La team Ihilani prête pour le défi Hawaiki Nui 2025.
Tahiti, le 23 octobre 2025 - Les rameuses de Ihilani Va’a ont réalisé un exploit retentissant : être la première équipe féminine tahitienne à remporter la Na Wahine O Ke Kai, la célèbre course hawaiienne. Mais au-delà de ce résultat historique, Ihilani Va’a est un club formateur. Et sa section féminine en est la preuve. Fruit d’un travail débuté il y a cinq ans, la bande à Vaimiti Maoni a créé un groupe taillé pour la performance. Une équipe devenue une famille, où les filles se sont donné un objectif commun : remporter la Hawaiki Nui 2025 et entrer, encore plus, dans l’histoire du va’a.
Elles s’appellent Vaimiti, Vehi, Nateahi, Iloha ou encore Jenny, et elles ont toutes un point en commun : l’amour du va’a. “On est toutes passionnées par ce sport. Que l’on ait commencé petites ou très récemment, on a toutes le même objectif : prendre du plaisir, travailler et progresser ensemble, et trouver ce tāhō’ē si important dans le va’a”, confie Vaimiti Maoni, rameuse, coach, capitaine et à l’origine de la section féminine du club Ihilani Va’a.
L’état d’esprit qui anime le groupe s’est forgé au fil du temps. “Cela fait cinq ans que nous avons relancé la section féminine avec des copines comme Vehi, mais ça fait vraiment trois ans que le groupe s’est stabilisé”, explique-t-elle.
Un groupe fort d’une quinzaine de rameuses, réunies autour de valeurs communes : “On est toutes motivées par les mêmes objectifs. Et du coup, ça amène un sérieux qui fait progresser l’équipe. Arriver à rassembler tout le monde aux entraînements durant la semaine, ça prouve bien l’esprit de cohésion qu’il y a entre nous.”
Avec des entraînements quasi quotidiens, les filles maintiennent un niveau d’exigence qui commence à porter ses fruits. “J’ai vraiment la chance d’avoir des filles sérieuses et assidues. Elles ont toutes des obligations professionnelles et familiales, mais malgré ça, elles ont toujours le sourire. Les semaines sont chargées car on se retrouve six fois par semaine, entre la préparation physique et le travail sur l’eau en V6 et en V1. Cela demande beaucoup d’investissement de leur part, donc je suis très fière de ce groupe”, souligne Vaimiti.
Un engagement qu’elle a aussi pris personnellement, en passant son diplôme d’entraîneur. Une plus-value qui lui a permis d’évoluer dans son rôle et d’en faire profiter toute l’équipe : “C’est vrai qu’après avoir passé mon diplôme, j’ai eu une autre vision de l’entraînement. Ça m’a permis d’évoluer et de comprendre certaines choses. J’ai pu mettre à profit ce que l’on avait vu en formation pour faire progresser l’équipe et moi-même.”
Un travail collectif qui a conduit les filles à réaliser un rêve à peine imaginable : “Quand j’étais petite, je suivais mon oncle et mon frère sur leurs courses. C’est ce qui m’a donné envie de me mettre au va’a. Puis j’ai été piquée par la passion, mais je n’aurais jamais imaginé remporter la Na Wahine O Ke Kai un jour.” Un rêve devenu réalité un jour d’octobre 2025.
Un exploit historique
La Na Wahine O Ke Kai est une course mythique dans le monde du va’a. Sœur jumelle de la Molokai Hoe, cette épreuve réservée aux équipes féminines est la référence sur la longue distance. Et aucune équipe tahitienne ne l’avait remportée jusqu’à cette année.
“Il y a deux ans, avec mon président Garry Wong, on voulait tenter l’aventure, mais le Covid a éteint tous nos espoirs. La course a été réorganisée l’année dernière, mais c’était trop juste pour nous car c’est une grosse organisation. Il faut tout préparer en amont : lever des fonds, trouver des sponsors, organiser des manifestations… On a réussi à le faire cette année et tout le monde était motivé. On a eu la chance d’avoir le soutien de tous nos partenaires, comme Joey Alvarez de Are Tahiti, qui nous a aidées pour le déplacement, mais aussi d’être renforcées par trois Hawaiiennes, dont Angie Dolan et Donna Kahakui, qui nous ont permis d’avoir un va’a sur place et des opportunités d’hébergement. Ça a été une vraie aubaine”, raconte Vaimiti.
Tous les voyants étaient au vert pour réussir une belle course, mais de là à imaginer une performance historique, personne n’y croyait vraiment. “Je savais que la course allait être relevée, avec la team Bradley, déjà treize fois victorieuse. Je me disais que si on faisait le podium, ce serait déjà incroyable. Mais franchir la ligne d’arrivée en tête, je n’en revenais pas ! Surtout que c’était le cinquantième anniversaire, avec beaucoup d’anciennes présentes, dont la première équipe à avoir gagné la Wahine. Un moment magique.”
Un sentiment partagé par son amie et fidèle lieutenant depuis les débuts de l’aventure, la peperu Vehi Lanteires : “C’est un rêve devenu réalité. C’est le graal des courses de va’a. C’est un parcours tellement particulier… Ce n’est pas pour rien qu’ils l’appellent The Channel of the Bones. Il retrace une partie de l’histoire du va’a hawaiien.”
Confirmer à la Hawaiki Nui
Un moment euphorique, un nuage sur lequel on aimerait rester longtemps… Mais la réalité du terrain rattrape l’équipe d’Ihilani, et pas n’importe laquelle : la grande Hawaiki Nui, avec un nouveau duel face à la team Bradley.
“C’est sûr qu’on a un peu de pression”, confie Vehi. “Mais c’est bien, et c’est un privilège que les Hawaiiennes reviennent défendre leur titre. Elles vont vouloir une revanche après notre victoire chez elles, mais on est prêtes. c'est un honneur de les avoir sur cette course. Ca fait monter le niveau.”
L’équipe alignée pour la Hawaiki Nui est quasiment la même que celle qui a réalisé l’exploit historique, à quelques changements près. Et elle pourra compter sur la pépite du va’a polynésien, Nateahi Sommer. La championne de Raiatea a rejoint la team à 100 % depuis son installation à Tahiti pour ses études.
“C’est sûr que les Hawaiiennes vont vouloir prendre leur revanche, mais nous, on est prêtes. On s’entraîne sérieusement, on est nombreuses, le groupe vit bien. C’est un vrai plaisir de partager tous ces moments avec les filles, c’est une vraie famille. On a hâte d’être au jour J : la pression monte, mais ça nous motive.”
Dans quelques jours, l’équipe d’Ihilani Va’a continuera d’écrire son histoire… en réalisant ses rêves.
Elles s’appellent Vaimiti, Vehi, Nateahi, Iloha ou encore Jenny, et elles ont toutes un point en commun : l’amour du va’a. “On est toutes passionnées par ce sport. Que l’on ait commencé petites ou très récemment, on a toutes le même objectif : prendre du plaisir, travailler et progresser ensemble, et trouver ce tāhō’ē si important dans le va’a”, confie Vaimiti Maoni, rameuse, coach, capitaine et à l’origine de la section féminine du club Ihilani Va’a.
L’état d’esprit qui anime le groupe s’est forgé au fil du temps. “Cela fait cinq ans que nous avons relancé la section féminine avec des copines comme Vehi, mais ça fait vraiment trois ans que le groupe s’est stabilisé”, explique-t-elle.
Un groupe fort d’une quinzaine de rameuses, réunies autour de valeurs communes : “On est toutes motivées par les mêmes objectifs. Et du coup, ça amène un sérieux qui fait progresser l’équipe. Arriver à rassembler tout le monde aux entraînements durant la semaine, ça prouve bien l’esprit de cohésion qu’il y a entre nous.”
Avec des entraînements quasi quotidiens, les filles maintiennent un niveau d’exigence qui commence à porter ses fruits. “J’ai vraiment la chance d’avoir des filles sérieuses et assidues. Elles ont toutes des obligations professionnelles et familiales, mais malgré ça, elles ont toujours le sourire. Les semaines sont chargées car on se retrouve six fois par semaine, entre la préparation physique et le travail sur l’eau en V6 et en V1. Cela demande beaucoup d’investissement de leur part, donc je suis très fière de ce groupe”, souligne Vaimiti.
Un engagement qu’elle a aussi pris personnellement, en passant son diplôme d’entraîneur. Une plus-value qui lui a permis d’évoluer dans son rôle et d’en faire profiter toute l’équipe : “C’est vrai qu’après avoir passé mon diplôme, j’ai eu une autre vision de l’entraînement. Ça m’a permis d’évoluer et de comprendre certaines choses. J’ai pu mettre à profit ce que l’on avait vu en formation pour faire progresser l’équipe et moi-même.”
Un travail collectif qui a conduit les filles à réaliser un rêve à peine imaginable : “Quand j’étais petite, je suivais mon oncle et mon frère sur leurs courses. C’est ce qui m’a donné envie de me mettre au va’a. Puis j’ai été piquée par la passion, mais je n’aurais jamais imaginé remporter la Na Wahine O Ke Kai un jour.” Un rêve devenu réalité un jour d’octobre 2025.
Un exploit historique
La Na Wahine O Ke Kai est une course mythique dans le monde du va’a. Sœur jumelle de la Molokai Hoe, cette épreuve réservée aux équipes féminines est la référence sur la longue distance. Et aucune équipe tahitienne ne l’avait remportée jusqu’à cette année.
“Il y a deux ans, avec mon président Garry Wong, on voulait tenter l’aventure, mais le Covid a éteint tous nos espoirs. La course a été réorganisée l’année dernière, mais c’était trop juste pour nous car c’est une grosse organisation. Il faut tout préparer en amont : lever des fonds, trouver des sponsors, organiser des manifestations… On a réussi à le faire cette année et tout le monde était motivé. On a eu la chance d’avoir le soutien de tous nos partenaires, comme Joey Alvarez de Are Tahiti, qui nous a aidées pour le déplacement, mais aussi d’être renforcées par trois Hawaiiennes, dont Angie Dolan et Donna Kahakui, qui nous ont permis d’avoir un va’a sur place et des opportunités d’hébergement. Ça a été une vraie aubaine”, raconte Vaimiti.
Tous les voyants étaient au vert pour réussir une belle course, mais de là à imaginer une performance historique, personne n’y croyait vraiment. “Je savais que la course allait être relevée, avec la team Bradley, déjà treize fois victorieuse. Je me disais que si on faisait le podium, ce serait déjà incroyable. Mais franchir la ligne d’arrivée en tête, je n’en revenais pas ! Surtout que c’était le cinquantième anniversaire, avec beaucoup d’anciennes présentes, dont la première équipe à avoir gagné la Wahine. Un moment magique.”
Un sentiment partagé par son amie et fidèle lieutenant depuis les débuts de l’aventure, la peperu Vehi Lanteires : “C’est un rêve devenu réalité. C’est le graal des courses de va’a. C’est un parcours tellement particulier… Ce n’est pas pour rien qu’ils l’appellent The Channel of the Bones. Il retrace une partie de l’histoire du va’a hawaiien.”
Confirmer à la Hawaiki Nui
Un moment euphorique, un nuage sur lequel on aimerait rester longtemps… Mais la réalité du terrain rattrape l’équipe d’Ihilani, et pas n’importe laquelle : la grande Hawaiki Nui, avec un nouveau duel face à la team Bradley.
“C’est sûr qu’on a un peu de pression”, confie Vehi. “Mais c’est bien, et c’est un privilège que les Hawaiiennes reviennent défendre leur titre. Elles vont vouloir une revanche après notre victoire chez elles, mais on est prêtes. c'est un honneur de les avoir sur cette course. Ca fait monter le niveau.”
L’équipe alignée pour la Hawaiki Nui est quasiment la même que celle qui a réalisé l’exploit historique, à quelques changements près. Et elle pourra compter sur la pépite du va’a polynésien, Nateahi Sommer. La championne de Raiatea a rejoint la team à 100 % depuis son installation à Tahiti pour ses études.
“C’est sûr que les Hawaiiennes vont vouloir prendre leur revanche, mais nous, on est prêtes. On s’entraîne sérieusement, on est nombreuses, le groupe vit bien. C’est un vrai plaisir de partager tous ces moments avec les filles, c’est une vraie famille. On a hâte d’être au jour J : la pression monte, mais ça nous motive.”
Dans quelques jours, l’équipe d’Ihilani Va’a continuera d’écrire son histoire… en réalisant ses rêves.
Équipe vainqueur de la Na Wahine O Ke Kai : Vehi Lanteires, Nateahi Sommer, Naniloa Arai, Jenny Hoffmann, Healani Rauhuri, Iloha Eychenne, Donna Kahakui, Angie Dolan, Jenna Kalei.
Équipe A pour la Hawaiki Nui : Nateahi Sommer, Naniloa Arai, Vaimiti Maoni, Puarui Guntaro, Tahia Teikiteetini, Vehi Lanteires.
Équipe B pour la Hawaiki Nui : Jenny Hoffmann, Healani Rauhuri, Nita Haorea, Ranihei Bonet, Malyana Temaurioraa, Heipua Haereraaroa, Estee Gobron, Oliana Degage.
Équipe A pour la Hawaiki Nui : Nateahi Sommer, Naniloa Arai, Vaimiti Maoni, Puarui Guntaro, Tahia Teikiteetini, Vehi Lanteires.
Équipe B pour la Hawaiki Nui : Jenny Hoffmann, Healani Rauhuri, Nita Haorea, Ranihei Bonet, Malyana Temaurioraa, Heipua Haereraaroa, Estee Gobron, Oliana Degage.
Ihilani Va’a est la première équipe tahitienne à remporter la Na Wahine O Ke Kai.