Priscilla et Jeffry Yersin sponsorisent de nombreux sportifs polynésiens
PIRAE, le 7 mars 2016. Fils de Michel Yersin, créateur des Etablissements Michel, Jeffry Yersin, avec sa femme Priscille, a toujours aimé le sport. Avec leurs marques, ils donnent un coup de main régulièrement à de nombreux sportifs locaux sans forcément attendre un retour sur investissement. Nous avons pu rencontrer ce couple attachant.
Fan de sports de combat et de tatouages, Jeffry et Prisca ont leur vision bien à eux de faire des affaires, une façon bien polynésienne empreinte de partage et de fraternité mais aussi de goût de la performance. Ils travaillent le plus possible en local et se montrent motivés et dynamiques malgré les temps difficiles. Ce qui les motive ? Avant tout la passion.
Fan de sports de combat et de tatouages, Jeffry et Prisca ont leur vision bien à eux de faire des affaires, une façon bien polynésienne empreinte de partage et de fraternité mais aussi de goût de la performance. Ils travaillent le plus possible en local et se montrent motivés et dynamiques malgré les temps difficiles. Ce qui les motive ? Avant tout la passion.
Jeffry, ici en 2013 avec le regretté Maco Nena, sponsorise la boxe polynésienne avec passion
Jeffry Yersin au micro de Tahiti Infos :
Teva Import c’est avant tout une histoire de famille ?
« Oui, mon père a créé la quincaillerie Ets Michel en 1967, moi j’ai commencé à travailler à 17 ans. De fil en aiguille, j’ai commencé à importer pour les Ets Michel et vers 2005 j’ai commencé à lancer ma propre société d’importation. Mes contacts à l’extérieur m’ont aidé à me lancer dans la distribution. Aimant le sport en général, je me suis dit que j’allais aller dans cette direction. »
On te sent très sensible à la cause des sportifs polynésiens ?
« J’ai le contact assez facile. J’ai été moi même sportif étant jeune. Ce n’est pas facile d’être un sportif en Polynésie car il manque beaucoup de choses, c’est tout simplement dû à notre démographie. Aider cela donne l’occasion à certains de sortir du lot. On m’a appris à faire aux autres ce que l’on aimerait qu’on te fasse. »
Quelques noms ?
« Il y a des coups de cœur comme Jonathan Torohia que l’on a connu bien avant qu’il devienne Tikitoa. Henri Burns également. Ralph Tsing qui fait des compétitions de paintball à l’extérieur, Teiki Balbucci et Tinirau Santos en course automobile, il y a Jaïrus en moto qui est un ancien que je connais depuis longtemps et bien d’autres... »
Tu es un véritable fan de sport et également pratiquant ?
« Pratiquant mais jamais gagnant (rires). Avec le travail à la quincaillerie, je n’avais pas trop de temps mais j’ai toujours essayé de faire un maximum de sport. Maintenant, j’ai la chance d’avoir mon propre commerce et de faire du sport mon métier grâce à mes deux boutiques. J’allie passion et travail, ce n’est que du bonheur. »
Tu as pratiqué quoi par exemple ?
« J’ai connu le basket gamin avec Mr Freddy Chung de l’as Papeete, après j’ai fait beaucoup de vélo avec l’as Pirae. Dernièrement je me suis beaucoup investi dans la boxe. Ce sont des sports durs, des ‘sports de petits’ où il faut se battre. Tu es dernier tu dois finir la course, tu est dominé il faut terminer le combat. Ce sont des valeurs que l’on retrouve dans la vie de tous les jours dans le travail. »
Il y a un côté ‘social’ dans ta manière d’aider le sport, les sports de combats par exemple ?
« Le sport en général, mais oui, les sport de combat parce qu’ils représentent pour moi la réalité de la vie. Tu prends des coups mais il faut rester debout. Par exemple pour la boxe thaï, j’aime bien le team Arupa, ce sont des jeunes de quartier Paraita, Vaininiore qui n’ont rien. Des gens essayent d’encadrer ces jeunes de manière bénévole. Ils méritent un coup de pouce. Qu’il y ait un retour ou pas ce n’est pas grave, j’ai fait ma bonne action pour le quartier. »
Teva Import c’est avant tout une histoire de famille ?
« Oui, mon père a créé la quincaillerie Ets Michel en 1967, moi j’ai commencé à travailler à 17 ans. De fil en aiguille, j’ai commencé à importer pour les Ets Michel et vers 2005 j’ai commencé à lancer ma propre société d’importation. Mes contacts à l’extérieur m’ont aidé à me lancer dans la distribution. Aimant le sport en général, je me suis dit que j’allais aller dans cette direction. »
On te sent très sensible à la cause des sportifs polynésiens ?
« J’ai le contact assez facile. J’ai été moi même sportif étant jeune. Ce n’est pas facile d’être un sportif en Polynésie car il manque beaucoup de choses, c’est tout simplement dû à notre démographie. Aider cela donne l’occasion à certains de sortir du lot. On m’a appris à faire aux autres ce que l’on aimerait qu’on te fasse. »
Quelques noms ?
« Il y a des coups de cœur comme Jonathan Torohia que l’on a connu bien avant qu’il devienne Tikitoa. Henri Burns également. Ralph Tsing qui fait des compétitions de paintball à l’extérieur, Teiki Balbucci et Tinirau Santos en course automobile, il y a Jaïrus en moto qui est un ancien que je connais depuis longtemps et bien d’autres... »
Tu es un véritable fan de sport et également pratiquant ?
« Pratiquant mais jamais gagnant (rires). Avec le travail à la quincaillerie, je n’avais pas trop de temps mais j’ai toujours essayé de faire un maximum de sport. Maintenant, j’ai la chance d’avoir mon propre commerce et de faire du sport mon métier grâce à mes deux boutiques. J’allie passion et travail, ce n’est que du bonheur. »
Tu as pratiqué quoi par exemple ?
« J’ai connu le basket gamin avec Mr Freddy Chung de l’as Papeete, après j’ai fait beaucoup de vélo avec l’as Pirae. Dernièrement je me suis beaucoup investi dans la boxe. Ce sont des sports durs, des ‘sports de petits’ où il faut se battre. Tu es dernier tu dois finir la course, tu est dominé il faut terminer le combat. Ce sont des valeurs que l’on retrouve dans la vie de tous les jours dans le travail. »
Il y a un côté ‘social’ dans ta manière d’aider le sport, les sports de combats par exemple ?
« Le sport en général, mais oui, les sport de combat parce qu’ils représentent pour moi la réalité de la vie. Tu prends des coups mais il faut rester debout. Par exemple pour la boxe thaï, j’aime bien le team Arupa, ce sont des jeunes de quartier Paraita, Vaininiore qui n’ont rien. Des gens essayent d’encadrer ces jeunes de manière bénévole. Ils méritent un coup de pouce. Qu’il y ait un retour ou pas ce n’est pas grave, j’ai fait ma bonne action pour le quartier. »
Jeff et Prisca avec Lizarazu. Teva Import sponsor du beach soccer également...
Priscille Yersin s’est également exprimée :
Vous gérez les deux boutiques ?
« La première boutique propose des marques locales dont la marque Tatau. On adore le tatouage. La plupart du temps les motifs sont crées par un tatoueur et imprimés sur t-shirt. Il y a également beaucoup de marques importées qui touchent différents sports comme le motocross ou les sports de combat. La deuxième boutique ce sont plus des textiles et des accessoires axés sur la glisse. Il y a aussi des accessoires féminins avec notamment la ligne de chaussures que j’ai crée à mon nom. »
Vous travaillez le plus possible avec tout ce qui est local ?
« Oui, on fait les motifs localement, on imprime localement également. Au niveau du prix, on essaie de rester très bas pour que cela soit accessible à tous, pour que tout le monde puisse s’habiller. Le t-shirt Tatau est à 1700 francs depuis qu’on a lancé la marque. Ce côté proche des gens est important pour nous. On a des clients réguliers car ils arrivent à bien s’habiller pour pas cher. »
Cela ne vous empêche pas de voir plus loin, de communiquer à travers le magasine de bord d’Air Tahiti Nui ?
« Habituellement, on préfère sponsoriser les sportifs mais pour le Reva Magazine, on s’est dit que cela pouvait être une belle histoire pour les gens qui vont et qui viennent, pour leur permettre de mieux connaitre nos deux boutiques de l’avenue Prince Hinoï. Mais pour Tatau, c’est vrai qu’on essaie de se faire connaître à l’extérieur. On aimerait exporter par la suite, pourquoi pas, même si on est très attachés à notre Pays. » SB
Vous gérez les deux boutiques ?
« La première boutique propose des marques locales dont la marque Tatau. On adore le tatouage. La plupart du temps les motifs sont crées par un tatoueur et imprimés sur t-shirt. Il y a également beaucoup de marques importées qui touchent différents sports comme le motocross ou les sports de combat. La deuxième boutique ce sont plus des textiles et des accessoires axés sur la glisse. Il y a aussi des accessoires féminins avec notamment la ligne de chaussures que j’ai crée à mon nom. »
Vous travaillez le plus possible avec tout ce qui est local ?
« Oui, on fait les motifs localement, on imprime localement également. Au niveau du prix, on essaie de rester très bas pour que cela soit accessible à tous, pour que tout le monde puisse s’habiller. Le t-shirt Tatau est à 1700 francs depuis qu’on a lancé la marque. Ce côté proche des gens est important pour nous. On a des clients réguliers car ils arrivent à bien s’habiller pour pas cher. »
Cela ne vous empêche pas de voir plus loin, de communiquer à travers le magasine de bord d’Air Tahiti Nui ?
« Habituellement, on préfère sponsoriser les sportifs mais pour le Reva Magazine, on s’est dit que cela pouvait être une belle histoire pour les gens qui vont et qui viennent, pour leur permettre de mieux connaitre nos deux boutiques de l’avenue Prince Hinoï. Mais pour Tatau, c’est vrai qu’on essaie de se faire connaître à l’extérieur. On aimerait exporter par la suite, pourquoi pas, même si on est très attachés à notre Pays. » SB
