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La Surfrider foundation Europe honore les citoyens "gardiens de la côte"


La Surfrider foundation Europe honore les citoyens "gardiens de la côte"
BIARRITZ (Pyrénées-Atlantiques), 28 juil 2012 (AFP) - La Surfrider foundation Europe a publié début juillet un rapport inédit pour honorer l'action des "gardiens de la côte", ces bénévoles chargés de répertorier les menaces contre le littoral et qui s'engagent dans sa défense avec le soutien de l'association.

"+Les gardiens de la côte+ sont des personnes en contact régulier avec le littoral, surfeurs, baigneurs ou promeneurs qui sont attentifs à l'état des plages et des cours d'eau et signalent des anomalies", explique Jean-Marie Izquierdo, manager du pôle Environnement et Lobbying de l'association créée en 1990 à l'initiative de surfeurs et qui rassemble plus de 3.500 adhérents dans des antennes en France et en Europe.

Selon lui, l'enjeu de ce premier rapport - consultable sur www.gardiensdelacote.com - est "d'expliquer et mettre en avant le rôle de citoyens auprès d'institutions".

"Il faut dire aux gens qu'ils ont légitimement le droit de se révolter" face aux agressions contre le littoral, insiste-t-il. Ainsi, "celui qui voit quelque-chose qui le choque peut venir nous voir et on voit ensemble si le problème à matière à être résolu et par quels moyens".

"L'expertise de la Surfrider est légitime, elle est invitée aux tables de négociation locales et des institutions européennes. Nous sommes le porte-voix des usagers", explique-t-il.

Vingt-trois "gardiens de la côte" interviennent actuellement sur cinq thématiques environnementales: "la qualité de l'eau et la santé, les déchets aquatiques, le transport et les infrastructures maritimes, l'artificialisation du littoral, le patrimoine et les vagues".

Depuis la création du programme des "gardiens de la côte" en 1996, la Surfrider a recensé 320 de ces "combats".

Trente-quatre dossiers sont actuellement portés par ces bénévoles tels celui des "médias filtrants", ces roulettes de plastique utilisées notamment pour le traitement des eaux usées et qui polluent les plages, le dragage illégal, les déchets conchylicoles...

"Sans ces bénévoles, individus ou collectifs, notre association n'aurait pas de sens. Ils sont l'ADN de la Surfrider", conclut M. Izquierdo.

lab/jb/od/ed

Rédigé par AFP le Samedi 28 Juillet 2012 à 07:13 | Lu 695 fois