La délégation tahitienne de chasse sous-marine a ramené trois médailles d’or au Fenua.
Tahiti, le 1ᵉʳ décembre 2025 - Le vendredi 28 et le samedi 29 novembre se sont déroulés, à San Francisco do Sul, au Brésil, les championnats du monde de chasse sous-marine. Une délégation de six Tahitiens était présente pour représenter le Fenua. Après deux jours intenses dans des conditions difficiles, nos ‘aito ont réalisé une véritable performance : Dell Lamartinière et Taina Orth deviennent champions du monde. Dans leur sillage, l’équipe féminine décroche elle aussi la médaille d’or. Un immense exploit.
Après de longs mois de préparation, les six représentants de la Polynésie étaient fin prêts pour les championnats du monde de chasse sous-marine, ce week-end. Trois hommes – Mauiari Taea, Dell Lamartinière et Titouan Roncin – et trois femmes – Onyx Le Bihan, Taina Orth et Louise Lamotte – se sont confrontés au gratin de la chasse sous-marine mondiale. Vingt pays étaient représentés et 87 athlètes inscrits : ces championnats du monde au Brésil promettaient un niveau de compétition très élevé. Pour obtenir des points, le choix de l’espèce, la taille, le poids et la qualité des tirs de harpon sont des critères déterminants.
Dès la première manche, les Tahitiens se sont illustrés. Chez les femmes, Taina Orth a ramené un poisson valide, un “Sororoca” d’environ 1,2 kg, lui permettant de prendre la tête provisoire du classement féminin avec 2 700 points. Chez les hommes, Dell Lamartinière a signé quatre prises valides pour un total de 4,785 kg, ce qui le plaçait à la 5ᵉ position provisoire, premier Tahitien du classement. D’autres représentants polynésiens, comme Titouan Roncin, figuraient également dans le top 10 provisoire (9ᵉ place avec 3,495 kg), tandis que Mauiari Taea se situait à la 19ᵉ place avec une prise valide de 1,490 kg.
Malgré des conditions difficiles – faible visibilité, forte concentration de compétiteurs et zone étroite –, l’équipe tahitienne a su optimiser ses immersions, limiter les efforts inutiles et maximiser la qualité de ses prises.
Un triplé historique
Rien n’était joué au lancement de la deuxième journée. Malgré une zone plus étendue, la mer restait trouble, rendant la visibilité et le choix des prises compliqués. Mais Taina Orth a su confirmer sa domination, pourtant sérieusement concurrencée par la Chilienne Corrales Espinoza. Quant à Dell Lamartinière, son duel avec l’Italien Giacomo de Mola a tourné à son avantage grâce à une prise supplémentaire validée et un score de 25 865 contre 24 985 pour le transalpin.
Au terme de la compétition, Tahiti réalise un exploit sans précédent : Dell Lamartinière est sacré champion du monde dans la catégorie hommes, tout comme Taina Orth dans la catégorie femmes, et l’équipe féminine de Tahiti décroche le titre par équipes.
Ce “triplé” – hommes, femmes, équipe féminine – marque une première historique pour Tahiti : jusqu’alors, jamais deux représentants du Fenua n’avaient simultanément remporté les titres mondiaux en individuel, hommes et femmes. Seul Jean Tapu avait auparavant remporté ce titre en individuel.
Une véritable performance qui va propulser la chasse sous-marine polynésienne vers d’autres sommets.
Après de longs mois de préparation, les six représentants de la Polynésie étaient fin prêts pour les championnats du monde de chasse sous-marine, ce week-end. Trois hommes – Mauiari Taea, Dell Lamartinière et Titouan Roncin – et trois femmes – Onyx Le Bihan, Taina Orth et Louise Lamotte – se sont confrontés au gratin de la chasse sous-marine mondiale. Vingt pays étaient représentés et 87 athlètes inscrits : ces championnats du monde au Brésil promettaient un niveau de compétition très élevé. Pour obtenir des points, le choix de l’espèce, la taille, le poids et la qualité des tirs de harpon sont des critères déterminants.
Dès la première manche, les Tahitiens se sont illustrés. Chez les femmes, Taina Orth a ramené un poisson valide, un “Sororoca” d’environ 1,2 kg, lui permettant de prendre la tête provisoire du classement féminin avec 2 700 points. Chez les hommes, Dell Lamartinière a signé quatre prises valides pour un total de 4,785 kg, ce qui le plaçait à la 5ᵉ position provisoire, premier Tahitien du classement. D’autres représentants polynésiens, comme Titouan Roncin, figuraient également dans le top 10 provisoire (9ᵉ place avec 3,495 kg), tandis que Mauiari Taea se situait à la 19ᵉ place avec une prise valide de 1,490 kg.
Malgré des conditions difficiles – faible visibilité, forte concentration de compétiteurs et zone étroite –, l’équipe tahitienne a su optimiser ses immersions, limiter les efforts inutiles et maximiser la qualité de ses prises.
Un triplé historique
Rien n’était joué au lancement de la deuxième journée. Malgré une zone plus étendue, la mer restait trouble, rendant la visibilité et le choix des prises compliqués. Mais Taina Orth a su confirmer sa domination, pourtant sérieusement concurrencée par la Chilienne Corrales Espinoza. Quant à Dell Lamartinière, son duel avec l’Italien Giacomo de Mola a tourné à son avantage grâce à une prise supplémentaire validée et un score de 25 865 contre 24 985 pour le transalpin.
Au terme de la compétition, Tahiti réalise un exploit sans précédent : Dell Lamartinière est sacré champion du monde dans la catégorie hommes, tout comme Taina Orth dans la catégorie femmes, et l’équipe féminine de Tahiti décroche le titre par équipes.
Ce “triplé” – hommes, femmes, équipe féminine – marque une première historique pour Tahiti : jusqu’alors, jamais deux représentants du Fenua n’avaient simultanément remporté les titres mondiaux en individuel, hommes et femmes. Seul Jean Tapu avait auparavant remporté ce titre en individuel.
Une véritable performance qui va propulser la chasse sous-marine polynésienne vers d’autres sommets.