Tahiti le 24 juin 2025. Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont coûté près de six milliards d'euros d'argent public dont une grande part pour la sécurité de cet événement hors normes, annonce lundi la Cour des comptes dans "une première estimation".
La Cour a évalué "les dépenses d'organisation à 2,77 milliards d'euros" dont 1,4 milliard pour la sécurité, et celles liées aux infrastructures à 3,19 milliards d'euros.
"Il n'y a vraiment pas matière à polémique", a assuré son premier président Pierre Moscovici au cours d'une conférence de presse.
Mais, il fallait rapidement "faire la vérité des prix", surtout au vu de la situation actuelle des finances publiques de la France et en raison de la préparation des JO d'hiver de 2030.
Taquine, la Cour des comptes présente cette facture le jour de la journée olympique.
Jusqu'à présent, seuls les comptes du comité d'organisation (Cojo) à 4,4 milliards en dépenses (76 millions d'euros d'excédent) reposant quasi essentiellement sur des financements privés et ceux de la Solideo (Société des livraison des ouvrages olympiques) comprenant une part publique, étaient connus.
La première estimation des coûts publics de lundi agrège de nombreuses dépenses de l'Etat, des collectivités ou d'entreprises publiques: primes aux policiers, construction du village olympique, ou encore le coup d'accélérateur mis sur les travaux de la ligne 14 du métro dans les dernières semaines pour arriver à temps près du village olympique, etc...
Pierre Moscovici a aussi fait état lundi d'une estimation faite par les services du Premier ministre, et non publique jusqu'ici, de 5,3 milliards d'euros pour ces JO qui ont été "une réussite incontestable". Au regard des autres éditions, "il semble que les dépenses publiques soient plus limitées qu'à Londres 2012", a-t-il esquissé. Un rapport plus détaillé sera publié d'ici octobre, par thématiques.
Dans sa réponse à la Cour des comptes, le président du Cojo Tony Estanguet regrette que "l'impact économique positif des Jeux" ne soit pas pris en compte. Un choix aussi relevé par la ministre des Sports Marie Barsacq, ex du Cojo, dans une réaction à l'AFP.
Concernant l’organisation des épreuves de surf en Polynésie française, le rapport de la Cour des comptes révèle au total que ces Jeux auront coûté environ 7,7 M€ par l’État (918 millions de francs, de 29,4 M€ par le Pays (3,5 milliards de francs) et de 0,2 M€ (23,8 millions de francs ) par l’Union européenne soit environ 4,4 milliards de francs.
La Cour a évalué "les dépenses d'organisation à 2,77 milliards d'euros" dont 1,4 milliard pour la sécurité, et celles liées aux infrastructures à 3,19 milliards d'euros.
"Il n'y a vraiment pas matière à polémique", a assuré son premier président Pierre Moscovici au cours d'une conférence de presse.
Mais, il fallait rapidement "faire la vérité des prix", surtout au vu de la situation actuelle des finances publiques de la France et en raison de la préparation des JO d'hiver de 2030.
Taquine, la Cour des comptes présente cette facture le jour de la journée olympique.
Jusqu'à présent, seuls les comptes du comité d'organisation (Cojo) à 4,4 milliards en dépenses (76 millions d'euros d'excédent) reposant quasi essentiellement sur des financements privés et ceux de la Solideo (Société des livraison des ouvrages olympiques) comprenant une part publique, étaient connus.
La première estimation des coûts publics de lundi agrège de nombreuses dépenses de l'Etat, des collectivités ou d'entreprises publiques: primes aux policiers, construction du village olympique, ou encore le coup d'accélérateur mis sur les travaux de la ligne 14 du métro dans les dernières semaines pour arriver à temps près du village olympique, etc...
Pierre Moscovici a aussi fait état lundi d'une estimation faite par les services du Premier ministre, et non publique jusqu'ici, de 5,3 milliards d'euros pour ces JO qui ont été "une réussite incontestable". Au regard des autres éditions, "il semble que les dépenses publiques soient plus limitées qu'à Londres 2012", a-t-il esquissé. Un rapport plus détaillé sera publié d'ici octobre, par thématiques.
Dans sa réponse à la Cour des comptes, le président du Cojo Tony Estanguet regrette que "l'impact économique positif des Jeux" ne soit pas pris en compte. Un choix aussi relevé par la ministre des Sports Marie Barsacq, ex du Cojo, dans une réaction à l'AFP.
Concernant l’organisation des épreuves de surf en Polynésie française, le rapport de la Cour des comptes révèle au total que ces Jeux auront coûté environ 7,7 M€ par l’État (918 millions de francs, de 29,4 M€ par le Pays (3,5 milliards de francs) et de 0,2 M€ (23,8 millions de francs ) par l’Union européenne soit environ 4,4 milliards de francs.