Tahiti, le 23 octobre 2025 - Le jeudi 20 novembre sera férié, mais pas pour tout le monde. Du moins pas dès cette année. Si la liste des jours fériés du code du travail a bien été modifiée en conséquence et s'appliquera dès 2025 dans le public, dans le secteur privé, c'est plus compliqué. Certains secteurs d'activité comme notamment le commerce, le BTP, la presse, le nettoyage ou les restaurants n'ont pas encore révisé leurs conventions collectives. Ce sera donc au cas par cas pour savoir si le 20 novembre prochain sera férié ou s'il faudra attendre l'année prochaine.
La loi du Pays instaurant le 20 novembre comme jour férié sera appliquée à géométrie variable cette année. Pas de problème dans le secteur public, qu'il s'agisse de l'administration locale ou d'État, le texte est clair et le 20 novembre prochain sera bien férié. Toutes les écoles, qu'elles soient publiques ou privées, seront donc fermées. C'est dans le privé que ça se complique. Pour certains secteurs d'activité dont les conventions collectives renvoient à la règlementation en vigueur – la liste des jours fériés ayant été modifiée en conséquence dans le code du travail –, pas de souci non plus. Le 20 novembre sera bien férié et chômé, autrement dit payé, dès 2025 pour le personnel des banques, des sociétés financières ou de gardiennage des entreprises de prévention et de sécurité, ainsi que pour le personnel non enseignant des écoles catholiques et protestantes.
En revanche, d'autres secteurs (comme le commerce, le bâtiment et travaux publics, la restauration, le commerce ou l'imprimerie et la presse) doivent réviser leurs conventions collectives respectives et ça ne se fait pas en un tour de main. Cela paraît donc un peu prématuré pour 2025 compte tenu du calendrier. Car il faut que les partenaires sociaux (syndicats de salariés et du patronat) se mettent d'accord. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la loi du Pays votée à l'assemblée prévoyait un délai pour leur laisser le temps des négociations nécessaires à l'application de cette nouvelle liste des jours fériés “dès le 1er janvier 2026”.
“Ça ne prend pas trois semaines”
Comme nous l'a notamment expliqué Christophe Plée qui a une entreprise de nettoyage, “on ne revoit pas une convention collective toutes les deux minutes”. Il souhaite se caler sur la règlementation en vigueur des jours fériés légaux, mais il en profite aussi pour inclure d'autres modifications comme le fameux délai de carence qui met dos à dos les organisations syndicales patronales et salariales.
“Je viens de finir mes trois articles que je veux changer. Ça a été chez l'avocat. De l'avocat, il faut que ça revienne chez moi. De chez moi, il faut que je redonne à tous mes adhérents qui doivent ensuite me répondre. Et après, que j'aille le proposer aux salariés qui font une contre-proposition que tu peux étudier, etc. Et à la fin, il faut trouver l'accord et signer. Imaginez bien que ça ne prend pas trois semaines”, a ainsi détaillé le patron de la CPME. Un casse-tête, d'autant que certains employeurs pourront néanmoins décider d'octroyer ce 20 novembre comme jour férié, sans pour autant être obligés de le payer si la convention collective n'est pas modifiée en conséquence. En clair, pour savoir à quelle sauce vous serez mangés cette année, il est préférable de se rapprocher de son employeur, sachant qu'en 2026, la question sera réglée pour tout le monde.
La loi du Pays instaurant le 20 novembre comme jour férié sera appliquée à géométrie variable cette année. Pas de problème dans le secteur public, qu'il s'agisse de l'administration locale ou d'État, le texte est clair et le 20 novembre prochain sera bien férié. Toutes les écoles, qu'elles soient publiques ou privées, seront donc fermées. C'est dans le privé que ça se complique. Pour certains secteurs d'activité dont les conventions collectives renvoient à la règlementation en vigueur – la liste des jours fériés ayant été modifiée en conséquence dans le code du travail –, pas de souci non plus. Le 20 novembre sera bien férié et chômé, autrement dit payé, dès 2025 pour le personnel des banques, des sociétés financières ou de gardiennage des entreprises de prévention et de sécurité, ainsi que pour le personnel non enseignant des écoles catholiques et protestantes.
En revanche, d'autres secteurs (comme le commerce, le bâtiment et travaux publics, la restauration, le commerce ou l'imprimerie et la presse) doivent réviser leurs conventions collectives respectives et ça ne se fait pas en un tour de main. Cela paraît donc un peu prématuré pour 2025 compte tenu du calendrier. Car il faut que les partenaires sociaux (syndicats de salariés et du patronat) se mettent d'accord. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la loi du Pays votée à l'assemblée prévoyait un délai pour leur laisser le temps des négociations nécessaires à l'application de cette nouvelle liste des jours fériés “dès le 1er janvier 2026”.
“Ça ne prend pas trois semaines”
Comme nous l'a notamment expliqué Christophe Plée qui a une entreprise de nettoyage, “on ne revoit pas une convention collective toutes les deux minutes”. Il souhaite se caler sur la règlementation en vigueur des jours fériés légaux, mais il en profite aussi pour inclure d'autres modifications comme le fameux délai de carence qui met dos à dos les organisations syndicales patronales et salariales.
“Je viens de finir mes trois articles que je veux changer. Ça a été chez l'avocat. De l'avocat, il faut que ça revienne chez moi. De chez moi, il faut que je redonne à tous mes adhérents qui doivent ensuite me répondre. Et après, que j'aille le proposer aux salariés qui font une contre-proposition que tu peux étudier, etc. Et à la fin, il faut trouver l'accord et signer. Imaginez bien que ça ne prend pas trois semaines”, a ainsi détaillé le patron de la CPME. Un casse-tête, d'autant que certains employeurs pourront néanmoins décider d'octroyer ce 20 novembre comme jour férié, sans pour autant être obligés de le payer si la convention collective n'est pas modifiée en conséquence. En clair, pour savoir à quelle sauce vous serez mangés cette année, il est préférable de se rapprocher de son employeur, sachant qu'en 2026, la question sera réglée pour tout le monde.