Amoroa Atiu remporte la ceinture pour la deuxième fois
La soirée a débuté vers 19h30 avec les 9 combats locaux. Le public venu nombreux a pu apprécier les qualités techniques de nos jeunes espoirs du Fenua. Si les petits se sont affrontés en boxe éducative, les plus grands se sont livrés une véritable guerre. On retiendra le combat poids lourd de Tehema Tepa (Tefana Boxing) face à Tauraa Junior (Ah-Min Boxing Club). Tehema avait fait sensation lors des demi-finales à Papenoo mercredi, face à un valeureux Kiato Savignat.
Ce vendredi, sa « victime du soir » fut Junior Tauraa. Malgré toutes les qualités techniques de ce boxeur du Ah-Min Boxing Club, Junior n’a rien pu faire face à la puissance de frappe du spartiate de Faa’a. Les coup lourds de Tehema ont fait voler le casque de Junior presque une dizaine de fois, sous les cris d’un public chauffé à blanc. Tehema Tepa s’imposera sans surprise à la fin du combat.
Ensuite s’est présenté sur le ring le champion de central olympique, Teahu Faufau, sélectionné pour les championnats du monde en Russie. Il était opposé à un courageux guerrier de Taha’a, Tehotu Kong Fou, venu exprès de Taha’a pour l’affronter. Malgré une supériorité technique évidente, Teahu était visiblement affaibli, il s’est laissé surprendre par l’envie de Tehotu, qui lui est « rentré dedans » sans hésitation. A l’expérience, le champion s’en sort avec un match nul.
Ce vendredi, sa « victime du soir » fut Junior Tauraa. Malgré toutes les qualités techniques de ce boxeur du Ah-Min Boxing Club, Junior n’a rien pu faire face à la puissance de frappe du spartiate de Faa’a. Les coup lourds de Tehema ont fait voler le casque de Junior presque une dizaine de fois, sous les cris d’un public chauffé à blanc. Tehema Tepa s’imposera sans surprise à la fin du combat.
Ensuite s’est présenté sur le ring le champion de central olympique, Teahu Faufau, sélectionné pour les championnats du monde en Russie. Il était opposé à un courageux guerrier de Taha’a, Tehotu Kong Fou, venu exprès de Taha’a pour l’affronter. Malgré une supériorité technique évidente, Teahu était visiblement affaibli, il s’est laissé surprendre par l’envie de Tehotu, qui lui est « rentré dedans » sans hésitation. A l’expérience, le champion s’en sort avec un match nul.
Une belle soirée boxe proposée sur la côte est
Les « combats stars » étaient attendus
Ensuite sont arrivés les « combats stars ». C’est la jeune Nohealanie Salmon, qui ouvrait les hostilités. Même malade, la championne de Polynésie est montée sur le ring, et a lancé toutes ses forces dans la bataille face à la championne Néo-Zélandaise Caroline Daniels. Au terme d’un violent combat, Nohealanie a pu prendre enfin sa revanche sur la Maori en remportant son premier combat international en finale du Challenge Maco Nena.
Le second combat international opposait le champion Samoan Ishmael Liaina à Teiki Faatau, un jeune guerrier du Papenoo Boxing Club. Initialement, ce combat devait être la petite finale du Challenge opposant les perdants des demi-finales, les internationaux Ishmael Liaina et Jahsaiah Pomare. Mais ce dernier étant blessé, c’est le courageux Teiki qui s’est présenté. Malgré toute sa bravoure, le jeune tahitien n’a pu que s’incliner face à la supériorité du Samoan. Mais pour ce aito de Papenoo « Le résultat n’est pas le plus important. Boxer un combattant international est une chance. C’est que du bonus et j’ai gagné en expérience ! »
Vers 23h, le combat final 100% local a commencé. C’est devant un public déchainé, que Teiki Marotau et Amoroa Atiu se sont livrés à une guerre sans merci. Des coups lourds, précis et puissants. Des enchainements avec un vrai travail de sape. Les deux champions ont montré toute la panoplie de leur arsenal, faisant honneur au noble art. Mais à la fin, c’est une décision partagée qui a offert la victoire et la ceinture à Amoroa Atiu, ovationné par le public. Le gladiateur de Bora, qui n’avait pas pu défendre ses chances en 2015, récupère la ceinture qu’il avait déjà remportée en 2014 face à Ariitea Putoa.
Ensuite sont arrivés les « combats stars ». C’est la jeune Nohealanie Salmon, qui ouvrait les hostilités. Même malade, la championne de Polynésie est montée sur le ring, et a lancé toutes ses forces dans la bataille face à la championne Néo-Zélandaise Caroline Daniels. Au terme d’un violent combat, Nohealanie a pu prendre enfin sa revanche sur la Maori en remportant son premier combat international en finale du Challenge Maco Nena.
Le second combat international opposait le champion Samoan Ishmael Liaina à Teiki Faatau, un jeune guerrier du Papenoo Boxing Club. Initialement, ce combat devait être la petite finale du Challenge opposant les perdants des demi-finales, les internationaux Ishmael Liaina et Jahsaiah Pomare. Mais ce dernier étant blessé, c’est le courageux Teiki qui s’est présenté. Malgré toute sa bravoure, le jeune tahitien n’a pu que s’incliner face à la supériorité du Samoan. Mais pour ce aito de Papenoo « Le résultat n’est pas le plus important. Boxer un combattant international est une chance. C’est que du bonus et j’ai gagné en expérience ! »
Vers 23h, le combat final 100% local a commencé. C’est devant un public déchainé, que Teiki Marotau et Amoroa Atiu se sont livrés à une guerre sans merci. Des coups lourds, précis et puissants. Des enchainements avec un vrai travail de sape. Les deux champions ont montré toute la panoplie de leur arsenal, faisant honneur au noble art. Mais à la fin, c’est une décision partagée qui a offert la victoire et la ceinture à Amoroa Atiu, ovationné par le public. Le gladiateur de Bora, qui n’avait pas pu défendre ses chances en 2015, récupère la ceinture qu’il avait déjà remportée en 2014 face à Ariitea Putoa.
Parole à Amoroa Atiu « Je suis très heureux, parce que cela demande beaucoup de sacrifices. J’ai du laisser ma famille à Bora. Mais ce soir j’ai gagné pour eux. Pour ma femme, ma petite fille. Je veux remercier mon père et ma mère pour tout ce qu’ils ont fait pour moi, mes cousins, et toute la population de Bora pour son soutien. Je n’avais aucune stratégie ce soir, Teiki était excellent, et cela a été un combat très difficile. J’ai donné beaucoup de crochets, et ça a payé. Je suis très heureux. »
Pour les organisateurs, Pierre et Tafai Nena, l’objectif était de rendre hommage à leur père et grand-père, le champion Maco Nena : « Au vu du succès rencontré, nul doute que de là où il est, cette figure du sport polynésien ne peut être que fier de nous. » TM / Sport Tahiti
Pour les organisateurs, Pierre et Tafai Nena, l’objectif était de rendre hommage à leur père et grand-père, le champion Maco Nena : « Au vu du succès rencontré, nul doute que de là où il est, cette figure du sport polynésien ne peut être que fier de nous. » TM / Sport Tahiti
