Patrick Howell, en charge de la santé, a recommandé hier de porter des pantalons et des chemises longues pour minimiser le risque de piqûres de moustiques.
PAPEETE, le 15 octobre 2014. Depuis hier, le niveau d’alerte au chikungunya sur l’île de Tahiti est passé au niveau 4. Il correspond à celui de l’épidémie. Patrick Howell, en charge de la santé, a annoncé hier que des cas ont été détectés à Apataki, aux Tuamotu, et à Tubuai, aux Australes. Décryptage.
Des pulvérisations ont aussi lieu dans les différentes zones, où des foyers ont été repérés. « Elles seront étendues aux archipels si les cas suspects se confirment », a précisé Patrick Howell.
La cellule de coordination du suivi de l’épidémie est aussi renforcée. Elle comprend les principales structures concernées par la lutte contre le chikungunya : Direction de la santé, Service du développement rural, Direction de l’équipement, structures hospitalières publique (CHPF) et privées (cliniques Cardella et Paofai), Institut Louis Malardé, ainsi qu’un représentant du syndicat de promotion des communes. Depuis que Tahiti a été placée en alerte de niveau 4, le haut-commissariat a été invité à participer aux travaux de cette cellule.
Une campagne de communication est prévue et une diffusion large des messages à la population va démarrer dans les tous prochains jours. Pour le moment, le Pays n’est pas favorable à une distribution gratuite de répulsifs.
Il faut également faire la chasse aux gites larvaires autour de sa maison (gouttières, soucoupes de pots…).
- Que signifie l’alerte de niveau 4 ?
- Quelles mesures le Pays a-t-il pris ?
Des pulvérisations ont aussi lieu dans les différentes zones, où des foyers ont été repérés. « Elles seront étendues aux archipels si les cas suspects se confirment », a précisé Patrick Howell.
La cellule de coordination du suivi de l’épidémie est aussi renforcée. Elle comprend les principales structures concernées par la lutte contre le chikungunya : Direction de la santé, Service du développement rural, Direction de l’équipement, structures hospitalières publique (CHPF) et privées (cliniques Cardella et Paofai), Institut Louis Malardé, ainsi qu’un représentant du syndicat de promotion des communes. Depuis que Tahiti a été placée en alerte de niveau 4, le haut-commissariat a été invité à participer aux travaux de cette cellule.
Une campagne de communication est prévue et une diffusion large des messages à la population va démarrer dans les tous prochains jours. Pour le moment, le Pays n’est pas favorable à une distribution gratuite de répulsifs.
- Comment se protéger ?
Il faut également faire la chasse aux gites larvaires autour de sa maison (gouttières, soucoupes de pots…).
- Que faire si vous êtes malades ?