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Une maladie mystérieuse affecte et tue des phoques dans l'Arctique


Une maladie mystérieuse affecte et tue des phoques dans l'Arctique
WASHINGTON, 14 octobre 2011 (AFP) - Une maladie mystérieuse affecte et tue des phoques depuis juillet dans l'Arctique le long de la côte de l'Alaska ainsi qu'au Canada et en Russie, a indiqué vendredi le Bureau national américain de la pêche en mer (NMFS).

Les phoques annelés ou phoques marbrés sont les plus touchés par cette affection dont les symptômes les plus visibles sont des lésions cutanées, précise le communiqué du NMFS, qui travaille avec une équipe internationale de scientifiques pour tenter de déterminer la cause de cette maladie.

Au moins 107 cas de phoques annelés souffrant de cette affection, ont été dénombrés depuis juillet sur la côte de l'Alaska.

Environ cent de ces animaux avaient apparemment des lésions sur leur peau et près de la moitié ont été découverts morts ou sont morts peu après avoir été trouvés, précise le NMFS.

Des cas similaires chez des phoques ont été signalés en Russie et au Canada, ainsi que chez des morses en Alaska.

Plus tôt en octobre, des scientifiques européens ont constaté des symptômes identiques chez des phoques du Groenland.

Il n'a pas encore été établi si plusieurs espèces de pinnipèdes (famille regroupant les phoques, les otaries et les morses) sont affectés par le même agent infectieux ou chimique ou pas, souligne le NMFS.

Bien que des pertes anormales de poil chez des phoques annelés font l'objet de recherches depuis plusieurs années, les chasseurs et scientifiques ont commencé à observer davantage de symptômes inquiétants de cette maladie chez ces animaux ainsi qu'un nombre grandissant de cadavres depuis juillet.

Les phoques morts montraient tous des pertes notable de poils, un retard pour muer et des ulcères cutanés ainsi que des lésions importantes dans leur système lymphatique, les poumons, le foie et le coeur.

Certains des phoques trouvés avant qu'ils ne meurent étaient léthargiques et respiraient avec difficulté.

Les analyses de laboratoire n'ont pas encore été concluantes pour déterminer la cause de la maladie.

Un groupe international de chercheurs continue à faire des tests sur un large éventail de facteurs possibles dont une bactérie, un virus, un champignon ou des agents toxiques.

js/mdm

Rédigé par AFP le Vendredi 14 Octobre 2011 à 12:58 | Lu 393 fois