Sur le terrain du futur marché, les premières installations sont visibles, dont l’arche d’entrée.
Tahiti, le 13 août 2025- Si la pose de la première pierre du marché municipal de Punaauia aura lieu la semaine prochaine, les travaux sont déjà engagés. Prévu pour novembre-décembre, l’équipement offrira dès son ouverture un espace destiné à dynamiser la vie locale et soutenir les producteurs.
Le projet de marché municipal de Punaauia franchit une étape symbolique : “Je vais faire la pose de la première pierre la semaine prochaine. Mais les travaux ont déjà commencé”, confie le tāvana Simplicio Lissant. Sur le terrain de 7 700 m² cédé par le Pays en 2022, au bas du lotissement Tetavake, les premières installations sont visibles, dont l’arche d’entrée.
Un marché dominical… pour commencer
Pensé comme un lieu de rencontre et de valorisation des produits locaux, le marché ouvrira dans un premier temps chaque dimanche matin. “On a demandé l’avis des commerçants. La majorité a préféré un marché dominical. On se donne une année de fonctionnement et, si ça prend de l’ampleur, on ouvrira aussi dans la semaine”, explique le maire. Certains producteurs de fruits et légumes, plus réguliers, pourraient proposer leurs produits tous les jours dès 2026.
Le marché comptera plusieurs stands variés : fruits et légumes, poisson, pua’a roti, poissonnerie, artisanat, plantes… Des animations musicales et des ateliers viendront idéalement rythmer les dimanches.
Côté stationnement, un parking dédié complètera les 100 places situées à la mairie. “Il y aura de la place”, assure le tāvana, conscient des difficultés rencontrées dans d’autres communes.
Un projet à coût maîtrisé
Pour éviter les écueils financiers observés ailleurs, la municipalité a opté pour des structures sous chapiteaux, plus économiques. “Le coût du marché est d'environ 80 millions de francs. On lance avec un minimum d’aménagement, on fait fonctionner, puis on verra plus tard si on passe en dur”, précise le maire. Une stratégie inspirée par des études menées localement et à l’étranger : “Beaucoup de marchés sont des gouffres financiers.”
Le terrain choisi accueillait deux associations d’horticultrices. Après plusieurs réunions, un accord a été trouvé : elles conservent une petite partie de l’espace pour continuer leurs ventes.
Un outil au service de l’économie locale
Au-delà de la simple animation dominicale, le maire voit ce marché comme une pièce d’un projet plus vaste : “J’ai la volonté de mettre à disposition des terrains pour développer l’agriculture, initier les jeunes et les accompagner dans cette voie.” L’ouverture, prévue pour novembre ou décembre, marquera une nouvelle étape dans cette ambition de rapprocher producteurs et consommateurs, en favorisant les circuits courts.
Le projet de marché municipal de Punaauia franchit une étape symbolique : “Je vais faire la pose de la première pierre la semaine prochaine. Mais les travaux ont déjà commencé”, confie le tāvana Simplicio Lissant. Sur le terrain de 7 700 m² cédé par le Pays en 2022, au bas du lotissement Tetavake, les premières installations sont visibles, dont l’arche d’entrée.
Un marché dominical… pour commencer
Pensé comme un lieu de rencontre et de valorisation des produits locaux, le marché ouvrira dans un premier temps chaque dimanche matin. “On a demandé l’avis des commerçants. La majorité a préféré un marché dominical. On se donne une année de fonctionnement et, si ça prend de l’ampleur, on ouvrira aussi dans la semaine”, explique le maire. Certains producteurs de fruits et légumes, plus réguliers, pourraient proposer leurs produits tous les jours dès 2026.
Le marché comptera plusieurs stands variés : fruits et légumes, poisson, pua’a roti, poissonnerie, artisanat, plantes… Des animations musicales et des ateliers viendront idéalement rythmer les dimanches.
Côté stationnement, un parking dédié complètera les 100 places situées à la mairie. “Il y aura de la place”, assure le tāvana, conscient des difficultés rencontrées dans d’autres communes.
Un projet à coût maîtrisé
Pour éviter les écueils financiers observés ailleurs, la municipalité a opté pour des structures sous chapiteaux, plus économiques. “Le coût du marché est d'environ 80 millions de francs. On lance avec un minimum d’aménagement, on fait fonctionner, puis on verra plus tard si on passe en dur”, précise le maire. Une stratégie inspirée par des études menées localement et à l’étranger : “Beaucoup de marchés sont des gouffres financiers.”
Le terrain choisi accueillait deux associations d’horticultrices. Après plusieurs réunions, un accord a été trouvé : elles conservent une petite partie de l’espace pour continuer leurs ventes.
Un outil au service de l’économie locale
Au-delà de la simple animation dominicale, le maire voit ce marché comme une pièce d’un projet plus vaste : “J’ai la volonté de mettre à disposition des terrains pour développer l’agriculture, initier les jeunes et les accompagner dans cette voie.” L’ouverture, prévue pour novembre ou décembre, marquera une nouvelle étape dans cette ambition de rapprocher producteurs et consommateurs, en favorisant les circuits courts.