PAPEETE, 26 août 2016 - William Vanizette devrait prochainement être confirmé à la tête de la Caisse de soutien des prix du coprah, après en avoir occupé la direction par intérim pendant près de 9 mois.
La Commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF) s’est réunie vendredi. Dix-sept avis étaient à l’ordre du jour. Et notamment celui concernant le projet d'arrêté portant nomination de William Vanizette en qualité de directeur en plein exercice de la Caisse de soutien des prix du coprah (CSPC). William Vanizette, par ailleurs directeur de la Direction générale des affaires économiques, avait été nommé par intérim à la direction de la Caisse de soutien au coprah en novembre 2015, lorsqu'il y avait remplacé Hervé Duquesnay.
Cette prochaine nomination en plein exercice semble nécessaire, 9 mois après de début de son intérim, au moins au regard d’un texte adopté en mai dernier (2016-38-APF) à Tarahoi, qui stipule qu’un intérimaire ne peut rester plus de six mois à la tête d’un établissement public. Traditionnellement, la direction de la caisse est confiée au directeur de la DGAE. Il en va de même pour William Vanizette. Mais pour ce dernier elle peut aussi être vue comme un message de soutien adressé en sa faveur par l'Exécutif alors qu'une pétition circule actuellement au sein du personnel de son service administratif pour dénoncer ses méthodes de management et demander son remplacement.
Créée en août 1967, la CSPC a pour but de soutenir les prix du coprah en Polynésie française. Cette matière première est produite dans les archipels où elle se présente, avec la pêche lagonaire, comme l’une des rares sources de revenus accessible à tous, moyennant une certaine force de travail. Cette activité économique offre un revenu régulier à des milliers de familles des Tuamotu, des Marquises et des îles Sous-le-vent. En 2015, on recensait 9 821 coprahculteurs aux Tuamotu-Gambier, alors qu’ils sont près de 17 000 sur l’ensemble du territoire polynésien.
Le coprah de première qualité leur est acheté brut 140 Fcfp le kg mais revendu à perte, une fois pressé et transformé en huile. Une aide de 1,79 milliard Fcfp est prévue d'être allouée cette année par le Pays pour compenser ce déficit, via la caisse de soutien des prix du coprah. Une production particulièrement importante de coprah a été constatée en 2015 (14 456 tonnes) – la meilleure depuis 1987 – tandis qu’elle est attendue de 13 000 tonnes cette année. La CSPC prévoit de gérer un budget de 2,26 milliards Fcfp en 2016.
La Commission de contrôle budgétaire et financier (CCBF) s’est réunie vendredi. Dix-sept avis étaient à l’ordre du jour. Et notamment celui concernant le projet d'arrêté portant nomination de William Vanizette en qualité de directeur en plein exercice de la Caisse de soutien des prix du coprah (CSPC). William Vanizette, par ailleurs directeur de la Direction générale des affaires économiques, avait été nommé par intérim à la direction de la Caisse de soutien au coprah en novembre 2015, lorsqu'il y avait remplacé Hervé Duquesnay.
Cette prochaine nomination en plein exercice semble nécessaire, 9 mois après de début de son intérim, au moins au regard d’un texte adopté en mai dernier (2016-38-APF) à Tarahoi, qui stipule qu’un intérimaire ne peut rester plus de six mois à la tête d’un établissement public. Traditionnellement, la direction de la caisse est confiée au directeur de la DGAE. Il en va de même pour William Vanizette. Mais pour ce dernier elle peut aussi être vue comme un message de soutien adressé en sa faveur par l'Exécutif alors qu'une pétition circule actuellement au sein du personnel de son service administratif pour dénoncer ses méthodes de management et demander son remplacement.
Créée en août 1967, la CSPC a pour but de soutenir les prix du coprah en Polynésie française. Cette matière première est produite dans les archipels où elle se présente, avec la pêche lagonaire, comme l’une des rares sources de revenus accessible à tous, moyennant une certaine force de travail. Cette activité économique offre un revenu régulier à des milliers de familles des Tuamotu, des Marquises et des îles Sous-le-vent. En 2015, on recensait 9 821 coprahculteurs aux Tuamotu-Gambier, alors qu’ils sont près de 17 000 sur l’ensemble du territoire polynésien.
Le coprah de première qualité leur est acheté brut 140 Fcfp le kg mais revendu à perte, une fois pressé et transformé en huile. Une aide de 1,79 milliard Fcfp est prévue d'être allouée cette année par le Pays pour compenser ce déficit, via la caisse de soutien des prix du coprah. Une production particulièrement importante de coprah a été constatée en 2015 (14 456 tonnes) – la meilleure depuis 1987 – tandis qu’elle est attendue de 13 000 tonnes cette année. La CSPC prévoit de gérer un budget de 2,26 milliards Fcfp en 2016.
