Tahiti, le 3 octobre 2025 - Ce vendredi à Papeno’o, la pose d’une partie du câble sous-marin Bulikula de Google, marque, selon le Pays, “un tournant décisif pour l’économie numérique locale”. Un premier déploiement qui devra néanmoins attendre 2026 et la connexion avec Fidji pour pouvoir officialiser concrètement l’arrivée de la technologie Google en Polynésie. Pour le Pays, le message envers la jeunesse est fort : “Lancez-vous dans la formation des métiers du numérique ! Google sera là pour vous accompagner.”
L’événement est annoncé en grande pompe depuis deux ans. L’arrivée des câbles Google, devant permettre une amélioration significative de la connectivité en Polynésie française, est enclenchée. Ce vendredi, à Papeno’o, la pose du premier tronçon du câble sous-marin nommé Bulikula a, pour l’occasion, réuni quelques membres du gouvernement, ainsi que l’OPT. “C’est assez exceptionnel”, assure Hitiura Tchong, conseillère technique en numérique à la présidence. “D’habitude, c’est le câblier qui navigue jusqu’à Tahiti pour rejoindre le rivage. Or là, nous faisons l’inverse. Nous avons les containers que nous avons déployés et qui sont sur les terrains, et donc l’opération qui se déroule en ce moment consiste à tirer le câble vers l’océan.”
Un déploiement de 1,7 km vers le large qui devra néanmoins attendre le mois de janvier 2026 pour être connecté à Fidji. Un temps d’attente relativement court compte tenu du travail qui a déjà été fait en amont : “Cela fait deux ans que l’on travaille sur ce projet, afin d’obtenir les autorisations, les licences, etc., pour que toute la partie administrative et environnementale pour l’ensemble des câbles soit traitée et prise en compte correctement.”
“Un grand hub au cœur du Pacifique”
Du côté du gouvernement, on se félicite de cette première pose : “Que Google place ses intérêts chez nous, en Polynésie, sur notre petite île de Tahiti, c’est une immense fierté”, affirme Warren Dexter, ministre de l’Économie. “Nous allons devenir un grand hub au cœur du Pacifique. Cela va sécuriser notre connectivité à internet. Et puis il y aura des impacts sur notre économie. Aujourd’hui, on le sait, les entreprises fonctionnent de plus en plus avec internet. Non seulement pour les transactions mais aussi pour la promotion de leurs produits. Cela va améliorer les choses, c’est certain. Cela ne peut être que bénéfique pour la Polynésie.”
Et le ministre va même plus loin : “Nous sommes dans un tournant décisif pour l’économie numérique de notre pays. D’ailleurs, cela va donner tout son sens à l’école de formation aux métiers du numérique que nous avons lancée l’année dernière, l’école Kanēa. C’est un message fort envoyé à nos jeunes qui dit résolument ‘lancez-vous dans la formation aux métiers du numérique ! Google sera là pour vous accompagner’.”
Interrogé sur une potentielle concurrence entre Google et les opérateurs locaux, Warren Dexter rappelle : “Nous avons aussi nos câbles à nous. Il ne faut pas oublier. Ce que l’on a convenu avec eux, c’est que nous allons leur racheter du débit mais sans toutefois nous faire concurrence. Notre indépendance, sur ce sujet, est pour ainsi dire préservée.” Un message de soutien et de réconfort pour les employés des opérateurs de la place, déjà sous la menace du déploiement de Starlink en Polynésie.
L’événement est annoncé en grande pompe depuis deux ans. L’arrivée des câbles Google, devant permettre une amélioration significative de la connectivité en Polynésie française, est enclenchée. Ce vendredi, à Papeno’o, la pose du premier tronçon du câble sous-marin nommé Bulikula a, pour l’occasion, réuni quelques membres du gouvernement, ainsi que l’OPT. “C’est assez exceptionnel”, assure Hitiura Tchong, conseillère technique en numérique à la présidence. “D’habitude, c’est le câblier qui navigue jusqu’à Tahiti pour rejoindre le rivage. Or là, nous faisons l’inverse. Nous avons les containers que nous avons déployés et qui sont sur les terrains, et donc l’opération qui se déroule en ce moment consiste à tirer le câble vers l’océan.”
Un déploiement de 1,7 km vers le large qui devra néanmoins attendre le mois de janvier 2026 pour être connecté à Fidji. Un temps d’attente relativement court compte tenu du travail qui a déjà été fait en amont : “Cela fait deux ans que l’on travaille sur ce projet, afin d’obtenir les autorisations, les licences, etc., pour que toute la partie administrative et environnementale pour l’ensemble des câbles soit traitée et prise en compte correctement.”
“Un grand hub au cœur du Pacifique”
Du côté du gouvernement, on se félicite de cette première pose : “Que Google place ses intérêts chez nous, en Polynésie, sur notre petite île de Tahiti, c’est une immense fierté”, affirme Warren Dexter, ministre de l’Économie. “Nous allons devenir un grand hub au cœur du Pacifique. Cela va sécuriser notre connectivité à internet. Et puis il y aura des impacts sur notre économie. Aujourd’hui, on le sait, les entreprises fonctionnent de plus en plus avec internet. Non seulement pour les transactions mais aussi pour la promotion de leurs produits. Cela va améliorer les choses, c’est certain. Cela ne peut être que bénéfique pour la Polynésie.”
Et le ministre va même plus loin : “Nous sommes dans un tournant décisif pour l’économie numérique de notre pays. D’ailleurs, cela va donner tout son sens à l’école de formation aux métiers du numérique que nous avons lancée l’année dernière, l’école Kanēa. C’est un message fort envoyé à nos jeunes qui dit résolument ‘lancez-vous dans la formation aux métiers du numérique ! Google sera là pour vous accompagner’.”
Interrogé sur une potentielle concurrence entre Google et les opérateurs locaux, Warren Dexter rappelle : “Nous avons aussi nos câbles à nous. Il ne faut pas oublier. Ce que l’on a convenu avec eux, c’est que nous allons leur racheter du débit mais sans toutefois nous faire concurrence. Notre indépendance, sur ce sujet, est pour ainsi dire préservée.” Un message de soutien et de réconfort pour les employés des opérateurs de la place, déjà sous la menace du déploiement de Starlink en Polynésie.