Tahiti, le 24 août 2025 - L’intersyndicale à l’origine des dépôts de préavis de grève dans le commerce a été reçue par la Fédération générale du commerce, vendredi. Pas envisageable pour les patrons d’instaurer une taxe à hauteur de 4 % sur les ventes en magasin à cause de son “caractère inflationniste”. Pas possible non plus d’augmenter les salaires à hauteur de 10 %, mais les patrons n’écartent pas le fait de pouvoir “faire un geste”. Pour eux, la solution serait de continuer à travailler sur la réforme et la modernisation du code du travail.
Les responsables de la Fédération générale du commerce (FGC) ont reçu vendredi l’intersyndicale CSTP-FO, Otahi, CSIP et O oe to oe rima. Il s’agissait notamment de discuter avec les organisations syndicales des revendications figurant dans les différents préavis de grève déposés dans les commerces de la place dans lesquels elles dénoncent la suppression du délai de carence relatif aux arrêts de travail des salariés.
Les échanges ont duré plusieurs heures dans une “bonne ambiance, cordiale”, ont affirmé le coprésident de la Fédération générale du commerce, Thierry Trouillet, ainsi que le secrétaire général de la CSTP-FO, Patrick Galenon. “On est allé au fond des choses (…) et maintenant, on va pouvoir engager la réflexion sur l’ensemble de ces points”, a ajouté Guillaume de la FGC.
“ Les clients risquent de se faire encore plus rare”
L’instauration d'une taxe à hauteur de 4 % sur les ventes en magasin, semblable au “service charge” dans l’hôtellerie, est une des revendications de l’intersyndicale. Rappelons que dans les établissements hôteliers, ce fameux “service charge” est entièrement assumé par les touristes puisqu’il est appliqué sur leur facture d’hébergement et de restauration.
Le coprésident de la FGC, Thierry Trouillet, a rappelé à l’intersyndicale que dans le commerce, il y a plusieurs intermédiaires, comme les importateurs, grossistes ou encore les distributeurs. “Si on appliquait ces mêmes 4 %, c’est un peu le même principe que la TVA sociale de 1 %, cela se cumule et au fur et à mesure, cela a un caractère inflationniste qui va aller à 8-10 %.” Une mesure qui, selon lui, ne serait “pas du tout acceptée par la population”. L’intersyndicale a proposé de revoir cette taxe à la baisse, suggérant un taux d’1 %, mais les conséquences inflationnistes seraient les mêmes.
Thierry Trouillet ajoute qu’avec toutes les réformes en cours, fiscales ou celle concernant la protection sociale généralisée, “les entreprises du commerce se retrouvent avec beaucoup de choses en même temps et cela pourrait faire péricliter nombre d’entre elles”. De plus, avec la mise en place d’une telle taxe sur les ventes en magasin, “les clients risquent de se faire encore plus rare”.
“Réformer et moderniser le code du travail”
Autre revendication de l’intersyndicale, une revalorisation salariale à hauteur de 10 %. Le coprésident de la FGC est clair : “Si c’était faisable, on l’aurait déjà fait. Mais si ce n’est pas fait, c’est qu’aujourd’hui, c’est compliqué.” Il précise que certains commerces “ne vont pas bien” et rajouter cette revalorisation salariale ne va pas les aider. Les patrons sont cependant prêts à “faire un geste, mais augmenter à 10 %, ce n’est sûrement pas possible”, assure Thierry Trouillet.
Selon lui, les patrons sont sensibles au fait qu’il y ait un problème d’inflation et de perte du pouvoir d’achat. “Mais est-ce que c’est à l’entreprise de trouver les solutions seule ?”, s’interroge-t-il. “Le gouvernement doit trouver des solutions pour que la vie chère soit moins impactante pour l’ensemble des consommateurs.”
De son côté, Guillaume assure qu’un travail est actuellement mené pour augmenter le pouvoir d’achat des salariés comme la conservation de l’étalonnement entre les catégories ou encore une progression dans la grille salariale. “On sait qu’avec l’inflation, il va y avoir une revalorisation dans quelques semaines”. Il rappelle également que les patrons travaillent avec les organisations syndicales sur une “évolution du code du travail”. “Il y a huit points qui reviennent à améliorer le code du travail polynésien et ce n’est pas que pour le commerce, c’est pour l’ensemble des travailleurs. Je pense que c’est plus un travail de fond que lié au commerce.” Un travail énorme qui doit se faire “avec le politique pour réformer et moderniser le code du travail”.
Le coprésident de la Fédération générale du commerce Thierry Trouillet précise d’ailleurs que nombre des revendications de l’intersyndicale relèvent plus du code du travail que de la convention collective.
Guillaume, lui, reste confiant et assure que “vu la cordialité” de leurs discussions avec l’intersyndicale, “on ne s’est pas senti dans une réunion où on était pris à la gorge, on est plutôt dans un contexte de discussion constructive”. Aucune nouvelle négociation n’a eu lieu ce week-end. La grève prendra donc effet ce lundi matin à 0 heure.
Les responsables de la Fédération générale du commerce (FGC) ont reçu vendredi l’intersyndicale CSTP-FO, Otahi, CSIP et O oe to oe rima. Il s’agissait notamment de discuter avec les organisations syndicales des revendications figurant dans les différents préavis de grève déposés dans les commerces de la place dans lesquels elles dénoncent la suppression du délai de carence relatif aux arrêts de travail des salariés.
Les échanges ont duré plusieurs heures dans une “bonne ambiance, cordiale”, ont affirmé le coprésident de la Fédération générale du commerce, Thierry Trouillet, ainsi que le secrétaire général de la CSTP-FO, Patrick Galenon. “On est allé au fond des choses (…) et maintenant, on va pouvoir engager la réflexion sur l’ensemble de ces points”, a ajouté Guillaume de la FGC.
“ Les clients risquent de se faire encore plus rare”
L’instauration d'une taxe à hauteur de 4 % sur les ventes en magasin, semblable au “service charge” dans l’hôtellerie, est une des revendications de l’intersyndicale. Rappelons que dans les établissements hôteliers, ce fameux “service charge” est entièrement assumé par les touristes puisqu’il est appliqué sur leur facture d’hébergement et de restauration.
Le coprésident de la FGC, Thierry Trouillet, a rappelé à l’intersyndicale que dans le commerce, il y a plusieurs intermédiaires, comme les importateurs, grossistes ou encore les distributeurs. “Si on appliquait ces mêmes 4 %, c’est un peu le même principe que la TVA sociale de 1 %, cela se cumule et au fur et à mesure, cela a un caractère inflationniste qui va aller à 8-10 %.” Une mesure qui, selon lui, ne serait “pas du tout acceptée par la population”. L’intersyndicale a proposé de revoir cette taxe à la baisse, suggérant un taux d’1 %, mais les conséquences inflationnistes seraient les mêmes.
Thierry Trouillet ajoute qu’avec toutes les réformes en cours, fiscales ou celle concernant la protection sociale généralisée, “les entreprises du commerce se retrouvent avec beaucoup de choses en même temps et cela pourrait faire péricliter nombre d’entre elles”. De plus, avec la mise en place d’une telle taxe sur les ventes en magasin, “les clients risquent de se faire encore plus rare”.
“Réformer et moderniser le code du travail”
Autre revendication de l’intersyndicale, une revalorisation salariale à hauteur de 10 %. Le coprésident de la FGC est clair : “Si c’était faisable, on l’aurait déjà fait. Mais si ce n’est pas fait, c’est qu’aujourd’hui, c’est compliqué.” Il précise que certains commerces “ne vont pas bien” et rajouter cette revalorisation salariale ne va pas les aider. Les patrons sont cependant prêts à “faire un geste, mais augmenter à 10 %, ce n’est sûrement pas possible”, assure Thierry Trouillet.
Selon lui, les patrons sont sensibles au fait qu’il y ait un problème d’inflation et de perte du pouvoir d’achat. “Mais est-ce que c’est à l’entreprise de trouver les solutions seule ?”, s’interroge-t-il. “Le gouvernement doit trouver des solutions pour que la vie chère soit moins impactante pour l’ensemble des consommateurs.”
De son côté, Guillaume assure qu’un travail est actuellement mené pour augmenter le pouvoir d’achat des salariés comme la conservation de l’étalonnement entre les catégories ou encore une progression dans la grille salariale. “On sait qu’avec l’inflation, il va y avoir une revalorisation dans quelques semaines”. Il rappelle également que les patrons travaillent avec les organisations syndicales sur une “évolution du code du travail”. “Il y a huit points qui reviennent à améliorer le code du travail polynésien et ce n’est pas que pour le commerce, c’est pour l’ensemble des travailleurs. Je pense que c’est plus un travail de fond que lié au commerce.” Un travail énorme qui doit se faire “avec le politique pour réformer et moderniser le code du travail”.
Le coprésident de la Fédération générale du commerce Thierry Trouillet précise d’ailleurs que nombre des revendications de l’intersyndicale relèvent plus du code du travail que de la convention collective.
Guillaume, lui, reste confiant et assure que “vu la cordialité” de leurs discussions avec l’intersyndicale, “on ne s’est pas senti dans une réunion où on était pris à la gorge, on est plutôt dans un contexte de discussion constructive”. Aucune nouvelle négociation n’a eu lieu ce week-end. La grève prendra donc effet ce lundi matin à 0 heure.