, Hina Delva, “doit se positionner. C'est une situation assez délicate car si on reprend les éléments, l’OPT devra sortir de sa poche des centaines de millions de francs et on risque même d'approcher le milliard. Est-ce que le Pays va laisser passer cela, on ne sait pas. Mais c'est au groupe OPT de gérer cette situation”.
Selon les syndicats, la Holding OPT devrait même être en train de préparer son budget de fonctionnement pour ensuite pouvoir le présenter au Pays. “Je laisse cette tâche aux personnes aguerries pour pouvoir faire passer la pommade au Pays”, ironise O oe to oe rima, tout en précisant qu’“il est hors de question de laisser passer tout ça, car c'est un dû. On ne réclame rien, on demande juste à respecter le droit du travail par rapport à ce que la cour de cassation a rendu comme décision. On ne demande pas plus, juste à rectifier les erreurs commises depuis des années, c'est tout. C'est un dû de l'OPT aux salariés”.
La difficulté est que le code du travail “prévoit la prescription quinquennale et il faut revenir en arrière. Et c'est pour cela que le groupe est bloqué car il va falloir justifier devant le Pays”. Le syndicaliste de O oe to oe rima n'est pas certain que le Pays accepte cela “car c'est une erreur de l'OPT et le Pays va vouloir un coupable avant de se positionner”.
O oe to oe rima estime que la P-dg de la holding OPT, Hina Delva, “doit se positionner. C'est une situation assez délicate car si on reprend les éléments, l’OPT devra sortir de sa poche des centaines de millions de francs et on risque même d'approcher le milliard. Est-ce que le Pays va laisser passer cela, on ne sait pas. Mais c'est au groupe OPT de gérer cette situation”.
Selon les syndicats, la Holding OPT devrait même être en train de préparer son budget de fonctionnement pour ensuite pouvoir le présenter au Pays. “Je laisse cette tâche aux personnes aguerries pour pouvoir faire passer la pommade au Pays”, ironise O oe to oe rima, tout en précisant qu’“il est hors de question de laisser passer tout ça, car c'est un dû. On ne réclame rien, on demande juste à respecter le droit du travail par rapport à ce que la cour de cassation a rendu comme décision. On ne demande pas plus, juste à rectifier les erreurs commises depuis des années, c'est tout. C'est un dû de l'OPT aux salariés”.
Pas d’étalement du paiement
Pour l'instant pas question, pour les syndicats d'étaler le paiement de ces indemnités de congés payés. “Sur le principe, c'est un seul versement”. Sauf peut-être si un “consensus” est trouvé pour “repartir sur de bonnes bases” assure O oe to oe rima.
Et lorsqu'on aborde la possible fermeture de la Holding OPT, O oe to oe rima n'y croit pas et espère que le Pays et la direction ne vont pas faire porter le chapeau aux salariés. “C'est une erreur de gestion. Et c'est un dû. Et qu'ils ne demandent pas non plus aux salariés de faire des efforts car des efforts ils en ont fait.”
O oe to oe rima rappelle qu'à chaque fois que la Holding a des problèmes “c’est toujours vers les petits qu’on se tourne, ça suffit. Et les cadres est-ce qu'ils font des efforts eux ? Je ne pense pas”. Il ajoute même que, tant que la direction et l’intersyndicale ne tomberont pas d’accord sur le calcul des indemnités de congés payés, “je ne pense pas qu’on va trouver un accord sur l’ensemble des préavis. La levée de la grève ne tient qu’aux indemnités de congés payés”. O oe to oe rima rappelle que l’intersydnciale souhaite juste que l’OPT respecte la décision de la Cour de cassation. Selon eux, les avocats de l’OPT ont une autre lecture de cette décision. “Si la P-dg, Hina Delva, est d’accord avec ses conseils, qu’elle nous le dise et on va se retrouver au tribunal. Mais la situation risque de dégénérer. Après, que chacun prenne ses responsabilités.”
Et lorsqu'on aborde la possible fermeture de la Holding OPT, O oe to oe rima n'y croit pas et espère que le Pays et la direction ne vont pas faire porter le chapeau aux salariés. “C'est une erreur de gestion. Et c'est un dû. Et qu'ils ne demandent pas non plus aux salariés de faire des efforts car des efforts ils en ont fait.”
O oe to oe rima rappelle qu'à chaque fois que la Holding a des problèmes “c’est toujours vers les petits qu’on se tourne, ça suffit. Et les cadres est-ce qu'ils font des efforts eux ? Je ne pense pas”. Il ajoute même que, tant que la direction et l’intersyndicale ne tomberont pas d’accord sur le calcul des indemnités de congés payés, “je ne pense pas qu’on va trouver un accord sur l’ensemble des préavis. La levée de la grève ne tient qu’aux indemnités de congés payés”. O oe to oe rima rappelle que l’intersydnciale souhaite juste que l’OPT respecte la décision de la Cour de cassation. Selon eux, les avocats de l’OPT ont une autre lecture de cette décision. “Si la P-dg, Hina Delva, est d’accord avec ses conseils, qu’elle nous le dise et on va se retrouver au tribunal. Mais la situation risque de dégénérer. Après, que chacun prenne ses responsabilités.”