PAPEETE, mardi 12 novembre 2013 - Alors que 35,8 millions Fcfp de budget étaient ouverts pour l’opération Ecole ouverte, dans l’enseignement public en Polynésie française, pour la semaine du 4 au 9 novembre, le ministère de l’Education annonce avoir consommé 16,6 millions Fcfp de crédits.
Le vice-rectorat confirme, mardi matin, que la différence a été "rendue" à Paris. Le bénéfice de près de 20 millions Fcfp d’autorisation d’engagement non consommée est perdu en dépit de ce qu’annonce un communiqué adressé à la rédaction de Tahiti infos par le ministère de l’Education : "Sachant que toute l’enveloppe ne pourrait être consommée sur ce seul dispositif, le ministère de l’éducation a d’ores et déjà avancé plusieurs propositions au vice-rectorat. (…). Les représentants du vice-rectorat ont laissé entendre que de telles opportunités restaient tout à fait envisageables, de sorte que les montants non dépensés lors de cette première opération ne sont pas perdus".
"Nous n’avons reçu aucun dossier, ni pédagogique, ni budgétaire", s’étonne Christian Climent-Pons, secrétaire général du vice-rectorat de Polynésie française, qui confirme : "Les budgets ont été rendus. Les procédures budgétaires sont clairement prévues par la loi organique : si on veut faire de nouvelles opérations, elles devront être votées au budget 2014 de l’Education nationale".
Contacté dans la matinée de mardi, Michel Leboucher a déploré qu'une telle information puisse porter atteinte à la nature de l'engagement des intervenants qui ont pris part à cette opération durant les vacances de la Toussaint. Le ministre a également rappelé que les structures du public ont disposé de cinq semaines pour préparer l'opération Ecole ouverte et ont dû faire face à des contraintes logistiques, notamment concernant la fourniture de repas et le transport des enfants : "aucun dispositif de cette envergure n’avait encore été constitué en un laps de temps aussi court : un véritable challenge vient d’être remporté !", précise-t-il dans son communiqué. " (...) nous avons souhaité que cela s’opère avec professionnalisme et dans le respect d’objectifs éducatifs précis et maîtrisés par l’ensemble des intervenants".
Le vice-rectorat confirme, mardi matin, que la différence a été "rendue" à Paris. Le bénéfice de près de 20 millions Fcfp d’autorisation d’engagement non consommée est perdu en dépit de ce qu’annonce un communiqué adressé à la rédaction de Tahiti infos par le ministère de l’Education : "Sachant que toute l’enveloppe ne pourrait être consommée sur ce seul dispositif, le ministère de l’éducation a d’ores et déjà avancé plusieurs propositions au vice-rectorat. (…). Les représentants du vice-rectorat ont laissé entendre que de telles opportunités restaient tout à fait envisageables, de sorte que les montants non dépensés lors de cette première opération ne sont pas perdus".
"Nous n’avons reçu aucun dossier, ni pédagogique, ni budgétaire", s’étonne Christian Climent-Pons, secrétaire général du vice-rectorat de Polynésie française, qui confirme : "Les budgets ont été rendus. Les procédures budgétaires sont clairement prévues par la loi organique : si on veut faire de nouvelles opérations, elles devront être votées au budget 2014 de l’Education nationale".
Contacté dans la matinée de mardi, Michel Leboucher a déploré qu'une telle information puisse porter atteinte à la nature de l'engagement des intervenants qui ont pris part à cette opération durant les vacances de la Toussaint. Le ministre a également rappelé que les structures du public ont disposé de cinq semaines pour préparer l'opération Ecole ouverte et ont dû faire face à des contraintes logistiques, notamment concernant la fourniture de repas et le transport des enfants : "aucun dispositif de cette envergure n’avait encore été constitué en un laps de temps aussi court : un véritable challenge vient d’être remporté !", précise-t-il dans son communiqué. " (...) nous avons souhaité que cela s’opère avec professionnalisme et dans le respect d’objectifs éducatifs précis et maîtrisés par l’ensemble des intervenants".