Samuel Garcia, le coach de Tahiti United, entre dans la dernière ligne droite des préparatifs pour la Pro League.
Tahiti, le 27 octobre 2025 - Il reste 75 jours avant le lancement de la première compétition professionnelle de football océanien. En vue de cet événement, l’OFC a convié toutes les équipes et fédérations concernées au lancement médiatique de la compétition. Une date importante qui officialisera les huit équipes participantes à cette révolution footballistique. Parmi elles, Tahiti United, qui représentera toute la Polynésie. À sa tête, l’entraîneur Samuel Garcia sera bien sûr présent pour l’occasion. Un moment fort pour le projet, qui entre dans la dernière ligne droite après des mois de travail et de sacrifices.
Mercredi 29 octobre aura lieu l’ouverture médiatique de la Pro League, première compétition professionnelle de football en Océanie. Cette révolution footballistique dans le Pacifique a été pensée et organisée par l’Oceania Football Confederation (OFC) avec le soutien de la Fifa.
Outre l’intérêt sportif de ce championnat, qui vise à tirer le football océanien vers le haut, permettre à des joueurs de vivre de leur passion est une aubaine pour toute la sphère du football régional, selon Samuel Garcia, l’entraîneur de Tahiti United : “C’est une opportunité incroyable pour notre sport. C’est vrai que, financièrement, cela va demander de l’investissement et des sacrifices. Mais faire entrer le football dans une ère professionnelle entraîne une ouverture sur le plan humain et économique qui va beaucoup apporter au pays : les emplois créés autour du sport, mais surtout l’inspiration pour les futures générations. Se dire qu’ils peuvent devenir professionnels ici, à Tahiti, va engendrer une motivation supplémentaire et donc forcément élever le niveau du football.”
Même son de cloche du côté de l’OFC. Pour Jay Aickin, responsable des clubs et des ligues, “la ligue à venir représente la création d’une économie du football, l’inspiration de la prochaine génération et l’élévation du jeu à travers l’Océanie”.
“On est dans le money time”
Lors de cette cérémonie, qui se déroulera au mythique stade Eden Park d’Auckland, les différentes délégations seront présentées. “Tous les présidents de fédération, les managers généraux et les entraîneurs des clubs sont invités. Chacun diffusera le film qu’il a réalisé pour se présenter et parler de l’intérêt de la Pro League pour son pays. C’est le début de la médiatisation de la compétition. Ils ont lancé des réseaux de communication, que ce soit sur les sites ou les réseaux sociaux, pour promouvoir la Pro League. La machine est lancée, et nous sommes dedans”, explique le coach de Tahiti United.
Samuel Garcia, ancien joueur des Girondins de Bordeaux et ex-sélectionneur de l’équipe tahitienne pendant six ans, connaît parfaitement le football local. La deadline approche et la période à venir sera déterminante pour le début de la compétition : “On sait qu’il faut au minimum huit semaines pour préparer une telle compétition. Pour l’instant, nous n’avons pas encore fait signer les contrats professionnels, car nous voulons que tout soit calé avant. Nous finalisons toutes les promesses qui nous ont été faites pour tenir nos objectifs financiers. Ça prend du temps, mais tout devrait être validé d’ici trois semaines. On perd un peu de temps sur la préparation, mais notre avantage, c’est que les joueurs évoluent dans leurs clubs respectifs. Ils s’entraînent et jouent régulièrement en Ligue 1. Pour ceux que nous avons recrutés dans d’autres championnats étrangers, c’est également le cas.”
Pour rappel, chaque équipe engagée dans ce premier championnat professionnel océanien devra présenter un effectif de 20 à 23 joueurs professionnels, dont six au maximum pourront provenir de l’extérieur du territoire auquel le club est rattaché. Parmi ces six “étrangers”, seuls trois pourront venir d’en dehors de l’Océanie.
Véhiculer l’image du football polynésien
Tout a été pensé pour que le football océanien grandisse à travers ses nations. Certaines fédérations, comme celles des Fidji, des îles Salomon, du Vanuatu et de la Papouasie Nouvelle-Guinée, ont profité du projet pour nommer des sélectionneurs nationaux également responsables de leur équipe professionnelle. Un lien indispensable pour la progression interne et l’image des pays lors des compétitions internationales : “Les clubs pros seront aussi le réservoir des équipes nationales. Les joueurs vont monter en compétence et en expérience, donc il est indispensable que les deux soient connectés. La notoriété de notre football passera par là. Quand on se déplacera à Melbourne, à Suva, à Port Moresby ou à Auckland, on parlera de la Polynésie. Et si tout va bien, la saison prochaine, on accueillera une étape de la Pro League. Quand on recevra les Australiens, les Néo-Zélandais, les Calédoniens et les autres, cela créera une effervescence dans les stades qui redynamisera notre football.”
Un stage à Fidji est prévu pour Tahiti United avant cette compétition unique, dont le coup d’envoi est fixé au 10 janvier 2026. Une date à marquer d’une pierre blanche pour tout le football océanien.
Mercredi 29 octobre aura lieu l’ouverture médiatique de la Pro League, première compétition professionnelle de football en Océanie. Cette révolution footballistique dans le Pacifique a été pensée et organisée par l’Oceania Football Confederation (OFC) avec le soutien de la Fifa.
Outre l’intérêt sportif de ce championnat, qui vise à tirer le football océanien vers le haut, permettre à des joueurs de vivre de leur passion est une aubaine pour toute la sphère du football régional, selon Samuel Garcia, l’entraîneur de Tahiti United : “C’est une opportunité incroyable pour notre sport. C’est vrai que, financièrement, cela va demander de l’investissement et des sacrifices. Mais faire entrer le football dans une ère professionnelle entraîne une ouverture sur le plan humain et économique qui va beaucoup apporter au pays : les emplois créés autour du sport, mais surtout l’inspiration pour les futures générations. Se dire qu’ils peuvent devenir professionnels ici, à Tahiti, va engendrer une motivation supplémentaire et donc forcément élever le niveau du football.”
Même son de cloche du côté de l’OFC. Pour Jay Aickin, responsable des clubs et des ligues, “la ligue à venir représente la création d’une économie du football, l’inspiration de la prochaine génération et l’élévation du jeu à travers l’Océanie”.
“On est dans le money time”
Lors de cette cérémonie, qui se déroulera au mythique stade Eden Park d’Auckland, les différentes délégations seront présentées. “Tous les présidents de fédération, les managers généraux et les entraîneurs des clubs sont invités. Chacun diffusera le film qu’il a réalisé pour se présenter et parler de l’intérêt de la Pro League pour son pays. C’est le début de la médiatisation de la compétition. Ils ont lancé des réseaux de communication, que ce soit sur les sites ou les réseaux sociaux, pour promouvoir la Pro League. La machine est lancée, et nous sommes dedans”, explique le coach de Tahiti United.
Samuel Garcia, ancien joueur des Girondins de Bordeaux et ex-sélectionneur de l’équipe tahitienne pendant six ans, connaît parfaitement le football local. La deadline approche et la période à venir sera déterminante pour le début de la compétition : “On sait qu’il faut au minimum huit semaines pour préparer une telle compétition. Pour l’instant, nous n’avons pas encore fait signer les contrats professionnels, car nous voulons que tout soit calé avant. Nous finalisons toutes les promesses qui nous ont été faites pour tenir nos objectifs financiers. Ça prend du temps, mais tout devrait être validé d’ici trois semaines. On perd un peu de temps sur la préparation, mais notre avantage, c’est que les joueurs évoluent dans leurs clubs respectifs. Ils s’entraînent et jouent régulièrement en Ligue 1. Pour ceux que nous avons recrutés dans d’autres championnats étrangers, c’est également le cas.”
Pour rappel, chaque équipe engagée dans ce premier championnat professionnel océanien devra présenter un effectif de 20 à 23 joueurs professionnels, dont six au maximum pourront provenir de l’extérieur du territoire auquel le club est rattaché. Parmi ces six “étrangers”, seuls trois pourront venir d’en dehors de l’Océanie.
Véhiculer l’image du football polynésien
Tout a été pensé pour que le football océanien grandisse à travers ses nations. Certaines fédérations, comme celles des Fidji, des îles Salomon, du Vanuatu et de la Papouasie Nouvelle-Guinée, ont profité du projet pour nommer des sélectionneurs nationaux également responsables de leur équipe professionnelle. Un lien indispensable pour la progression interne et l’image des pays lors des compétitions internationales : “Les clubs pros seront aussi le réservoir des équipes nationales. Les joueurs vont monter en compétence et en expérience, donc il est indispensable que les deux soient connectés. La notoriété de notre football passera par là. Quand on se déplacera à Melbourne, à Suva, à Port Moresby ou à Auckland, on parlera de la Polynésie. Et si tout va bien, la saison prochaine, on accueillera une étape de la Pro League. Quand on recevra les Australiens, les Néo-Zélandais, les Calédoniens et les autres, cela créera une effervescence dans les stades qui redynamisera notre football.”
Un stage à Fidji est prévu pour Tahiti United avant cette compétition unique, dont le coup d’envoi est fixé au 10 janvier 2026. Une date à marquer d’une pierre blanche pour tout le football océanien.
Les équipes engagées : Bula Boys FC (Fidji) Hekari United FC (Papouasie Nouvelle-Guinée) Solomon Kings FC (îles Salomon) Tahiti United FC (Tahiti) Vanuatu FC (Vanuatu) Auckland FC (Nouvelle-Zélande) Christchurch United FC (Nouvelle-Zélande) South Melbourne FC (Australie