PAPEETE, le 29 novembre 2016 - Cette fin d’année, la compagnie Chanpagne monte sur scène avec Cendrillon, le spectacle. Elle revisite, à l’aide d’une recette dont elle a le secret, le conte de Charles Perrault. Sur scène les mariages fonctionnent. Et ce n’est pas seulement celui de Sandy et de son prince qui marque les esprits.
Comme dans la version originale de Charles Perrault, Cendrillon ou la petite pantoufle de verre, l’héroïne épouse un prince sous les yeux jaloux de deux demi-sœurs et le regard sévère d’une belle-mère acariâtre. Mais les comparaisons avec Cendrillon, le spectacle s’arrêtent là. Il y a notamment, en vrac et dans le désordre : un personnage supplémentaire à la verve drôle et piquante, deux voix off taquines, des jeux de rubans fluorescents et des décors en mouvement psychédéliques...
Au-delà de l’union de deux êtres, c’est le mélange d’une bonne dose d’humour, d’un peu de danse, de quelques pincées de répliques toniques qui touche le public. Le texte porte la marque de la compagnie Chanpagne qui signe des "beau, prince et charmant dans une même phrase, c’était risqué" ou des "Mes choupinoux d’amour, on veut aller au bal mais pas à poil" ou encore "Cendrillon, celle qui pleurniche tout le temps".
Les auteures, Catherine Chanson, Kinny Panades et Martine Guichard ont voulu briser le mythe. "Cendrillon est toute mimi, adorable, gentille, mais elle ne s’en laisse pas conter. Le prince, pas si charmant, va changer grâce à la gentillesse de l’héroïne." Le personnage supplémentaire, qui se baptise tantôt Vendredi, tantôt Gus gus parce qu’il n’aime pas porter le même prénom tous les jours est un personnage imaginaire, invisible aux yeux des personnages méchants. C’est une sorte de Jiminy Criquet, une conscience. "Tous les enfants ont un personnage imaginaire, ils parlent à leurs jouets… Dans notre pièce, il permet de voir ce que Cendrillon a dans la tête."
Quant à Javotte et Anastasie, les deux demi-sœurs de Cendrillon, "ce sont deux jeunes femmes qui souffrent car elles sont mal-aimées par leur mère. De ce fait, elles ne savent pas se conduire ni avec leur demi-sœur ni avec le prince charmant." Cela se traduit par des scènes drôles, surprenantes mais qui se tiennent seulement en début de show car, "Cendrillon ouvre les cœurs".
La pièce "qui s’adresse autant aux petites filles qu’aux petits garçons" selon les auteures, ne traite pas seulement d’amour, mais aussi de respect mutuel. Les acteurs qui se donnent la réplique dans des décors soignés et changeant font mouche.
Comme dans la version originale de Charles Perrault, Cendrillon ou la petite pantoufle de verre, l’héroïne épouse un prince sous les yeux jaloux de deux demi-sœurs et le regard sévère d’une belle-mère acariâtre. Mais les comparaisons avec Cendrillon, le spectacle s’arrêtent là. Il y a notamment, en vrac et dans le désordre : un personnage supplémentaire à la verve drôle et piquante, deux voix off taquines, des jeux de rubans fluorescents et des décors en mouvement psychédéliques...
Au-delà de l’union de deux êtres, c’est le mélange d’une bonne dose d’humour, d’un peu de danse, de quelques pincées de répliques toniques qui touche le public. Le texte porte la marque de la compagnie Chanpagne qui signe des "beau, prince et charmant dans une même phrase, c’était risqué" ou des "Mes choupinoux d’amour, on veut aller au bal mais pas à poil" ou encore "Cendrillon, celle qui pleurniche tout le temps".
Les auteures, Catherine Chanson, Kinny Panades et Martine Guichard ont voulu briser le mythe. "Cendrillon est toute mimi, adorable, gentille, mais elle ne s’en laisse pas conter. Le prince, pas si charmant, va changer grâce à la gentillesse de l’héroïne." Le personnage supplémentaire, qui se baptise tantôt Vendredi, tantôt Gus gus parce qu’il n’aime pas porter le même prénom tous les jours est un personnage imaginaire, invisible aux yeux des personnages méchants. C’est une sorte de Jiminy Criquet, une conscience. "Tous les enfants ont un personnage imaginaire, ils parlent à leurs jouets… Dans notre pièce, il permet de voir ce que Cendrillon a dans la tête."
Quant à Javotte et Anastasie, les deux demi-sœurs de Cendrillon, "ce sont deux jeunes femmes qui souffrent car elles sont mal-aimées par leur mère. De ce fait, elles ne savent pas se conduire ni avec leur demi-sœur ni avec le prince charmant." Cela se traduit par des scènes drôles, surprenantes mais qui se tiennent seulement en début de show car, "Cendrillon ouvre les cœurs".
La pièce "qui s’adresse autant aux petites filles qu’aux petits garçons" selon les auteures, ne traite pas seulement d’amour, mais aussi de respect mutuel. Les acteurs qui se donnent la réplique dans des décors soignés et changeant font mouche.
