Le maire de Bora Bora, Gaston Tong Sang (à gauche), a été reçu ce vendredi par les équipes du CTA et notamment Bertrand Remaudière, chef du service du Samu (à droite). ©DM
Tahiti, le 22 août 2025- En visite vendredi au centre de traitement des appels (CTA) du CHPF, le maire de Bora Bora, Gaston Tong Sang, a défendu les bénéfices d’un dispositif auquel il vient d’adhérer. Sécurité accrue, rapidité d’intervention et solidarité entre services : l’élu appelle désormais ses homologues à rejoindre ce centre unique, qui centralise et traite les appels d’urgence.
Vendredi après-midi, dans une salle feutrée du Centre hospitalier de Taaone, les sonneries d’alerte retentissent sans relâche. Casque sur les oreilles, les opérateurs du CTA décrochent les appels. Devant eux, deux à trois écrans par personne, où s’affichent la géolocalisation des appels, la carte des interventions et les moyens disponibles. Tout est centralisé ici, loin des casernes, pour assurer une réponse immédiate.
C’est dans ce décor que le maire de Bora Bora, Gaston Tong Sang, accompagné de représentants du haut-commissariat et de la direction de l’hôpital, a été reçu. Une visite de terrain, mais aussi une opération de séduction, destinée à convaincre d’autres tāvana de franchir le pas et adhérer au CTA.
“Cette visite me permet de visualiser le fonctionnement du CTA avec mon centre d’incendie de secours. Je pense que maintenant, les idées sont bien claires de l’intérêt de l’adhésion de Bora au CTA”, explique le tāvana. Sa commune a adhéré au dispositif en juillet. Celui-ci reste encore en phase de déploiement.
Le principe : centraliser les appels pour gagner un temps précieux. “Chez nous, quand on a un stationnaire sur place, il ne peut pas intégrer la nature des accidents. Alors qu’ici, ils analysent tous ces problèmes, ils nous envoient l’information pour envoyer les bons secours. Demain, ça va être ça. On ne gère plus directement le 18. C’est le CTA qui reçoit les appels et qui envoie les moyens qu’il faut. Ça fait gagner beaucoup de temps. Ce temps est précieux pour la victime”, insiste Gaston Tong Sang.
Vendredi après-midi, dans une salle feutrée du Centre hospitalier de Taaone, les sonneries d’alerte retentissent sans relâche. Casque sur les oreilles, les opérateurs du CTA décrochent les appels. Devant eux, deux à trois écrans par personne, où s’affichent la géolocalisation des appels, la carte des interventions et les moyens disponibles. Tout est centralisé ici, loin des casernes, pour assurer une réponse immédiate.
C’est dans ce décor que le maire de Bora Bora, Gaston Tong Sang, accompagné de représentants du haut-commissariat et de la direction de l’hôpital, a été reçu. Une visite de terrain, mais aussi une opération de séduction, destinée à convaincre d’autres tāvana de franchir le pas et adhérer au CTA.
“Cette visite me permet de visualiser le fonctionnement du CTA avec mon centre d’incendie de secours. Je pense que maintenant, les idées sont bien claires de l’intérêt de l’adhésion de Bora au CTA”, explique le tāvana. Sa commune a adhéré au dispositif en juillet. Celui-ci reste encore en phase de déploiement.
Le principe : centraliser les appels pour gagner un temps précieux. “Chez nous, quand on a un stationnaire sur place, il ne peut pas intégrer la nature des accidents. Alors qu’ici, ils analysent tous ces problèmes, ils nous envoient l’information pour envoyer les bons secours. Demain, ça va être ça. On ne gère plus directement le 18. C’est le CTA qui reçoit les appels et qui envoie les moyens qu’il faut. Ça fait gagner beaucoup de temps. Ce temps est précieux pour la victime”, insiste Gaston Tong Sang.
Opérationnel depuis 2016, le centre de traitement des appels (CTA) permet de coordonner les appels entre les pompiers et le SAMU. ©DM
“Une véritable solidarité”
À ses côtés, Mathias, chef de salle du CTA, confirme. “Aujourd’hui, il y a des centres de secours. Une fois que leurs pompiers sont engagés sur intervention, il n’y a plus personne pour répondre aux appels 18. Ici, il y a toujours des gens formés pour répondre et adapter la demande.” Pour lui, l’enjeu est clair : “Dans un futur où tout le monde adhère, en un clic, on déclenche les pompiers en renfort. Et on ne perd pas de temps.”
Au-delà de l’efficacité, l’adhésion est jugée accessible par le maire de Bora Bora. “C’est tout à fait abordable, supportable par le budget de la commune. Le grand coût, c’est l’équipement, la modernisation. Mais l’État nous accompagne sur la dotation en matériel informatique”, détaille-t-il.
La visite a aussi permis de montrer la complémentarité avec le Samu. “Le Samu de Polynésie gère un territoire plus grand que l’Europe, avec 118 îles et très peu d’aérodromes. Ce qui est certain, c’est que plus on mutualise et plus on soutient les soignants, mieux on travaille. Quand on est deux ou trois, les problèmes sont divisés par mille”, rappelle le docteur Bertrand Remaudière, chef du service.
Un message repris par le tāvana de Bora Bora : “Je vois qu’il y a une véritable solidarité entre le Samu et le CTA. Et je pense qu’il manque cette solidarité au niveau des maires. J’appelle les maires à être aussi solidaires dans les moyens d’intervention sur le terrain.” Et de conclure, comme un slogan adressé à ses pairs : “Je suis plus que convaincu. Si je peux convaincre les autres maires de venir au CTA, c’est encore mieux”.
À ses côtés, Mathias, chef de salle du CTA, confirme. “Aujourd’hui, il y a des centres de secours. Une fois que leurs pompiers sont engagés sur intervention, il n’y a plus personne pour répondre aux appels 18. Ici, il y a toujours des gens formés pour répondre et adapter la demande.” Pour lui, l’enjeu est clair : “Dans un futur où tout le monde adhère, en un clic, on déclenche les pompiers en renfort. Et on ne perd pas de temps.”
Au-delà de l’efficacité, l’adhésion est jugée accessible par le maire de Bora Bora. “C’est tout à fait abordable, supportable par le budget de la commune. Le grand coût, c’est l’équipement, la modernisation. Mais l’État nous accompagne sur la dotation en matériel informatique”, détaille-t-il.
La visite a aussi permis de montrer la complémentarité avec le Samu. “Le Samu de Polynésie gère un territoire plus grand que l’Europe, avec 118 îles et très peu d’aérodromes. Ce qui est certain, c’est que plus on mutualise et plus on soutient les soignants, mieux on travaille. Quand on est deux ou trois, les problèmes sont divisés par mille”, rappelle le docteur Bertrand Remaudière, chef du service.
Un message repris par le tāvana de Bora Bora : “Je vois qu’il y a une véritable solidarité entre le Samu et le CTA. Et je pense qu’il manque cette solidarité au niveau des maires. J’appelle les maires à être aussi solidaires dans les moyens d’intervention sur le terrain.” Et de conclure, comme un slogan adressé à ses pairs : “Je suis plus que convaincu. Si je peux convaincre les autres maires de venir au CTA, c’est encore mieux”.