Tahiti, le 8 novembre 2025 – Alors que l'observatoire pour lutter contre les violences faites aux femmes et intrafamiliales doit être officiellement lancé le 18 novembre, la première présidente de la cour d'appel, Gwenola Joly-Coz, et la vice présidente du Pays, Chantal Galenon, ont donné une conférence de presse vendredi pour donner quelques chiffres issus du travail mené entre août 2024 et septembre 2025.
Le 18 novembre prochain, l'observatoire pour lutter contre les violences faites aux femmes et intrafamiliales, qui vise à collecter, analyser et diffuser des données chiffrées, sera officiellement lancé sous le chapiteau de la présidence à Papeete. Si la totalité des données sera alors présentée, la vice-présidente du Pays, Chantal Galenon et la première présidente de la cour d'appel, Gwenola Joly-Coz, ont donné, vendredi lors d'une conférence de presse, les premiers chiffres relatifs au travail de recensement effectué durant 13 mois.
Lors de ce point avec la presse, Gwenola Joly-Coz a donc transmis quelques chiffres judiciaires « inédits » sur les violences conjugales et intrafamiliales en Polynésie ou dix hommes sont jugés chaque semaine par le tribunal correctionnel avec un taux de récidive de 31 %.
En matière criminelle, l'étude des sept dernières années de cour d'assises a recensé « 18 cadavres dans les familles » dont dix femmes, trois enfants et cinq hommes. Évoquant un laboratoire qui sera un « exemple pour la France entière », la première présidente de la cour d'appel a par ailleurs indiqué que seuls 31 % des victimes se constituaient parties civiles.
« Construction patriarcale »
Du côté du Pays, la vice-présidente, Chantal Galenon a invoqué l'urgence de sauver les femmes et les enfants « meurtris » par les violences. Elle a expliqué que le Pays allait « collecter » ces chiffres dans le cadre d'une première phase d'étude afin de « travailler sur la prévention avec plusieurs ministères pour mener un travail collaboratif et collégial ».
Également présent lors de cette conférence de presse, Moetai Brotherson a pris la parole pour évoquer le « poids des siècles de construction patriarcale ». « En tant qu'homme, c'est un sujet qui est très très important pour moi. Les violences faites aux femmes, les violences domestiques doivent être éradiquées. »
Le 18 novembre prochain, l'observatoire pour lutter contre les violences faites aux femmes et intrafamiliales, qui vise à collecter, analyser et diffuser des données chiffrées, sera officiellement lancé sous le chapiteau de la présidence à Papeete. Si la totalité des données sera alors présentée, la vice-présidente du Pays, Chantal Galenon et la première présidente de la cour d'appel, Gwenola Joly-Coz, ont donné, vendredi lors d'une conférence de presse, les premiers chiffres relatifs au travail de recensement effectué durant 13 mois.
Lors de ce point avec la presse, Gwenola Joly-Coz a donc transmis quelques chiffres judiciaires « inédits » sur les violences conjugales et intrafamiliales en Polynésie ou dix hommes sont jugés chaque semaine par le tribunal correctionnel avec un taux de récidive de 31 %.
En matière criminelle, l'étude des sept dernières années de cour d'assises a recensé « 18 cadavres dans les familles » dont dix femmes, trois enfants et cinq hommes. Évoquant un laboratoire qui sera un « exemple pour la France entière », la première présidente de la cour d'appel a par ailleurs indiqué que seuls 31 % des victimes se constituaient parties civiles.
« Construction patriarcale »
Du côté du Pays, la vice-présidente, Chantal Galenon a invoqué l'urgence de sauver les femmes et les enfants « meurtris » par les violences. Elle a expliqué que le Pays allait « collecter » ces chiffres dans le cadre d'une première phase d'étude afin de « travailler sur la prévention avec plusieurs ministères pour mener un travail collaboratif et collégial ».
Également présent lors de cette conférence de presse, Moetai Brotherson a pris la parole pour évoquer le « poids des siècles de construction patriarcale ». « En tant qu'homme, c'est un sujet qui est très très important pour moi. Les violences faites aux femmes, les violences domestiques doivent être éradiquées. »