Afa Zik sort de l’ombre avec la diffusion télévisé d’un 1er clip


PAPEETE, le 13 janvier 2019 - L’artiste Afa Zik qui se présente lui-même comme un auteur-compositeur-carreleur évolue sur la scène locale depuis plusieurs années. Son premier clip Orio’o a été diffusé sur Polynésie la première entre le 16 décembre et le 5 janvier. Deux autres périodes de programmation sont annoncées pour 2019.

Le clip du titre Orio’o d’Afa Zik a été diffusé sur Polynésie la première entre le 16 décembre 2018 et le 5 janvier 2019. Il reviendra en 2019 du 25 au 31 mars puis du 29 juillet au 7 août. C’est la première fois que cet artiste mène un projet aussi abouti.

Orio’o est "un hymne à la danse polynésienne". C’est, "un morceau de variété française mais avec une "sacrée" touche polynésienne".

"J’ai composé la musique et écrit les paroles", indique Afa Zik qui est allé en studio pour l’enregistrer. "On m’a alors poussé vers toute cette aventure en me disant que mes paroles était sympa." Des paroles considérées, avec Orio’o comme "un peu politique" par Muriel de Zik Prod.

"Chercher fortune, sans jamais une tune. Chercher la lumière qui chasse l’obscurité", dit la chanson. "Pour que ça change, sans qu’ça dérange. Pouvoir plonger, sans te noyer."

"Chercher l’habitude, mais bonne plénitude. Un quotidien qui ne demande rien ", puis "Marcher sur des braises, sans te brûler les pieds. Détruire les murs qui se dressent devant toi." Et enfin : "Chercher l’étoile, celle qui te guidera. Chercher le geste, que l’on attend de toi."

Un clip pour véhiculer des émotions

"Un clip est essentiel pour véhiculer des émotions grâce à son univers visuel : les paysages, les danses, les chants, les rires... Un clip est un "outil" fantastique pour faire sa promotion et celle du fenua !" Le tournage d’Orio’o au eu lieu au mois de mai 2018.

Une campagne de financement participatif a permis de récolter l’argent nécessaire pour payer en partie le tournage puis le montage.

La musique depuis "tout petit"

"Je m'appelle Jean-Pierre Pacifico et mon pseudo est Afa Zik. J'ai 55 ans et je suis d'origine italienne, maman et papa. A 10 ans, je vois la Polynésie Française à la télévision et je rêve d'y aller un jour... En 1996, mon rêve se réalise."

Afa Zik baigne dans la musique depuis qu’il est petit. "Chez nous c’est un rituel, toute ma fratrie joue de la guitare. Je me suis moi aussi mis à la guitare puis au ukulele en arrivant à Tahiti."

Il a composé son premier morceau, du rap, en 1984 "avant de laisser tomber quelques années". Il s’y est remis plus tard, s’inspirant de son environnement naturel mais aussi humain.

Aujourd’hui, Afa Zik se dit "auteur-compositeur-carreleur" car ce n’est pas sa passion qui le nourrit. "Et puis je gratte la guitare." Il joue dans les bringues, restant à l’ombre des grandes scènes. Mais avec l’enregistrement de trois chansons et le tournage de deux clips, il va, avec son "pote Yoyo, guitariste" gagner en notoriété.

Et ensuite ? Le montage du deuxième clip tourné (“J’avais des rêves”) est prévu. Un album également pourrait voir le jour. Un six titres sachant qu’Afa Zik a déjà 20 à 30 compositions "plus ou moins abouties", dit-il. "Et il n’y a pas que de la bringue local, j’ai aussi des morceaux plus rock & roll que je pourrais présenter un jour comme le Blues du fiu."

Orio’o, c’est qui ?

Auteur/compositeur/chant/guitare : Afa Zik
Guitare, ukulele : Lionel Tavanae (YoYo)
Chœurs : Lionel Tavanae (YoYo), Muriel Dassonville
Guitare, claviers, arrangements : Alain Lievens-Demeyere
Studio : Fritkot Studio (Tahiti)
Mastering : Graeme Durham – The Exchange Mastering Studios (London)

Contact

https://www.reverbnation.com/afazik
Facebook : AFA ZIK


Rédigé par Delphine Barrais le Dimanche 13 Janvier 2019 à 16:23 | Lu 1518 fois