Tahiti, le 9 juillet 2025 – La Fraap espère encore qu’une “issue favorable” soit trouvée dans ce conflit qui l'oppose au Pays concernant notamment la revalorisation du point d’indice. Le syndicat a décidé de suspendre la grève dans l’attente d’une réponse de l’inspection du travail. “On ne va pas attendre six mois. C’est cette semaine que l’inspectrice doit nous répondre (…) et si cela n’est pas faisable, là on part en grève”.
Suite à la décision de la Fédération de rassemblement des agents de l’administration publique (Fraap) de suspendre son mouvement de grève qui devait prendre effet dans la nuit de mardi à mercredi, les responsables du syndicat ont invité les médias ce mercredi matin pour expliquer les raisons de ce choix.
La décision a été prise dès mardi matin. Et le fait d’avoir rencontré et entendu les professionnels du tourisme, ceux d’Air Moana, et également les chefs de groupes du Heiva, a “conforté” la Fraap dans cette décision de suspendre sa grève afin de donner plus de temps aux négociations. Gérard Barff insiste sur le fait que c’est la grève qui est suspendue et “pas le préavis de grève”. Mais, le syndicat de fonctionnaires espère “toujours des solutions pour ne pas partir en grève”, indique-t-il, alors que le préavis ne comporte qu’un point : la revalorisation du point d’indice de la fonction publique, “dans une fourchette de 1.200 à 1.400 francs”, précise Jimmy Tehetia, le secrétaire général délégué de la Fraap. “On vient défendre notre pain”, insiste Gérard Barff.
Rappelons d’ailleurs que le syndicat est beaucoup moins revendicatif et a surtout mis de l’eau dans son vin par rapport à ses demandes d’il y a quelques mois. En janvier dernier, il revendiquait une revalorisation portant le point d’indice entre 1.300 à 1.500 francs. En décembre dernier, il demandait à faire passer le point d’indice de 1.060 à 1.500 francs. Aujourd’hui le syndicat se dit prêt à étaler cette revalorisation sur les trois prochaines années.
Pour Jimmy Tehetia, cette demande de revalorisation du point d’indice est justifiée par la cherté de la vie. Il regrette que le président du Pays reste campé sur la proposition qu’il leur a présentée ce lundi soir, à savoir, que les agents qui connaissent des fins de mois difficiles aillent rencontrer les ministres du Travail Vannina Crolas et la ministre des Solidarités Minarii Galenon pour leur faire part de leurs difficultés à “joindre les deux bouts” et trouver une solution parmi les dispositifs d'aide publique. Une proposition que Gérard Barff a de nouveau dénoncée comme étant une forme de mendicité institutionnalisée. Il rappelle au demeurant qu’en avril dernier, lors des discussions avec tous les partenaires sociaux, le président du Pays avait déclaré vouloir geler le point d’indice des fonctionnaires.
Suite à la décision de la Fédération de rassemblement des agents de l’administration publique (Fraap) de suspendre son mouvement de grève qui devait prendre effet dans la nuit de mardi à mercredi, les responsables du syndicat ont invité les médias ce mercredi matin pour expliquer les raisons de ce choix.
La décision a été prise dès mardi matin. Et le fait d’avoir rencontré et entendu les professionnels du tourisme, ceux d’Air Moana, et également les chefs de groupes du Heiva, a “conforté” la Fraap dans cette décision de suspendre sa grève afin de donner plus de temps aux négociations. Gérard Barff insiste sur le fait que c’est la grève qui est suspendue et “pas le préavis de grève”. Mais, le syndicat de fonctionnaires espère “toujours des solutions pour ne pas partir en grève”, indique-t-il, alors que le préavis ne comporte qu’un point : la revalorisation du point d’indice de la fonction publique, “dans une fourchette de 1.200 à 1.400 francs”, précise Jimmy Tehetia, le secrétaire général délégué de la Fraap. “On vient défendre notre pain”, insiste Gérard Barff.
Rappelons d’ailleurs que le syndicat est beaucoup moins revendicatif et a surtout mis de l’eau dans son vin par rapport à ses demandes d’il y a quelques mois. En janvier dernier, il revendiquait une revalorisation portant le point d’indice entre 1.300 à 1.500 francs. En décembre dernier, il demandait à faire passer le point d’indice de 1.060 à 1.500 francs. Aujourd’hui le syndicat se dit prêt à étaler cette revalorisation sur les trois prochaines années.
Pour Jimmy Tehetia, cette demande de revalorisation du point d’indice est justifiée par la cherté de la vie. Il regrette que le président du Pays reste campé sur la proposition qu’il leur a présentée ce lundi soir, à savoir, que les agents qui connaissent des fins de mois difficiles aillent rencontrer les ministres du Travail Vannina Crolas et la ministre des Solidarités Minarii Galenon pour leur faire part de leurs difficultés à “joindre les deux bouts” et trouver une solution parmi les dispositifs d'aide publique. Une proposition que Gérard Barff a de nouveau dénoncée comme étant une forme de mendicité institutionnalisée. Il rappelle au demeurant qu’en avril dernier, lors des discussions avec tous les partenaires sociaux, le président du Pays avait déclaré vouloir geler le point d’indice des fonctionnaires.
“On ne va pas attendre six mois”
Jimmy Tehetia assure que le syndicat a saisi la commission territoriale de conciliation, ce qui “suspend le recours à la grève” à condition que toutes les parties soient d’accord avec cette saisine. Si toutefois, il y a “une rupture des négociations” le syndicat a la possibilité de “recourir à la grève sans nouveau préavis” comme cela est prévu par le code du travail.
Le secrétaire général de la Fraap, Jean-Paul Urima, a adressé un courrier dans ce sens à la Direction du travail. Mais, “on a appris ce matin que cette commission territoriale de conciliation n’existe pas. Maintenant chacun va prendre ses responsabilités (…). On attend à présent une réponse écrite de la Direction du travail nous expliquant comment est-ce qu’on doit faire”, précise Jimmy Tehetia.
Pour Gérard Barff, le syndicat “a suivi ce que le juge des référés a dit : consulter la commission territoriale de conciliation qui doit être saisie par l’inspectrice du travail. On attend une réponse pour savoir si cela va se faire ou pas”. Dans cette attente, et partant du principe que cette saisine apparait compromise, si le président du Pays Moetai Brotherson ne les invite pas à de nouvelles négociations “à ce moment-là on partira en grève (…). Si [la commission de conciliation] n’existe pas elle n’existe pas. Ce n’est pas notre faute et on ne va pas attendre six mois. C’est cette semaine que l’inspectrice doit nous répondre : c’est faisable ou pas ? Et si cela n’est pas faisable, là on part en grève.”
Le secrétaire général de la Fraap, Jean-Paul Urima, a adressé un courrier dans ce sens à la Direction du travail. Mais, “on a appris ce matin que cette commission territoriale de conciliation n’existe pas. Maintenant chacun va prendre ses responsabilités (…). On attend à présent une réponse écrite de la Direction du travail nous expliquant comment est-ce qu’on doit faire”, précise Jimmy Tehetia.
Pour Gérard Barff, le syndicat “a suivi ce que le juge des référés a dit : consulter la commission territoriale de conciliation qui doit être saisie par l’inspectrice du travail. On attend une réponse pour savoir si cela va se faire ou pas”. Dans cette attente, et partant du principe que cette saisine apparait compromise, si le président du Pays Moetai Brotherson ne les invite pas à de nouvelles négociations “à ce moment-là on partira en grève (…). Si [la commission de conciliation] n’existe pas elle n’existe pas. Ce n’est pas notre faute et on ne va pas attendre six mois. C’est cette semaine que l’inspectrice doit nous répondre : c’est faisable ou pas ? Et si cela n’est pas faisable, là on part en grève.”