Tahiti, le 30 avril 2025 – Le président de l’assemblée, Antony Géros, qui avait déposé une proposition de délibération pour rétablir l’indemnité supplémentaire de 118 000 francs par mois pour les élus de Moorea, l’a finalement retirée de l’ordre du jour de la commission de l’Économie, ce mercredi.
“Si certains médias avaient pris la peine de s’informer sérieusement à la source avant de relayer des approximations, nous aurions épargné à notre population une polémique stérile et injustifiée.” C’est ainsi qu’Antony Géros réagissait aux articles que Tahiti Infos et Radio 1 publiaient vendredi dernier sur sa proposition visant à rétablir les frais de bouche et de déplacement pour les élus de Moorea. Les médias étaient finalement plutôt bien informés puisque ce mercredi, le président de l’assemblée a une nouvelle fois fait marche arrière en retirant sa proposition de délibération visant à rétablir cette indemnité complémentaire. Une indemnité de 118 000 francs par mois (en plus de leur confortable salaire au-delà de 500 000 francs) qu’il avait d’ailleurs supprimée lui-même il y a un an, justement pour faire des économies.
Alors forcément, vouloir la rétablir aujourd’hui dans un contexte social pour le moins tendu, ça ne passe pas. Y compris dans les rangs de la majorité. D’autant que c’est cher payé pour manger et se loger lorsqu’ils viennent assister aux séances plénières ou commissions de l’assemblée (qui se comptent sur les doigts d’une main chaque mois), sachant qu’ils ne vont pas à l’hôtel. Il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt. Ils ont tous une maison ou de la famille chez qui habiter lorsqu’ils sont sur Tahiti.
Mais dans son exposé des motifs, le président de l’assemblée assurait sans sourciller que ce système est “le moins budgétivore”. Peut-être pour les élus des îles plus éloignées qui doivent prendre l’avion, mais certainement pas pour ceux de Moorea dont la prise en charge du trajet en bateau serait justifiée et certainement beaucoup moins coûteuse.
Résultat des courses, Antony Géros a décidé de retirer ce texte de l’ordre du jour de la commission de l’Économie réunie ce mercredi et ne sera donc pas étudié lors de la prochaine séance plénière. Il était absent et n’a donc pas donné d’explications. Mais il pourra toujours le représenter une fois les esprits apaisés ou occupés à d’autres polémiques.
“Si certains médias avaient pris la peine de s’informer sérieusement à la source avant de relayer des approximations, nous aurions épargné à notre population une polémique stérile et injustifiée.” C’est ainsi qu’Antony Géros réagissait aux articles que Tahiti Infos et Radio 1 publiaient vendredi dernier sur sa proposition visant à rétablir les frais de bouche et de déplacement pour les élus de Moorea. Les médias étaient finalement plutôt bien informés puisque ce mercredi, le président de l’assemblée a une nouvelle fois fait marche arrière en retirant sa proposition de délibération visant à rétablir cette indemnité complémentaire. Une indemnité de 118 000 francs par mois (en plus de leur confortable salaire au-delà de 500 000 francs) qu’il avait d’ailleurs supprimée lui-même il y a un an, justement pour faire des économies.
Alors forcément, vouloir la rétablir aujourd’hui dans un contexte social pour le moins tendu, ça ne passe pas. Y compris dans les rangs de la majorité. D’autant que c’est cher payé pour manger et se loger lorsqu’ils viennent assister aux séances plénières ou commissions de l’assemblée (qui se comptent sur les doigts d’une main chaque mois), sachant qu’ils ne vont pas à l’hôtel. Il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt. Ils ont tous une maison ou de la famille chez qui habiter lorsqu’ils sont sur Tahiti.
Mais dans son exposé des motifs, le président de l’assemblée assurait sans sourciller que ce système est “le moins budgétivore”. Peut-être pour les élus des îles plus éloignées qui doivent prendre l’avion, mais certainement pas pour ceux de Moorea dont la prise en charge du trajet en bateau serait justifiée et certainement beaucoup moins coûteuse.
Résultat des courses, Antony Géros a décidé de retirer ce texte de l’ordre du jour de la commission de l’Économie réunie ce mercredi et ne sera donc pas étudié lors de la prochaine séance plénière. Il était absent et n’a donc pas donné d’explications. Mais il pourra toujours le représenter une fois les esprits apaisés ou occupés à d’autres polémiques.