PAPEETE, le 20 février 2015 - Dans le langage de la Police Nationale, on appelle ça un délit de grivèlerie (ou une filouterie). En Polynésie on parle parfois de "l'addition savates". En tous les cas, il s'agit de consommer dans un restaurant, puis de partir sans payer. C'est quelque chose que les restaurateurs abhorrent, et ils n'hésitent pas à faire appel à la police pour régler les cas les plus graves.
Cette affaire a commencé le 3 janvier au Rétro. un client a consommé deux gros pichets de bière, puis est parti en laissant une facture de 5300 Fcfp. Le patron l'a rattrapé, et a appelé les services de police qui l'ont embarqué en "état d'ivresse manifeste". Le lendemain, le procureur, magnanime face à la petitesse du délit, lui laisse un mois pour payer la note et faire ainsi amende honorable.
Mais un mois plus tard, le Rétro attend toujours le règlement de l'addition. Le mauvais payeur est du coup convoquée à nouveau par le procureur, et le parquet est cette fois beaucoup moins patient.
Pour une facture de 5000 Fcfp, le filou se retrouvera au tribunal le 27 mars prochain devant le COPJ (procédure avec un juge unique).
Cette affaire a commencé le 3 janvier au Rétro. un client a consommé deux gros pichets de bière, puis est parti en laissant une facture de 5300 Fcfp. Le patron l'a rattrapé, et a appelé les services de police qui l'ont embarqué en "état d'ivresse manifeste". Le lendemain, le procureur, magnanime face à la petitesse du délit, lui laisse un mois pour payer la note et faire ainsi amende honorable.
Mais un mois plus tard, le Rétro attend toujours le règlement de l'addition. Le mauvais payeur est du coup convoquée à nouveau par le procureur, et le parquet est cette fois beaucoup moins patient.
Pour une facture de 5000 Fcfp, le filou se retrouvera au tribunal le 27 mars prochain devant le COPJ (procédure avec un juge unique).