Entre éclats de voix, accusations violentes, rapports du déontologue et de la cellule universitaire contre les violences, le dossier est dense. Crédit photo : Archives TI.
Tahiti, le 8 juillet 2025 – Un enseignant-chercheur a contesté, ce mardi devant le tribunal administratif, sa suspension de l'université de Polynésie française. Il a provisoirement été évincé pour des faits de harcèlement moral et propos à caractère sexiste et raciste...
Maître de conférences en géographie et urbanisme à l’Université de la Polynésie française, Anthony Tchékémian avait été suspendu fin 2024 après plusieurs signalements graves en provenance d’agents et d’étudiants. Harcèlement moral, propos à caractère sexiste et raciste, agressivité envers des collègues, manquements à la déontologie... Des accusations qui avaient conduit le président de l’UPF à le suspendre temporairement de ses fonctions d’enseignement, de recherche et de responsabilités pédagogiques.
S’estimant victime d’une atteinte à ses droits fondamentaux, l’enseignant-chercheur a saisi la justice administrative pour contester sa suspension. Ce mardi, Il demandait l’annulation de cette décision arguant, entre autres, que sa suspension, porte atteinte à l’indépendance des enseignants-chercheurs.
Des faits graves
Mais pour le rapporteur public, les arguments ne tiennent pas. La suspension, rappelle-t-il, est une mesure conservatoire qui vise à protéger le bon fonctionnement du service public universitaire, dès lors que les faits reprochés sont à la fois vraisemblables et graves.
Entre éclats de voix, accusations violentes, rapports du déontologue et de la cellule universitaire contre les violences, le dossier est dense. Le rapporteur a donc conclut au rejet de la requête. La suspension est selon lui, dans ce contexte, n’est ni abusive, ni illégale. Le tribunal rendra sa décision le 17 juillet prochain.
Maître de conférences en géographie et urbanisme à l’Université de la Polynésie française, Anthony Tchékémian avait été suspendu fin 2024 après plusieurs signalements graves en provenance d’agents et d’étudiants. Harcèlement moral, propos à caractère sexiste et raciste, agressivité envers des collègues, manquements à la déontologie... Des accusations qui avaient conduit le président de l’UPF à le suspendre temporairement de ses fonctions d’enseignement, de recherche et de responsabilités pédagogiques.
S’estimant victime d’une atteinte à ses droits fondamentaux, l’enseignant-chercheur a saisi la justice administrative pour contester sa suspension. Ce mardi, Il demandait l’annulation de cette décision arguant, entre autres, que sa suspension, porte atteinte à l’indépendance des enseignants-chercheurs.
Des faits graves
Mais pour le rapporteur public, les arguments ne tiennent pas. La suspension, rappelle-t-il, est une mesure conservatoire qui vise à protéger le bon fonctionnement du service public universitaire, dès lors que les faits reprochés sont à la fois vraisemblables et graves.
Entre éclats de voix, accusations violentes, rapports du déontologue et de la cellule universitaire contre les violences, le dossier est dense. Le rapporteur a donc conclut au rejet de la requête. La suspension est selon lui, dans ce contexte, n’est ni abusive, ni illégale. Le tribunal rendra sa décision le 17 juillet prochain.